On note qu’il y a eu plusieurs morts dans les rangs des FAMa et des donzos, ainsi que des dégâts matériels importants au cours de récents accrochages avec les groupes armés terroristes, notamment à Boni.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) a animé hier jeudi 2 septembre sa conférence de presse mensuelle, en présence de son Directeur, colonel Souleymane Dembélé, du Directeur central des services de santé des armées (Dcssa), colonel-major, Mohamed Alpha Diaw.
Dans son exposé sur les opérations militaires et les attaques terroristes ayant visé les FAMa ou les civils, il est surtout revenu sur l’attaque meurtrière de quatre villages de la commune de Ouatagouna, le 8 août dernier, ayant causé la mort de 52 civils, 6 blessés et des dégâts matériels (plusieurs engins à deux roues calcinés). Il a indiqué que des opérations de ratissage sont en cours dans la zone afin d’enrayer la menace terroriste et de traquer les auteurs de cette tuerie. Il a également été question des accrochages survenus, le 8 août, entre les groupes terroristes et les chasseurs «donzos» dans le secteur de Dlonguebougou (région de Ségou). Au cours desquels 16 chasseurs ont été tués et beaucoup d’autres blessés. Les accrochages sont devenus réguliers entre chasseurs et groupes terroristes dans cette zone, courant fin juillet et début août.
Le bilan de l’attaque à la voiture piégée contre un convoi de l’Armée, le 19 août, entre Boni et Nokara, s’est alourdi, passant de 15 à 17 morts et 32 blessés. Quelque 10 véhicules ont été emportés et quatre autres détruits. Ajoutons que, toujours dans le secteur de Boni, deux militaires ont trouvé la mort, le mercredi 1er septembre, dans une attaque aux engins explosifs improvisés (EEI).
Adama TRAORÉ