La chasse est ouverte. Cette fois-ci, le Mali est la proie désignée par la meute des grands fauves qui règnent sur la jungle de la « communauté internationale ». Ici, la loi du plus fort est toujours la meilleure. La raison du courroux des puissants ? Bamako a le toupet de s’écarter du « droit chemin » tracé par la puissance tutélaire. Le chef d’accusation « faire appel à des mercenaires russes » ne correspond pas à la réalité. Qu’importe ! La sentence est déjà prononcée. Implacable. Comme dans la fable de La Fontaine Le loup et l’agneau : « si ce n’est toi, c’est donc ton frère ».
Sa témérité vaut au Mali d’être montré du doigt. Sa hardiesse à vouloir troubler l’ordre établi par les maîtres du monde est intolérable. Pour sa défense, le pays tente vainement d’expliquer que sa démarche n’a d’autre but que de stopper l’inexorable aggravation de la crise. Mais ses arguments sont inaudibles, couverts par le vacarme des grands médias occidentaux, véritables tambours de guerre et machines à fabriquer des narratifs toujours à charge contre la cible à éliminer. Diabolisée et présentée comme nuisible à la « communauté internationale », celle-ci est tout juste bonne à abattre.
Les exemples de fraîche mémoire sont légion. Des prétextes ont été savamment orchestrés pour détruire des pays dont le tort était d’avoir voulu s’affranchir du diktat des puissances occidentales. Pour les cas de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, le bon prétexte était de protéger des populations contre des tyrans. Mais combien d’Irakiens, de Libyens, de Syriens ont péri sous les bombes et du fait des guerres civiles, provoquées par les interventions de l’Occident ? La réponse est à rechercher partout sauf dans la presse occidentale, si prompte à taxer les autres de propagandistes. Alors qu’elle est la gardienne d’un ordre totalitaire ne souffrant aucun écart de conduite. Un ordre totalitaire qui ne se refuse rien, si sûr de l’impunité qu’il se paie souvent la légèreté de reconnaitre qu’il s’était trompé, après avoir provoqué des milliers de morts et transformé des pays en trous noirs. La Cour pénale internationale est obligée de regarder ailleurs, surtout du côté de l’Afrique où elle recrute la majorité de ses accusés.
On peut tirer son chapeau à la solidité du pacte qui lie les différents pays occidentaux. Tous pour un et un pour tous. Que la raison du conflit soit valable ou pas. Une belle leçon de solidarité pour les autres peuples à travers le monde et particulièrement les Africains qui continuent de faire les frais de la vieille ficelle du diviser pour régner. Dans une tentative pour isoler le Mali de ses voisins ouest-africains, un député français soutient sans rire que la pression exercée par Paris et ses alliés vise à soutenir les recommandations de la Cedeao sur la transition malienne. La manœuvre consiste à souffler sur les braises de nos dissensions avec l’organisation sous-régionale.
Que la France en soit réduite aujourd’hui à battre le rappel de ses alliés afin de lui éviter de perdre pied au Mali est un retournement de situation proprement pathétique. Dilapider le capital sympathie que l’ex-puissance coloniale s’était taillée en 2013 suite à l’opération Serval, relevait de l’exploit. La France l’a réussi en prétendant intervenir pour rétablir l’intégrité territoriale d’un pays et en même temps faire droit à des velléités irrédentistes d’une infime minorité de la population. Difficile de faire mieux dans l’incohérence. Ce grand écart a conduit l’armée française à faire de Kidal une enclave inaccessible à l’Etat central du Mali. En voulant faire plaisir à leurs « amis touaregs », les soldats français se sont retrouvés devant la mission impossible de faire le distinguo entre indépendantistes et terroristes, entre les bons et les mauvais. Les groupes islamistes ne se sont fait prier pour exploiter la faille et faire de Kidal un sanctuaire terroriste sur lequel règne en maître l’émir Iyad Ag Ghali.
Inutile de compter sur les puissants pour admettre ne serait-ce qu’une once d’erreur dans leur démarche. Or l’architecture de l’intervention de la communauté internationale dans notre pays porte la marque de la plume des diplomates français. Le schéma était le suivant : à Barkhane la traque des terroristes, à la Minusma la stabilisation des zones libérées. Plusieurs années plus tard, la quasi-totalité du territoire est métastasée par la gangrène terroriste. La Minusma ressemble davantage à une ONG géante de développement qu’à une force armée. Qui en est responsable ? Evidemment, ces Maliens forcément corrompus et incapables de se défendre, répond-on invariablement. Alors qu’au moment de dessiner l’échafaudage, « le pouvoir faible de Bamako » – c’était le vocable utilisé dans les médias pour désigner la transition dirigée par Dioncounda Traoré – n’a pas eu voix au chapitre. Dans la jungle de la « communauté internationale », l’absurdité des arguments ne les empêche pas de prospérer. Pour peu qu’ils soient portés par les puissants.
