Avec le projet de loi modifiant la loi électorale et sans l’annoncer de façon formelle, le gouvernement est dans la mouvance du report des élections.
Mercredi dernier, le gouvernement a adopté un projet de loi portant modification de la loi électorale. Si on s’en tient à l’esprit de ce projet de loi, l’on est en droit d’affirmer que les Maliens ne seront pas appelés aux urnes aux dates indiquées.
Rien qu’en se basant sur le passage qui dit que «…au respect du délai de mise en place des Coordinations de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections que la loi fixe à six mois avant les élections », l’on peut d’or et déjà conclure que ni le referendum prévu pour mars prochain, ni les municipales pour juin et les législatives ne se tiendront.
Le conseil des ministres a évoqué d’autres obstacles qui rendent impossible la tenue des élections « La mise en œuvre du chronogramme publié pour le référendum et les élections générales, tous prévus au cours de l’année 2023, sauf l’élection du Président de la République, dont le premier tour doit avoir lieu le dimanche 4 février 2024, révèle quelques contraintes relatives, notamment « …la nécessité de mettre à jour le fichier électoral suite aux actions d’organisation territoriale ou administrative ; à l’institution de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée comme carte d’électeur, en substitution à la carte d’électeur biométrique ; à la correction d’erreurs matérielles… ».
Hamidou B.Touré