Dire que le Mali est dans une situation difficile est une lapalissade ; la crise est même sans précédent dans l’existence de ce pays à l’histoire millénaire. Ballotté entre une situation sécuritaire précaire sur toute l’étendue du territoire national, une crise économique et financière endémique, un front social latent et/ou en ébullition, et une forte demande sociale, le Mali est tout simplement au bord de l’abime.
Face à cette situation, exacerbée par la gestion catastrophique du président Ibrahim Boubacar Kéita, on constate malheureusement la démission collective des Maliens. De la société civile aux partis politiques, jusqu’au citoyen lambda, tout le monde semble résigné au sort qui frappe le pays et le peuple tout entier. Or, aujourd’hui, on a besoin d’un réveil collectif, de bonnes pratiques politiques et d’un sursaut national pour sauver le pays.
Tout va de l’envers au Mali ; un pays jadis cité en exemple en Afrique et à travers le monde pour les guerres héroïques sous ses anciens empires, sa lutte d’indépendance, son riche patrimoine culturel et artistique, son modèle de démocratie, mais aussi pour son hospitalité légendaire, sa culture de la paix et du vivre ensemble. Aujourd’hui, tout ce trésor ne semble être qu’un lointain souvenir, dilapidé non seulement par le comportement des Hommes, mais aussi par la mauvaise gouvernance publique.
Si la vraie descente aux enfers du pays a commencé avec le coup d’Etat de mars 2012 qui a anéanti plus de vingt ans d’efforts de développement et d’acquis démocratique, la Transition de Dioncounda Traoré avait pu remettre (ne serait-ce que partiellement) le Mali sur les rails, avec une intégrité territoriale recouvrée et des institutions élues.
Plébiscité par les Maliens comme étant l’Homme de la situation, ou encore le sauveur, le président Ibrahim Boubacar Kéita se devait doublement de sauvegarder ces acquis et les consolider d’une part, et entreprendre un redressement ou une véritable relance économique d’autre part. Et cela passe incontestablement par la bonne gouvernance. Or, ce fut, et c’est encore le talon d’Achille de Ibrahim Boubacar Kéita.
Avec IBK, le Mali semble plongé dans un sommeil sans fin. Par sa propre faute à lui et à lui tout seul. Comment ?
Ressources humaines mises à l’écart
D’abord, la mauvaise gouvernance a été instaurée comme mode de gestion des affaires publiques. La famille, les amis, les alliés, les affidés et (seulement) quelques rares compétences sont placés dans les hautes sphères de l’Administration malienne où ils agissent comme des « protégés » du Chef. Conséquence : détournements, surfacturations, malversations à ciel ouvert. Autre conséquence : les ressources humaines de qualité sont mises à l’écart, d’autres se retirent ou se rétractent pour etre loin de cette comédie, si ce n’est cette tragédie.
Ensuite, au lieu d’amorcer un redressement économique pour soulager la souffrance de ses compatriotes, la gestion d’IBK a précipité ceux-ci dans le gouffre. Et pour cause : les ressources financières qui auraient du etre injectées dans le développement et la gestion du quotidien des Maliens ont été allouées à l’achat d’un avion présidentiel et d’équipements militaires (qu’on ne voit toujours pas).
Ces fonds détournés de leur vraie destination ont installé une crise financière et économique qui a paralysé l’administration et, surtout, assommé les Maliens. Aujourd’hui, « le Malien tire le diable par la queue ». Personne ne dit « Al hamdou lillahi ! » (traduction : Dieu merci !).
Enfin, IBK a perdu le nord du Mali. Il a offert Kidal (une ville remise dans le giron malien par Dioncounda, avec un gouverneur et une administration complète, plus le drapeau malien qui flotte partout) aux rebelles sur un plateau d’or, en cautionnant la visite de Mara du 17 mai 2014, un épisode douloureux qui a couté tant de vies civiles et militaires. Au-delà de Kidal, c’est la quasi-totalité des régions du nord qui sont sous le contrôle ou la menace des rebelles et djihadistes. Ceux-ci étendent leurs tentacules jusqu’au centre et au sud du pays en instaurant une insécurité chronique dans les régions de Ségou et Mopti. Attaques, braquages, enlèvements d’animaux, assassinats et autres formes de violences constituent le lot quotidien du vécu des populations du Macina, du Mena, du Farimaké, du Guimballa, du Séno, du Kounari etc. Les habitants de Nampala, Diabaly, Niono, Ténenkou, Youwarou, Léré, Douentza, Hombori…vivent dans une peur bleue.