Le Mali devient aujourd’hui, à son corps défendant, un terrain d’affrontement entre l’Occident d’un côté et la Russie de l’autre. La France ne semble pas disposée à battre en retraite au Mali comme elle l’a fait en Centrafrique devant l’avancée des Russes. Il est vrai qu’elle s’est beaucoup plus investie dans notre pays mais avec un résultat mitigé du fait en grande partie des objectifs inconciliables qu’elle s’était fixée. La Russie s’engouffre dans la brèche de l’insatisfaction des Maliens et se donne ainsi l’opportunité de venir titiller les Occidentaux dans leur chasse gardée, leur rendant ainsi la monnaie des menées expansionnistes à ses frontières.
Il appartient aux Maliens de travailler à tirer profit de la diversification des partenaires avec l’objectif de doter le pays d’une armée capable de défendre efficacement le territoire national.
Source : B. TOURE.
L’ESSOR
To make long story short one is to acknowledge that Mali will not be isolated beyond moment necessary for Sahel nations to realign. Mali is not alone. It is nations of Sahel at issue plus conditions are coming that greater good of Negroid Africans will win out. Mali is beginning to quicken it’s safe steps as should have been done decades ago by Sahel nations. Therefore it is essential that with quick steps Mali continue to move in right direction. Sahel nation’s need role model. Mali leadership have made us it.
As for Russia plus Western nations Mali will only become place of contest if we stupidly allow it. After security issue will be business. If we pursue greater good for Negroid Africans with reliable plus trustworthy partners not filled with trickery centered around changes in their leadership Sahel nations will fulfill achieving greater good plus may thereof upgrade their living conditions plus security in aggressive steps plus stages. Only stupidity may stop us or slow us down. We need give no greater consideration to Russia plus West contest but still I chuckle that while west promoted homosexual plus bisexual leadership China plus Russia were creating hypersonic missiles maybe with some Western technology. That is kind of progress may be made when we do not give stupid break for doing wrong. During 1960s while Lyndon Baine Johnson was president of United States many many Americans would not have conceived this day would come. Heterosexual bullies as leaders make adjustments much better as oppose to homosexuals or bisexuals men as leaders. Ha ha ha ha.
Henry Author Price Jr aka Kankan
LES MALIENS QUI SONT EN FRANCE SONT PARTIS D EUX MEMES !!!!!!!!
A LA FRANCE DE LES RENVOYEZ ET ON SAISIRA LES AVIONS AIR FRANCE POUR INDEMNISER NOS COMPATRIOTES !!!!!!!!!!! AFIN QU IL PUISSE CREER ENTREPRISE HEZ NOUS AU PAYS
Pourquoi se victimiser???? C’est le mali qui n’est pas capable de sécuriser ses frontières il y a combien d’étrangers qui sont mort pour le mali ???? alors quand on est fière est digne on ne tend pas la gamelle foutez tous les Français dehors et de prendre vos dispositions de faire revenir tous les maliens qui vivent en France et le compte est bon il faut deux pour un mariage BASTA
SAUF QUE UN EXECUTIF AVERTIT EN VAUT 10
LE MALI N EST PAS LA LIBYE -CES OCCIDENTAUX VERRONT BIENTOT
Au cours de la guerre civile libyenne de 2011, la résolution 1970 du 26 février 2011 de l’ONU, exécutée sous le nom de code américain Unified Protector, met en place un embargo sur les armes à destination de la Libye26 et bloque entre autres les avoirs du régime en place27, tandis que la résolution 1973 instaure une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire de la Jamahiriya arabe libyenne et permet de « prendre toutes les mesures jugées nécessaires pour protéger les populations civiles ». À partir du 31 mars 2011, l’ensemble des opérations sont conduites par l’OTAN dans le cadre de l’opération Unified Protector28.
Intervention militaire de 2011 en Libye
Opération Harmattan Drapeau de la France
Opération Ellamy Drapeau du Royaume-Uni
Opération Odyssey Dawn Drapeau des États-UnisDrapeau de l’ItalieDrapeau de la BelgiqueDrapeau du DanemarkDrapeau de la Norvège
Opération Mobile Drapeau du Canada
Opération Unified Protector NATO flag.svg
Description de cette image, également commentée ci-après
La zone d’exclusion aérienne et les bases aériennes de la coalition.
