Visite d’étude de l’ECOSUP /Alternance à Teriyabougou : Employabilité des jeunes, leur rôle dans les élections communales et le problème d’insécurité au Mali de 2012 à nos jours au menu des débats.

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C’était du vendredi 03 au mardi 06 avril 2015. En plus des activités sportives et récréatives, une conférence- débat a été animée sur les problèmes brûlants de l’actualité : Les  problèmes  d’employabilité des jeunes au Mali, les élections communales de 2015 : rôle des jeunes, les problèmes d’insécurité  de 2012 à nos jours.

Cette édition 2015 de la sortie à Teriyabougou a été riche de couleur. Outre la visite guidée des sites touristiques de Teriyabougou, de la soirée dansante- prestation comique  avec l’équipe de Yèlèbougou, d’un match de football ayant opposé l »ECOSUP à une équipe locale, le clou de cette sortie fut la conférence animée par le directeur général de l’ECOSUP Mamadou B. Kéita sur les problèmes d’employabilité des jeunes au Mali, les élections communales : le rôle des jeunes et les problèmes d’insécurité de 2012 à nos jours.

S’agissant du premier thème abordé, Mr Kéita fera savoir que le problème de chômage, aujourd’hui, est devenu un virus parmi tant d’autres microbes à combattre. Et le monde entier en souffre.  Si dans les pays développés le chomage est du à l’avancée technologique où la machine a tendance à remplacer l’homme, dans les pays sous- développés et particulièrement au Mali, le chômage est d’ordre structurel. Ainsi au Mali,  à en croire Mr Kéita, il n’ya pas une seule famille où on ne compte pas au moins deux, voire trois  jeunes diplômés sans emploi,  sans compter ceux qui n’ont ni une formation intellectuelle, ni une qualification professionnelle. Pour Mr Kéita les causes de ce chômage sont nombreuses  et complexes : l’inadéquation de la formation au marché du travail, la mauvaise gestion des ressources de l’état par des cadres malhonnêtes, qui ne songent qu’à eux-mêmes.

En guise de solution, Mamadou B Kéita propose entre autres : l’élaboration par le gouvernement  une bonne et vraie politique  de formation  et d’éducation adaptée , c’est-à-dire une adéquation de la formation vers l’emploi ; l’acceptation du secteur public ou privé d’embaucher  les jeunes diplômés compétents avec de bons salaires  pour les mettre à l’abri du vol, de la corruption en lieu et place des cadres compétents mais corrompus , histoire de motiver les jeunes ; encourager et développer l’initiative privée, création du maximum d’emplois à haute intensité de main d’œuvre dans les  bâtiments, les infrastructures routières, l’agro-pastoral etc. , accorder les mini-crédits  aux PME/PMI pour les projets  de réactions fiables et banquables  en direction des jeunes courageux qui veulent créer leurs propres entreprises…

La visite prit fin, dans la nuit du dimanche 5 avril , par une animation et prestation comique.

Le lundi 6 avril  a été consacré au retour à Bamako.

Vivement la prochaine édition !

Moussa Diarra

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