Si le gouvernement dans sa politique construit des infrastructures de type modernes pour loger les services publics, et mettre dans des meilleures conditions les travailleurs, il est patent que les moyens mis en place, à savoir l’eau, l’électricité, le téléphone etc. font l’objet d’utilisation abusive au vu et au su de tout le monde.
Avec la situation galopante de la corruption, de l’incivisme et la délinquance financière, certaines pratiques prennent corps dans notre pays. Il s’agit de la mauvaise gestion des biens matériels de l’Etat. Dans tous nos services publics et même dans les maisons administratives on assiste à une gestion abusive de l’eau, de l’électricité, du téléphone etc. … Les robinets restent ouverts laissant couler l’eau qui constitue aujourd’hui un trésor pour ceux qui n’en n’ont pas.Dans plusieurs de nos ministères, les gardiens en complicité avec les chefs de service, se livrent au lavage des engins du personnel et même ceux des particuliers venus pour leurs affaires moyennant de l’argent au motif que leur salaire est maigre. Les ampoules, les climatiseurs et autres accessoires restent allumés à tout moment, ce qui augmente énormément la consommation d’électricité. Certains habitants proches de ces services, par incivisme, n’hésitent pas faire des branchements illicites. Les téléphones sont utilisés à d’autres fins (appels des parents à l’extérieur, et même pour des rendez-vous amoureux et cela pendant plusieurs heures).
Le hic dans cette histoire est que bon nombre de nos services sont transformés, pendant la nuit, en de véritables chambres de passe. Les gardiens de ces différents services n’hésitent pas à accueillir les noctambules surtout dans certains ministères, dont on ne citera pas les noms et au sein desquels, les bureaux sont aménagés à cette fin. Il suffit de faire un tour pendant la nuit devant certaines structures pour s’y rendre compte.
Pour lutter contre la corruption, l’incivisme et la délinquance financière, un changement de comportement des uns et des autres est nécessaire, car nos services publics sont aujourd’hui devenus des lieux où déambulent nos sœurs en recherche quotidienne de proie, empêchant du coup nos responsables de travailler.
TC