Informations générales
Date 19 mars 2011, 10 h 00 UTC
31 octobre 2011
Lieu Libye
Issue Victoire de la coalition1
Belligérants
NATO flag.svg OTAN
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Canada Canada
Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau de l’Espagne Espagne
Drapeau de l’Italie Italie
Drapeau de la Norvège Norvège
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de la Roumanie Roumanie
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
Drapeau du Qatar Qatar
Drapeau de la Jordanie Jordanie
Drapeau de la Suède Suède
Flag of Libya.svg Conseil national de transition Flag of Libya (1977).svg Jamahiriya arabe libyenne
Soutien:
Drapeau de la Biélorussie Belarus2,3,4,5,6
Conseillers et spécialistes militaires
Tireurs d’élite
Mercenaires
Ex-combattants du 334th Detachment 5th Regiment
Commandants
NATO flag.svg Charles Bouchard
NATO flag.svg Anders Rasmussen
NATO flag.svg Rinaldo Veri (en)
Drapeau de la France Nicolas Sarkozy
Drapeau de la France Édouard Guillaud
Drapeau du Royaume-Uni David Cameron
Drapeau du Royaume-Uni Stuart Peach
Drapeau des États-Unis Barack Obama
Drapeau des États-Unis Carter Ham
Drapeau des États-Unis Samuel J. Locklear (en)
Drapeau du Canada Peter MacKay
Drapeau du Canada Tom Lawson Flag of Libya (1977).svg Mouammar Kadhafi †
Flag of Libya (1977).svg Saïf al-Islam Kadhafi
Flag of Libya (1977).svg Khamis Kadhafi
Flag of Libya (1977).svg Saadi Kadhafi
Flag of Libya (1977).svg Moatassem Kadhafi †
Flag of Libya (1977).svg Abou Bakr Younès Jaber †
Flag of Libya (1977).svg Saïf al-Arab al-Kadhafi (en) †7,8
Forces en présence
Drapeau de la Belgique Forces armées belges
Drapeau de la Bulgarie Marine nationale bulgare
Canadian Air Command flag.svg Aviation royale canadienne
Naval Ensign of Canada.svg Marine royale canadienne
Drapeau du Danemark Armée de l’air danoise
Drapeau de la France Armée de l’air française
Drapeau de la France Marine nationale
Drapeau de la France Armée de terre
(ALAT)
Drapeau de la Norvège Armée de l’air royale norvégienne
Drapeau des Pays-Bas Armée de l’air royale néerlandaise
Drapeau des Pays-Bas Marine royale néerlandaise
Drapeau de la Roumanie Marine nationale roumaine9
Drapeau du Royaume-Uni Royal Air Force
Drapeau du Royaume-Uni Royal Navy
Drapeau des États-Unis US Navy
Drapeau des États-Unis US Air Force Flag of Libya (1977).svg Forces armées libyennes fidèles à Kadhafi
Milices
Pertes
Drapeau de la LibyeInsurgés libyens :
5 000-10 000 tués (CNT)10
~ 8 000-50 000 blessés (CNT)10
Drapeau de la Libye1 MiG-2311
Drapeau des États-Unis 1 F-15E Strike Eagle (équipage sauf)12Drapeau des États-Unis
1 USAFMQ-8 abattu13,14
Drapeau des Pays-Bas 3 marins néerlandais capturés (relâchés)15
Drapeau des Pays-Bas1 Lynx néerlandais capturé15
Drapeau des Émirats arabes unis 1 F-16 de l’armée de l’air des Émirats arabes unis endommagé16 Flag of Libya (1977).svg Plusieurs centaines de véhicules, pièces d’artilleries et blindés.
Forces aériennes, forces navales et réseau de missiles sol-air longue portée neutralisés
Flag of Libya (1977).svg Indéterminées
1 600 tués au moins, 1 000 blessés
Flag of Libya (1977).svg1 Soukhoï Su-2217
Flag of Libya (1977).svg 5 MiG-2318
Flag of Libya (1977).svg 1 Soko G-2 Galeb19
Flag of Libya (1977).svg 2 Mi-3520
Flag of Libya (1977).svg 1 hélicoptère de type non précisé21
Flag of Libya (1977).svg 200 installations de munition
Flag of Libya (1977).svg 1 074 chars, véhicules blindés, technicals, SAM trans / chargeur de véhicules, camions et autres véhicules détruits ou endommagés
Flag of Libya (1977).svg 212 systèmes de missiles surface-air et canons de DCA détruits
Divers aéronefs détruits ou endommagés
Flag of Libya (1977).svg Nombre inconnu de soldats tués ou blessés (revendication de l’OTAN d’ici le 29 avril)22
Première guerre civile libyenne
Batailles
1re BenghaziEl BeïdaDerna1re TripoliMisrata1re ZaouïaDjebel Nefoussa (1re Dehiba2e DehibaGharyan)1re Brega1re Ras Lanouf1re Ben Jawad2e Ras Lanouf2e Brega1re Ajdabiya2e Benghazi2e Ajdabiya1re golfe de Syrte3e BregaAl JawfFront de Misrata (ZlitenTawarga2e Zaouïa4e BregaFezzanBirak)5e Brega3e Zaouïa2e Tripoli2e Sebha2e golfe de Syrte (Syrte)Offensive de Bani Walid (Tarhounah – Bani Walid)
Intervention militaire de l’OTANOpération Ellamy (Royaume-Uni)Opération Harmattan (France)Opération Odyssey Dawn (États-Unis)Opération Mobile (Canada)
modifierConsultez la documentation du modèle
L’intervention militaire de 2011 en Libye est une opération militaire multinationale sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui s’est déroulée entre le 19 mars 2011 et le 31 octobre 2011, dont l’objectif est la mise en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies23.
