Suite au retard accusé dans la mise en place de l’AIGE : La Modèle Mali craint le non-respect du chronogramme électoral

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Conviant cette fois-ci la presse pour partager le contenu de son rapport hebdomadaire Nº 06, la Modèle Mali a fait un constat de la situation générale du pays. Lequel est inspiré sur les consultations de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution ; le processus de mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), au niveau national et  la difficile équation de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. C’était le mardi dernier à l’hôtel Maeva de Bamako.

Dans  ce rapport, il ressort du contexte politique, qu’il y a une dissidence au sein du M5-RFP, avec des membres fondateurs dudit mouvement originel. Ceux-ci disent ne plus reconnaitre, l’actuel Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maiga comme président du Comité stratégique. A cet effet, il ont mis sur les fonts baptismaux un nouveau mouvement dénommé, M5-RFP Mali kura, présidé par Koniba Sidibé. Dans ce rapport, il est aussi évoqué l’affaire du marché public dit « Paramount » relative à l’acquisition des matériels militaire. Dans celle-ci, des anciens dignitaires du régime défunt cités, ont pondu des communiqués pour réclamer leur innocence. De même, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, a tenu une conférence de presse pour demander la nomination d’un Premier ministre non-partisan, consensuel, compétent et  intègre.

Quant au contexte électoral,  la Modèle Mali a constaté  que le processus de mise en place de l’AIGE au niveau national souffre de vices de procédure. Pour elle, par rapport au mode de désignation des membres, l’État est en train de violer la loi électorale. Et le même constat a été fait par certains partis et regroupements politiques dont Ensemble pour le Mali (EPM). « Le retard dans la mise en place de l’AIGE au niveau national, prévue pour le 13 juillet 2022 et non encore effective, risque de compromettre le respect du chronogramme  électoral communiqué à la CEDEAO,  pour la levée des sanctions sur le Mali » a déploré la Modèle Mali.

Pour les réformes constitutionnelles annoncées, la Modèle Mali reste stupéfaite devant le refus de l’Adema et de la Codem, de participer à la rédaction d’une nouvelle Constitution. Pour que ce projet puisse bénéficier  d’une large adhésion,  la Modèle Mali exhorte la Commission à travailler davantage avec les partis politiques.

La situation sécuritaire, les droits de l’homme et l’Accord de paix, issu du processus d’Alger ont été également abordés dans le rapport.

Comme pour les rapports précédents publiés, la Modèle Mali a formulé des recommandations sur : le consensus ; le respect des dispositions de la loi électorale ; la poursuite des efforts de sécurisation des personnes et de leurs biens ; le respect des droits de l’homme et le dialogue franc et sincère entre les signataires de l’Accord pour la paix.

A noter qu’au présidium de cette conférence de presse, il y avait : Dr Ibrahima Sangho, chef de mission Modèle Mali, Abdoulaye Guindo de Doniblog, Mamadou  Lassine Diarra du consortium ELE et Mme Adam Dicko de l’AJCAD.

Diakalia M Dembélé

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