Le Premier ministre, chef du gouvernement, Modibo Keïta a lancé, mardi 13 décembre 2016 au Palais de la culture de Bamako, les travaux du Forum «Genre et Développement» Afrique-France. Placé sous le thème : «l’entrepreneuriat féminin dans le domaine de l’agro-business ; clé de l’émergence du continent », ce rendez-vous de trois jours regroupe près de trois cents acteurs du développement et de l’entreprenariat dans le secteur de l’agro-business. Les participants sont venus d’Afrique, de France et d’ailleurs.
Le Mali accueillera en janvier 2017 le 27ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique et de France. Cette rencontre est une opportunité à saisir pour les femmes, les jeunes, les opérateurs économiques et les élus. En vue de mobiliser les groupes cibles suscités, autour de leurs objectifs, dans le cadre du sommet, sont organisés quatre fora dont celui sur ‘’Genre et Développement’’. Ainsi, ce rendez-vous consiste à consolider la participation des femmes à l’émergence économique de l’Afrique; réfléchir sur les outils pour une autonomisation socio-économique effective des femmes; réfléchir sur l’impact de l’environnement et des facteurs climatiques sur les activités agricoles des femmes entrepreneures; réfléchir sur l’accès de la femme à la propriété foncière; prendre en compte le rôle de la femme entrepreneure dans la réalisation des ODD; réfléchir sur les pistes de renforcement des capacités managériales des femmes entrepreneures dans le domaine de l’agro-business, offre de services de santé et énergie; apporter une contribution des femmes aux thématiques du sommet; mettre en exergue les questions du dividende démographique et proposer des solutions; rédiger une adresse aux Chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet Afrique-France.
A l’ouverture des travaux, le président du Comite national d’organisation du sommet
Afrique-France, Abdoullah Coulibaly, a précisé que les fora constituent le levain intellectuel et scientifique de notre stratégie de mobilisation sociale pour le sommet. De son point de vue, il s’agit d’aller à l’écoute des acteurs qui créent les emplois, les richesses et la croissance. Il est question, selon lui, d’aller à leur écoute sur leurs préoccupations et leurs besoins pour recenser leurs suggestions à soumettre à la très haute attention des Chefs d’Etat et de gouvernement. La tenue du présent forum, dit-il, sera un champ-école pour déceler les failles et les insuffisances à corriger dans le dispositif organisationnel et sécuritaire, avant le sommet dédié au partenariat pour la paix et l’émergence.
Mme Maïga Sina Damba, présidente de la Commission d’organisation du forum, regrette que des femmes soient confrontées à des contraintes liées à l’accessibilité et la disponibilité des structures d’appui et de conseil. Selon elle, des problèmes de qualité, de compétitivité et de conservation des produits devront aussi être pris en compte.
A son tour, Dr Maxime Houinato, Représentant résident ONU-Femmes, dira que les femmes ont toujours constitué la pièce fondamentale de l’économie dans plusieurs domaines. Il déplore qu’à ce jour les femmes aient des difficultés d’accès aux financements, à la terre et aux nouvelles technologies.
Mme Evelyne Decorps, Ambassadrice de France au Mali, dira qu’il ne faudra pas que le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes soit un grand mot.
Pour sa part, Mme Sangaré Oumou Bah, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, dira que beaucoup de chantiers sont en perspective dans le cadre de la promotion de la femme. Il s’agit notamment du programme national pour la plateforme de lutte contre la pauvreté; le programme karité; le fonds d’appui à la femme et l’épanouissement de l’enfant; l’appui aux femmes opératrices économiques; l’accès à la terre; la prise en compte de la femme dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques; et la loi sur le respect du genre dans les instances de décisions. En outre, elle en appelle à la mise en œuvre de toutes les recommandations issues des travaux du forum.
Le premier ministre Modibo Keïta a profité de l’occasion pour inviter les femmes à travailler, car selon lui, seul le travail nous éloigne de tous les vices.
Par ailleurs, durant trois jours, les participants vont échanger sur plusieurs thématiques. Il s’agit de: ‘’état des lieux de l’entreprenariat féminin dans l’agro-business en Afrique’’; ‘’les impacts des crises économiques et sécuritaires sur le développement de l’entreprenariat féminin; ‘’genre et dividende démographique en Afrique’’; ‘’la mise en œuvre des politiques foncières: défis et contraintes pour les femmes africaines’’; ‘’genre et entrepreneuriat’’; ‘’éducation et entreprenariat féminin’’; ‘’femmes, energy, environnement et entreprenariat’’; ‘’accès au financement pour le développement de l’entrepreneuriat féminin’’.
Ibrahim M.GUEYE
SOMMET FRANCE -L’ETRE HUMAIN PAR EXCELLENCE .Tout l’imaginaire de l’africain est designee par l’autre .En Afrique ne nous laissons pas etre nommee par d’autre .
Non seulement l’imaginaire de l’africain est occupé par l’autre.
Maus aussi sa monnaie (pour une partie de nos pays), sa parole (les francofolies et conneriefolies…), sa vision du monde, sa vision religieuse, ses richesses etc… sont aussi occupés pas l’autre!!!
Il ne reste à l’africain que son boda.
Même là encore, l’africain préfère suivre le boda blenin des toubaboudens, surtout les africains francofous!
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