Les noms de codes des interventions des armées mandatées par l’ONU sont l’opération Harmattan pour la France24, l’opération Ellamy pour le Royaume-Uni, l’opération Odyssey Dawn pour les États-Unis, l’opération Mobile pour le Canada25 et l’opération Unified Protector pour l’OTAN.
SAUF QUE UN EXECUTIF AVERTIT EN VAUT 10
LE MALI N EST PAS LA LIBYE -CES OCCIDENTAUX VERRONT BIENTOT
Au cours de la guerre civile libyenne de 2011, la résolution 1970 du 26 février 2011 de l’ONU, exécutée sous le nom de code américain Unified Protector, met en place un embargo sur les armes à destination de la Libye26 et bloque entre autres les avoirs du régime en place27, tandis que la résolution 1973 instaure une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire de la Jamahiriya arabe libyenne et permet de « prendre toutes les mesures jugées nécessaires pour protéger les populations civiles ». À partir du 31 mars 2011, l’ensemble des opérations sont conduites par l’OTAN dans le cadre de l’opération Unified Protector28.
EN EFFET -SAUF QUE LE MALI N EST PAS LA LIBYE- UN HOMME AVERTIT EN VAUT 2 UN PEUPLE AVERTIT EN VAUT 20
Intervention militaire de 2011 en Libye
Opération Harmattan Drapeau de la France
Opération Ellamy Drapeau du Royaume-Uni
Opération Odyssey Dawn Drapeau des États-UnisDrapeau de l’ItalieDrapeau de la BelgiqueDrapeau du DanemarkDrapeau de la Norvège
Opération Mobile Drapeau du Canada
Opération Unified Protector NATO flag.svg
Description de cette image, également commentée ci-après
La zone d’exclusion aérienne et les bases aériennes de la coalition.
Informations générales
Date 19 mars 2011, 10 h 00 UTC
31 octobre 2011
Lieu Libye
Issue Victoire de la coalition1
Belligérants
NATO flag.svg OTAN
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Canada Canada
Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau de l’Espagne Espagne
Drapeau de l’Italie Italie
Drapeau de la Norvège Norvège
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de la Roumanie Roumanie
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
Drapeau du Qatar Qatar
Drapeau de la Jordanie Jordanie
Drapeau de la Suède Suède
Flag of Libya.svg Conseil national de transition Flag of Libya (1977).svg Jamahiriya arabe libyenne
Soutien:
Drapeau de la Biélorussie Belarus2,3,4,5,6
Conseillers et spécialistes militaires
Tireurs d’élite
Mercenaires
Ex-combattants du 334th Detachment 5th Regiment
Commandants
NATO flag.svg Charles Bouchard
NATO flag.svg Anders Rasmussen
NATO flag.svg Rinaldo Veri (en)
Drapeau de la France Nicolas Sarkozy
Drapeau de la France Édouard Guillaud
Drapeau du Royaume-Uni David Cameron
Drapeau du Royaume-Uni Stuart Peach
Drapeau des États-Unis Barack Obama
Drapeau des États-Unis Carter Ham
Drapeau des États-Unis Samuel J. Locklear (en)
Drapeau du Canada Peter MacKay
Drapeau du Canada Tom Lawson Flag of Libya (1977).svg Mouammar Kadhafi †
Flag of Libya (1977).svg Saïf al-Islam Kadhafi
Flag of Libya (1977).svg Khamis Kadhafi
Flag of Libya (1977).svg Saadi Kadhafi
Flag of Libya (1977).svg Moatassem Kadhafi †
Flag of Libya (1977).svg Abou Bakr Younès Jaber †
Flag of Libya (1977).svg Saïf al-Arab al-Kadhafi (en) †7,8
Forces en présence
Drapeau de la Belgique Forces armées belges
Drapeau de la Bulgarie Marine nationale bulgare
Canadian Air Command flag.svg Aviation royale canadienne
Naval Ensign of Canada.svg Marine royale canadienne
Drapeau du Danemark Armée de l’air danoise
Drapeau de la France Armée de l’air française
Drapeau de la France Marine nationale
Drapeau de la France Armée de terre
(ALAT)
Drapeau de la Norvège Armée de l’air royale norvégienne
