Sous contrôle des séparatistes depuis les évènements de mai 2014 : La ville de Ménaka reprise par les forces patriotiques

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Une vue de Menaka

Selon des sources concordantes, ce sont les séparatistes qui ont d’abord déclenché les hostilités en attaquant les positions des mouvements de la plateforme à une quarantaine de kilomètres de Ménaka. Ce, alors qu’ils étaient en mission de sensibilisation en vue de la signature finale de l’accord de paix prévue le 15 mai prochain à Bamako.

Cependant, la riposte des forces patriotiques a été foudroyante. Elles n’ont laissé aucune chance aux séparatistes qui n’ont eu d’autre choix que de fuir la ville sans grande résistance. D’ailleurs, les mouvements de la plateforme ont même dépêché sur les lieux des renforts pour mieux assurer leur contrôle de la ville. Certes, il est encore difficile d’établir un bilan exact de ces affrontements, toujours est-il que des sources font état de morts, de blessés et de prisonniers dans les rangs des séparatistes. Ces derniers auraient même laissé sur place des armes et des vivres.

Par ailleurs, c’est surtout la position de la MINUSMA qui a étonné plus d’un. Réunis avec les membres de la plateforme, une source a affirmé que des responsables de la MINUSMA leur auraient intimé l’ordre de quitter la ville de Ménaka. Ils leur auraient rappelé que les séparatistes ne sont qu’à une quarantaine de kilomètres de la ville et qu’ils sont mieux armés que leurs rivaux de la plateforme. Jointe par nos soins, une source de la MINUSMA n’a pas souhaité faire de commentaire. Il faut dire que ce discours des responsables de la mission onusienne est très étrange, car tout le monde sait aujourd’hui que les séparatistes sont en perte de vitesse et qu’ils sont incapables de reprendre quelque localité que ce soit.

Comme en témoignent les nombreux revers militaires qu’ils ont subis dans leurs tentatives désespérées de prendre aux mouvements de la plateforme le contrôle de la localité de Tabankort, située à 200 km au nord de Gao. Du reste, n’eûssent été les menaces des casques bleus et des soldats de l’Opération Barkhane, les mouvements patriotiques allaient même signer leur entrée à Kidal.

Par ailleurs, il convient aussi de rappeler que depuis la chute de la ville de Ménaka sous le contrôle des séparatistes à la faveur des évènements de mai 2014, les habitants ont soumis à toutes sortes de privations et d’exactions  terroristes. Les services sociaux de base ne sont plus assurés.

Il nous revient que les militaires maliens, qui étaient cantonnés depuis ces tristes évènements, ont commencé à sortir pour aider les mouvements patriotiques dans la sécurisation de la ville de Ménaka. On apprend en outre que la population entend organiser une grande marche ce mardi devant le camp de la MINUSMA pour lui demander de ne rien tenter qui puisse favoriser le retour des séparatistes dans la ville.

Reste à savoir l’attitude qu’adoptera le gouvernement de Bamako face à cette nouvelle situation qui conforte le rétablissement de l’unité et de l’intégrité du territoire national.

  Massiré Diop

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3 COMMENTAIRES

  1. Quand on lit : “…Reste à savoir l’attitude qu’adoptera LE GOUVERNEMENT DU MALI face à cette nouvelle situation qui conforte le rétablissement de l’unité et de l’intégrité du territoire national….”.

    B.ORDEL de merd.e !!
    on dit le ” LE GOUVERNEMENT DU MALI”.

    Franchement certains journalistes maliens sont vraiment des nullards qui ne font que copier/coller les ragouts de certains étrangers.

    C’est vraiment lamentable.

  2. Quand les rebelles attaques l’arme’e Malinnnes on ne dit rien mais quand l’arme’es reguliere attaques les rebelles c’est la MINUSMA qui demande a l’armee de quitter le lieu. ces ipocrite de de MINUSMA.

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