Soutien à l’Action Gouvernementale : IBK et le PM peuvent compter sur le CSAG et Makan Diarra

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IBK et le PM Abdoulaye Idrissa Maiga

« C’est, dit-on, dans les moments difficiles qu’on reconnaît ses vrais amis. » Et, dans ces moments de turbulence que connaît notre pays, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, son Premier ministre, Abdoulaye Ibrahim Maiga et l’ensemble du gouvernement peuvent compter sur le soutien indéfectible du Comité de soutien à l’action gouvernementale (CSAG). Un mouvement de jeunes de la Commune I du District de Bamako, dont le Centre multifonctionnel de Doumanzana a abrité, le samedi 15 avril dernier, le lancement des activités. 

D’entrée, le Président du CSAG, Makan Diarra, a tenu à clarifier les choses. Son mouvement n’est nullement inféodé au régime. Il est plutôt un mouvement patriotique, qui entend inscrire son action dans la durée et ce, quel que soit le régime en place. « Nous sommes un mouvement d’ensemble. Notre démarche est une démarche citoyenne, qui se démarque de toute coloration politique et politicienne. », jure celui qui est également inspecteur des impôts.

Pour Makan Diarra, soutenir l’action gouvernementale n’a rien de complaisant quand on sait que ceux qui nous gouvernent sont le plus souvent nos élus et nos proches. Il estime également que tout n’est pas sombre dans le tableau. Car le gouvernement malien fait de son mieux malgré la conjoncture internationale et malgré le contexte politico-sécuritaire national et sous-régional.

En effet, de l’augmentation générale des salaires de 20% de 2015 à 2017 et la réduction de l’ITS, la réalisation d’infrastructures dans les secteurs de l’eau, de la route, de l’électricité… et l’augmentation substantielle des budgets de l’Agriculture et de la Recherche scientifique, en passant par les nombreux et salutaires efforts pour une sortie définitive de la crise (mise en œuvre de l’accord pour la paix, conférence d’entente nationale, etc.), le gouvernement a consenti des efforts louables pour soulager le peuple malien.

Makan Diarra et son mouvement appellent alors le peuple à plus de patience : des lendemains meilleurs l’attendent. Mais dans sa démarche citoyenne, le CSAG se veut le plus objectif possible en se montrant également critique vis-à-vis du gouvernement qu’il appelle à plus d’actions concrètes.

Makan Diarra estime en effet que « le gouvernement doit trouver une solution au chômage des jeunes, renforcer le dialogue social pour ramener la paix et la stabilité sur l’ensemble du Territoire et relancer l’économie à travers l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens mais également à entreprendre des réformes économiques et institutionnelles visant à renforcer la décentralisation et le transfert effectif des ressources aux collectivités territoriales. »

Bakary M. Kéita, Secrétaire Général du CSAG, a décliné les objectifs du mouvement qui sont entre autres d’informer l’opinion nationale et internationale sur l’action gouvernementale, de sensibiliser toutes les couches sociales sur le programme gouvernemental, de rassembler les fils et les filles de la Nation autour de la République, d’aider les autorités à aider le peuple, de consolider les acquis économiques et de faire des propositions de solutions en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. M. Kéita a également présenté les membres du bureau, essentiellement constitués de jeunes de la Commune I du District de Bamako.

Outre Makan Diarra et Bakary M. Kéita, Adama Dembélé occupe le poste de secrétaire administratif, Adama Koné est à l’organisation, Abraham Traoré à l’information et notre confrère d’Africom TV, Mohamed Traoré à la jeunesse et aux sports.  Le parrain du mouvement est Paul Traoré.

Rappelons que la cérémonie de lancement du CSAG s’est déroulée en présence de personnalités de la Commune I dont le Major Ibrahima Alpha Touré de l’armée de l’air.

Habi Kaba Diakité

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3 COMMENTAIRES

  1. Encore d’autres opportunistes. Le Président à été plébiscité en 2013 par les maliens sans le CSAG qui n’est que l’ombre de lui même.

  2. Le président a besoin du soutien de tous les maliens afin de poursuivre son programme de développement. Sa vision pour l’émergence et le développement du Mali est perceptible à tous les secteurs de notre pays tels que l’agriculture, la sécurité, l’économie.

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