Drapeau des Pays-Bas Armée de l’air royale néerlandaise
Drapeau des Pays-Bas Marine royale néerlandaise
Drapeau de la Roumanie Marine nationale roumaine9
Drapeau du Royaume-Uni Royal Air Force
Drapeau du Royaume-Uni Royal Navy
Drapeau des États-Unis US Navy
Drapeau des États-Unis US Air Force Flag of Libya (1977).svg Forces armées libyennes fidèles à Kadhafi
Milices
Pertes
Drapeau de la LibyeInsurgés libyens :
5 000-10 000 tués (CNT)10
~ 8 000-50 000 blessés (CNT)10
Drapeau de la Libye1 MiG-2311
Drapeau des États-Unis 1 F-15E Strike Eagle (équipage sauf)12Drapeau des États-Unis
1 USAFMQ-8 abattu13,14
Drapeau des Pays-Bas 3 marins néerlandais capturés (relâchés)15
Drapeau des Pays-Bas1 Lynx néerlandais capturé15
Drapeau des Émirats arabes unis 1 F-16 de l’armée de l’air des Émirats arabes unis endommagé16 Flag of Libya (1977).svg Plusieurs centaines de véhicules, pièces d’artilleries et blindés.
Forces aériennes, forces navales et réseau de missiles sol-air longue portée neutralisés
Flag of Libya (1977).svg Indéterminées
1 600 tués au moins, 1 000 blessés
Flag of Libya (1977).svg1 Soukhoï Su-2217
Flag of Libya (1977).svg 5 MiG-2318
Flag of Libya (1977).svg 1 Soko G-2 Galeb19
Flag of Libya (1977).svg 2 Mi-3520
Flag of Libya (1977).svg 1 hélicoptère de type non précisé21
Flag of Libya (1977).svg 200 installations de munition
Flag of Libya (1977).svg 1 074 chars, véhicules blindés, technicals, SAM trans / chargeur de véhicules, camions et autres véhicules détruits ou endommagés
Flag of Libya (1977).svg 212 systèmes de missiles surface-air et canons de DCA détruits
Divers aéronefs détruits ou endommagés
Flag of Libya (1977).svg Nombre inconnu de soldats tués ou blessés (revendication de l’OTAN d’ici le 29 avril)22
Première guerre civile libyenne
Batailles
1re BenghaziEl BeïdaDerna1re TripoliMisrata1re ZaouïaDjebel Nefoussa (1re Dehiba2e DehibaGharyan)1re Brega1re Ras Lanouf1re Ben Jawad2e Ras Lanouf2e Brega1re Ajdabiya2e Benghazi2e Ajdabiya1re golfe de Syrte3e BregaAl JawfFront de Misrata (ZlitenTawarga2e Zaouïa4e BregaFezzanBirak)5e Brega3e Zaouïa2e Tripoli2e Sebha2e golfe de Syrte (Syrte)Offensive de Bani Walid (Tarhounah – Bani Walid)
Intervention militaire de l’OTANOpération Ellamy (Royaume-Uni)Opération Harmattan (France)Opération Odyssey Dawn (États-Unis)Opération Mobile (Canada)
modifierConsultez la documentation du modèle
L’intervention militaire de 2011 en Libye est une opération militaire multinationale sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui s’est déroulée entre le 19 mars 2011 et le 31 octobre 2011, dont l’objectif est la mise en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies23.
Les noms de codes des interventions des armées mandatées par l’ONU sont l’opération Harmattan pour la France24, l’opération Ellamy pour le Royaume-Uni, l’opération Odyssey Dawn pour les États-Unis, l’opération Mobile pour le Canada25 et l’opération Unified Protector pour l’OTAN.
Au cours de la guerre civile libyenne de 2011, la résolution 1970 du 26 février 2011 de l’ONU, exécutée sous le nom de code américain Unified Protector, met en place un embargo sur les armes à destination de la Libye26 et bloque entre autres les avoirs du régime en place27, tandis que la résolution 1973 instaure une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire de la Jamahiriya arabe libyenne et permet de « prendre toutes les mesures jugées nécessaires pour protéger les populations civiles ». À partir du 31 mars 2011, l’ensemble des opérations sont conduites par l’OTAN dans le cadre de l’opération Unified Protector28.
