La cohésion est-elle encore de mise au sein des autorités de la transition ? La question mérite d’être posée quand le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement au cours d’un point de presse, affirme que ce qui se passe à Ouagadougou n’engage pas le gouvernement.
On croyait à l’avènement de Diango Cissoko à la Primature que la transition malienne allait devenir plus sereine. Mais, de plus en plus, on se rend compte que celle-ci est toujours hantée par les démons de la division.
Il y a d’abord eu cet indicent fâcheux entre le Premier ministre, Diango Cissoko, et son ministre des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly, lorsque le premier avait refusé que le second assiste à un entretien qu’il accordait au chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Fâché, le chef de la diplomatie malienne a perdu son self contrôle et abandonné les intéressés. Selon certaines sources, il a fallu l’intervention du président de la République, Dioncounda Traoré, pour sauver la tête du chef de la diplomatie malienne en son temps.
Le lundi 3 juin 2013, c’est le ministre de la Communication, porte-parole, Manga Dembélé qui surprenait des journalistes venus au département pour un point de presse qu’il animait sur la situation de Kidal.
Interrogé sur les négociations en cours à Ouaga entre les mouvements armés touaregs de Kidal et le conseiller spécial du président de la République chargé de la question, Tiébilé Dramé, le ministre a laissé entendre que “ce qui se passe à Ouaga n’engage pas le gouvernement”.
Réponse certes laconique, mais pleine d’enseignements. Lorsque le ministre de la Communication, porte-parole d’un gouvernement dit à une mission présidentielle que ses actes n’engage pas le gouvernement, il y a de quoi s’interroger.
Qui donc les négociations d’Ouaga avec le MNLA, le Haut conseil de l’Azawad, engage ? C’est dire que les négociations avec les bandits armés de Kidal ont toujours divisé le gouvernement de la transition.
Souvenons-nous qu’une mission envoyée à Ouaga par le même Dioncounda Traoré et comprenant outre Tiébilé Dramé, le ministre des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly et le haut fonctionnaire de la Défense auprès du ministère des Affaires étrangères, Aly Coulibaly, pour parler avec les occupants du Nord, avait été contestée par l’ex-Premier ministre, Cheick Modibo Diarra en décembre 2012.
C’est son directeur de cabinet d’alors, Pr. Oumar Kanouté, qui avait fait une sortie médiatique pour expliquer que cette mission n’était pas une mission gouvernementale et qu’elle était peut-être envoyée par Bamako.
Certains expliquent que cette sortie médiatique du proche collaborateur de Cheick Modibo Diarra a été pour beaucoup dans son départ en mois de décembre 2012. Dans le cas présent, que va-t-il se passer ?
Abdoulaye Diakité
Article BIDON, qui n’a aucune substance. Nous avons besoin de savoir autre chose que les dissensions d’ailleurs inventées. Le Gouvernement et le Président constituent une équipe qui travaille en parfaite complicité et complémentarité. Ils ont déjà réalisé des bonds dans ce cadre et nous sortiront de cette transition la tête haute. Il y a des journalistes en mission , à la recherche de la petite bête, ils ne prêtent même attention à ce qui se dit au cours d’une conférence de presse à laquelle ils participent.
Lapsus
Dans tout ça, où est Moussa ag ASSARID de France 24, TV5, ITELE et autres chaines Européennes?
Vous n’avez pas compris? il faut que vous lisiez les Accords du O6 avril 2012. C’est le gouvernement de transition du Premier ministre qui detient l’autorite de negocier ou de recouvrer par la force notre integrite territoriale, pas le president de transition. Alors nous sommes entrain d’assister a un empietrement de pouvoir dans la nomination de Tiebile Drame comme son envoye special. Je comprend parfaitement le ministre de communcation.
Vivement la fin de la transition malienne pour qu’après les élections présidentielles un parti ou un groupe de partis puissent prendre en main le pouvoir!!! Nous savons que ce gouvernement manque de cohésion car composé de tout venant(anti putschs,pro putschs et udépemistes) n’ayant pas les intérêts et ou les mêmes objectifs ou vision pour le pays. Chacun travaillant pour lui même,comment veut on qu’un gouvernement de ce genre réussisse? Comment le ministre M Dembélé peut dire que les négociations de Ouaga. n’engagent pas le gouvernement? Dans la mesure ou le négociateur a été engagé par le Président de la république, conteste t il l’autorité du Président? Je pense que c’est lapsus que le ministre a fait sinon ce serait pas sérieux qu’un ministre conteste l’autorité du Président!!!
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