Sommaire
1 Contexte
2 Moyens
3 Avions utilisés par la coalition au 15 avril 2011
3.1 Forces navales
4 Déroulement des opérations
4.1 Observation et supériorité aérienne
4.2 Suppression des défenses aériennes libyennes (SEAD)
4.3 Attaque d’unités au sol
4.4 Actions de surface des navires de l’OTAN
4.5 Guerre psychologique
4.6 Fin de l’intervention
5 Bilan des opérations des forces coalisées
6 Polémiques
6.1 Publication des courriels privés d’Hillary Clinton
6.2 Légitimité de l’intervention
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
Contexte
En mars 2011, durant la révolution libyenne, les combats opposant les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi à celles des rebelles opposés à son régime, auraient fait des milliers de morts29,30. Les insurgés ayant perdu beaucoup de terrain se sont retranchés notamment à Misrata et surtout Benghazi. À la veille de l’assaut final contre cette dernière ville, ils sont alors menacés d’une répression sanglante par le dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne31.
Le 10 mars 2011, le président Sarkozy reçoit à Paris les représentants du conseil national de transition et est le premier chef d’État à reconnaître officiellement cet organe de l’insurrection comme seul représentant de la Libye. Le lendemain, 11 mars 2011, la France, avec le soutien du Royaume-Uni, soumet au sommet de Bruxelles une demande d’instauration d’une zone d’exclusion aérienne. La chancelière allemande Angela Merkel refuse et recueille le soutien d’une majorité des 27 États de l’Union européenne. Le président Sarkozy se retrouve isolé lors du sommet du G8 à Paris. Cependant, au Moyen-Orient, l’Arabie saoudite cède aux velléités du Qatar : le roi Abdallah a un vieux compte personnel à régler avec Mouammar Kadhafi, soupçonné d’avoir été mêlé à un projet d’attentat contre lui, en 2003, à l’époque où il était prince héritier ; et en mars 2009, à Doha, Kadhafi l’a qualifié de « marionnette » des Britanniques et des Américains devant tous ses pairs arabes32. La Ligue arabe demande ainsi l’instauration de cette zone d’exclusion aérienne, ce qui permet au président Sarkozy et à son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé de lancer une bataille diplomatique au conseil de sécurité des Nations-unies. L’avancée des troupes de Kadhafi sur Benghazi est telle qu’un massacre de grande ampleur est annoncé. Le président Obama rejoint le président Sarkozy et le Premier ministre Cameron.
Le 19 mars, deux jours après le vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies instaurant une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire libyen, les pays concernés se réunissent à Paris pour un sommet spécial sur les éventuelles frappes contre les forces gouvernementales. La veille, le régime de Mouammar Kadhafi avait annoncé un cessez-le-feu et la fermeture de leur espace aérien, pour se « conformer à la résolution de l’ONU ». Les opposants au régime estiment qu’il s’agit d’une « ruse » dans le but de gagner du temps. En effet, le régime libyen prétend respecter le cessez-le-feu qu’il avait lui-même décrété, mais les insurgés affirment que les bombardements contre les opposants se poursuivent, à Misrata et Benghazi notamment33. Toutefois, ces affirmations de bombardements de Benghazi ne sont pas avérées34,35.
Le 23 mars 2011 le président Nicolas Sarkozy déclare : « Si Kadhafi était entré dans Bengazhi, Srebrenica à côté serait passé pour un non-événement… L’Europe elle n’avance pas sans l’Allemagne; mais pour la défense, on avance avec les Anglais… Le deuxième objectif de cette opération en Libye, c’est toute la question de nos relations avec les pays arabes réussissant leur marche vers la démocratie… et puis la troisième chose, ce sont les valeurs de la France. Si nous n’avions pas fait ça, ç’aurait été une honte36. »
Moyens
Pays de la coalition
Libye
La France (« opération Harmattan »), le Royaume-Uni (« Opération Ellamy »), le Canada (« Opération MOBILE »), la Norvège, le Danemark, l’Espagne, la Grèce, la Belgique, les États-Unis, la Pologne et le Qatar ont déjà officiellement annoncé qu’ils participeront à l’application de la résolution de l’ONU. Le 24 mars 2011, les Émirats arabes unis ont confirmé leur participation aux opérations en Libye par l’envoi de 12 avions de combat (6 F-16E et 6 Mirage 2000-9)37. Depuis le vendredi 28 mars, des patrouilles mixtes de Mirage 2000-5 français et qataris ont débuté depuis la base aérienne de La Sude située en Crète. Au total, six avions du Qatar et trois appareils français sont alors opérationnels en Crète38. Le coût de l’opération est de 320 millions d’euros pour la France, le plus important contributeur financier de la coalition39.
À la demande de la France, qui ne souhaitait pas l’implication de l’OTAN pour des raisons diplomatiques avec la Ligue arabe, les premiers jours le CAOC (Combined Air Operations Center) de l’OTAN situé à Ramstein en Allemagne coordonnait les opérations aériennes entre le CDAOA (Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes) de Lyon Mont-Verdun et son homologue britannique implanté à Northwood40. À partir du jeudi 31 mars, les opérations de la coalition sont passées sous la responsabilité du CAOC-5 de l’OTAN installé sur la base italienne de Poggio Renatico, à 40 km au nord de Bologne. Son commandant en chef est Charles Bouchard de l’Aviation royale canadienne. Avec son état-major, il est installé dans le Joint Force Command de Naples41.
Les opérations navales sont dirigées depuis le navire amiral de la Sixième flotte américaine basée habituellement à Gaète (Italie) : l’USS Mount Whitney42.
Les forces françaises restent cependant sous le contrôle opérationnel du chef d’état-major des armées françaises et sous le contrôle politique du président Sarkozy43. Les pilotes disposent d’une cockpit delegation qui leur permet de frapper une cible sans nécessité de demander une approbation préalable extérieure, du fait de l’absence de forces militaires alliées au sol44.
Plusieurs pays européens, comme le Portugal, ont refusé d’envoyer des forces militaires45.
Le 7 avril 2011, la Suède rejoint la coalition en envoyant huit chasseurs Gripen et 130 militaires de l’armée de l’air suédoise sur la base aérienne de Sigonella en Sicile46. Cependant, les Gripen s’avérèrent incapables d’effectuer des frappes au sol47. De plus, l’influence de la Suède en Libye en cas d’intervention risque d’être limitée, puisqu’elle ne fait pas partie de l’OTAN. Le professeur Anders Cedergren confirme cette thèse :
« Nous n’avons pas accès au système de gestion de combat utilisé par l’OTAN, appelé Link-16. Il est donc probable qu’on ne nous attribue aucune tâche de combat, mais plutôt la responsabilité de patrouilles ou la recherche de renseignements48. »
Avions utilisés par la coalition au 15 avril 2011
Pays Nombre Notes
Drapeau de la France 72 Début avril 2011, 23 aéronefs sont basés sur la base aérienne Solenzara (Corse), dont 9 Rafales provenant de la BA 113 de Saint-Dizier-Robinson, 8 Mirage 2000 D provenant de la BA 133 de Nancy-Ochey, 6 Mirage 2000-5 de la BA 102 de Dijon-Longvic. Depuis le 19 avril, 4 Mirage 2000-5 et 6 Mirage 2000D transférés de Solenzara sur la base aérienne de La Sude et 5 Rafale à Sigonella49. S’ajoutent à ce dispositif des E3F AWACS opérants de la base d’Avord, 10 Rafale M, 6 SEM, 2 E-2 Hawkeye et 2 C-2 Greyhound50 sur le porte-avions Charles de Gaulle (TF 473) Drapeau de la France51 et 3 hélicoptères de combat Tigre, 3 Puma et 16 Gazelle embarqués ou sur le BPC Tonnerre ou sur le Mistral Drapeau de la France52,53.
Un drone de surveillance Harfang depuis Sigonella à partir du 24 août.
Drapeau des États-Unis 50 Basés en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie54 et sur les bases aériennes de Rota (en) et Morón Drapeau de l’Espagne. À partir du 1er avril 2011 les États-Unis retirent les 40 avions de combat déployés jusqu’alors et ne participent plus qu’aux opérations de surveillance, de soutien (ravitaillement en vol, transport logistique, etc.) et de suppression des défenses antiaériennes ennemies SEAD (en) avec les 50 autres avions. Des frappes au sol sont donc encore effectuées par les avions américains lorsque ces défenses sont activées51.
Drone de surveillance et de combat Predator55.
Drapeau du Royaume-Uni 33 10 avions de combat Eurofighter et 12 Tornados basés sur la base aérienne de Gioia del Colle (en) Drapeau de l’Italie 3 Sentry AEW.156, 1 Nimrod R157, 1 Sentinel R1 (en)58, 2 VC1059, 4 hélicoptères de combat Apache embarqués sur le HMS Ocean (L12).
Drapeau de l’Italie 29 Quatre Tornado, quatre Eurofighter Typhoon60, des AMX61 et autres appareils basés sur la base aérienne de Trapani et Sigonella Drapeau de l’Italie. Le porte-aéronef Garibaldi avec 8 Harrier.
Drapeau des Émirats arabes unis 12 Six Mirage 2000-9 et six F-16E37 basés sur la base aérienne de Decimomannu (en) Drapeau de l’Italie.
Drapeau du Canada 11 Sept CF-1862, deux Aurora CP‑140 basés sur la base aérienne de Trapani63,64, deux Polaris CC‑150 basés sur la base aérienne de Sigonella Drapeau de l’Italie.
Drapeau de la Turquie 7
Drapeau des Pays-Bas 7 Six F-16 et un KDC-1065 basés sur la base aérienne de Decimomannu Drapeau de l’Italie.
Drapeau de la Belgique 6 Six F-16 basés sur la base aérienne d’Araxos Drapeau de la Grèce66.Insignes de l’opération militaire belge en Libye
Drapeau de la Norvège 6 Six F-16 basés sur la base aérienne de Souda Bay Drapeau de la Grèce.
Drapeau de l’Espagne 6 Quatre F-18, un avion de surveillance maritime, un avion de ravitaillement basés sur la base aérienne de Decimomannu Drapeau de l’Italie.
Drapeau du Qatar 6 Six Mirage 2000-538 basés sur la base aérienne de Souda Bay Drapeau de la Grèce.
Drapeau du Danemark 4 Quatre F-1667 basés sur la base aérienne de Sigonela Drapeau de l’Italie.
Drapeau de la Suède 9 Huit Gripen et un C-130 Hercules de ravitaillement en vol soit 130 militaires sur la base aérienne de Sigonela Drapeau de l’Italie68.
Drapeau de la Grèce 3 Deux F-16, un AEWC R-99A.
Forces navales
Lancement d’un Tomahawk par le destroyer USS Barry le 29 mars 2011.
Drapeau de la Belgique Belgique : le chasseur de mines M923 Narcis, classe Tripartite de la Composante marine a été sur zone, relevé ensuite par le Lobelia.
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie : la frégate de classe Wielingen Drazki à partir de mai 201169.
Drapeau du Canada Canada: la frégate NCSM Charlottetown et à son bord un hélicoptère CH-124 Sea King70.
Drapeau de l’Espagne Espagne : une frégate anti-aérienne de classe Álvaro de Bazán (F-100) et un sous-marin de classe Agosta69.
Drapeau des États-Unis États-Unis : le navire amiral de la Sixième flotte des États-Unis USS Mount Whitney, commandant les opérations navales (Odyssey Dawn)71 ; le groupe amphibie de l’USS Kearsarge est sur zone et doit être relevé dans les jours suivants par celui du USS Bataan parti le 23 mars de Norfolk72 ; 2 sous-marins nucléaires d’attaque USS Providence et USS Scranton de la classe Los Angeles ; le sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière USS Florida de la classe Ohio.
Drapeau de la France France : la frégate de défense aérienne Forbin et la frégate antiaérienne Jean Bart sont au large de la Libye depuis le 19 mars. Le groupe aéronaval constitué du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle, de la frégate furtive Aconit, de la frégate ASM Dupleix, du pétrolier ravitailleur Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque a appareillé de Toulon le 20 mars sous le nom de task force 47373. Le BPC Tonnerre a appareillé de Toulon le 17 mai embarquant 19 hélicoptères de combat74. La frégate Courbet a remplacé la frégate Aconit en avril.
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : le HNLMS Haarlem (M853), un chasseur de mines de la classe Tripartite.
Drapeau de la Roumanie Roumanie : la frégate Regele Ferdinand (en) sur zone à partir du 30 avril 201175.
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : les HMS Triumph76, HMS Turbulent77, HMS Cumberland (en)78, HMS Liverpool79, HMS Iron Duke, HMS Sutherland (en)80, HMS Brocklesby (en)81, HMS Bangor (M109) (en)77 et HMS Ocean.
Drapeau de la Grèce Grèce : les forces armées grecques vont contribuer à la zone d’exclusion aérienne avec une frégate et deux hélicoptères.
Drapeau de la Turquie Turquie : le 23 mars, la Turquie met 5 navires et un sous-marin à disposition de l’OTAN82.
A partir du début de l’intervention, la marine libyenne reste au port ou limite ses activités à des patrouilles de garde-côtes83. Cependant le 29 mars 2011, trois petits bâtiments tirant sur des navires de commerce dans le port de Misrata, dont vraisemblablement un patrouilleur de type PV30-LS84, sont mis hors d’usage ou détruits par un P-3 Orion de l’US Navy et des A-10 de l’USAF85. La marine libyenne a tenté de miner le port de Misrata avec plusieurs vedettes rapides dans la nuit du 28 au 29 avril, ce qui a conduit la frégate Courbet à effectuer, officiellement, des tirs de semonce ; une vedette est coulée et le reste du groupe a fait demi-tour mais plusieurs mines ont été trouvées sur zone86.
Article détaillé : Histoire de la marine française.
Comments are closed.