Le Mali est atteint…
Cette situation sécuritaire pose la problématique de l’intégrité territoriale et de la paix qui se discute actuellement à Alger autour des pourparlers inclusifs inter maliens.
Aujourd’hui, le Mali est atteint jusque dans ses fondements ; son indépendance économique compromise ; son indépendance politique mise en jeu ; son intégrité territoriale menacée avec le risque évident de partition, notamment le cas de Kidal.
Face à un tel tableau, extrêmement sombre, les Maliens de tous les bords donnent l’impression de croiser les bras et de laisser le destin suivre son cours. C’est la démission collective. La fatalité !
La société civile, aujourd’hui encore plus qu’hier, n’a jamais joué son véritable rôle. Au contraire, elle courtise le pouvoir, le caresse dans le sens du poil même quand il ne le faut pas. Quand ça va, elle est toujours au chevet de l’Etat ; mais quand ça chauffe, elle devient muette comme carpe. Sa dernière trouvaille ? Effectuer des missions à l’extérieur (faire des promenades de santé) pour le compte de l’Etat, des missions vides de tout contenu. Le pays est laissé à son sort.
Les partis politiques ne sont pas présents sur la scène pour venir au secours du pays et du peuple. L’opposition a eu de la matière à gogo (scandales à répétition, mauvaise gouvernance, marasme économique, crise financière, incapacité du président à résoudre le problème du nord…), mais elle n’a pas su saisir la balle au bond, afin d’amener (obliger) le président à redresser la barre. Elle s’est fendue en dénonciations infructueuses qui n’ont eu aucun effet sur le chef de l’Etat. Aujourd’hui, elle a baissé pavillon. Le pays est laissé à son sort.
Les populations sont tout aussi improductives que la société civile et les partis politiques. Depuis le début de la crise, les concitoyens se sont limités aux grognes et aux plaintes sans lendemain. Et, maintenant que la situation est pourrie, chacun s’est recroquevillé sur lui-même, s’en remettant à Dieu. Le pays va à vau-l’eau, c’est un constat général.
Cette démission collective peut s’avérer fatale pour le Mali, pour ses dirigeants, pour ses fils, pour l’ensemble du peuple. Il faut sonner le réveil.
La rédaction
L’unique raison pour laquelle ce grand peuple à l’histoire millénaire est tombé si bas est l’islamisation du pays. Hors si on ne s’attaque pas au source d’un problème on tournera toujours en rond sans jamais trouver la solution. L’Islam, est non seulement incompatible avec le progrès, elle détruit toutes les valeurs fondamentales dans la région du monde conquît.
@la Rédaction de l’Aube.Vous pensez qu’IBK est un magicien ou quoi? Et puis foutez la paix à SANOGO! Son coup d’état avait déjà trouvé le pays OCCUPE par AQMI. Quand la France avait décidé de faire dévier la trajectoire du Rallye pour “insécurité” au Mali, est ce que c’était sous SANOGO? Vos politiciens véreux d’après 26 mars ont plongé le pays dans l’abîme et vous voulez accuser les autres? La crise économique actuelle, vous pensez que c’est le Mali seul qui la subit? Arrêtez de rêver! La vérité c’est que c’est vos “démocrates” d’après GMT qui se sont enrichis sur le dos de notre peuple qui ont inventé et entretenu la spéculation foncière et des vols et corruption…qui ont fait que le citoyen n’a plus confiance aux politiciens, c’est pourquoi les gens du nord ont pris les armes! 👿
IBK n’est pas un dieu pour pouvoir changer automatiquement la destiné du peuple.Mais il a bien promit aux maliens de finir avec cette crise cyclique qui a longtemps fragilisé la stabilité de ce pays.
c’est nous mêmes qui créons la méfiance et des cauchemars sinon IBK se trouve sur droite ligne.
La cohésion du peuple devait se faire prioritairement autour de la crise du nord,et nous estimons que l’opposition à cause de son désaveu vis à vis du pouvoir s’est abstenu de toute forme participation concernant des sujets d’intérêt national.
Le gouvernement est seul dans sa lutte,et c’est une bataille dont nul ne saurait promettre une période précise de fin.
Qui de l’opposition pouvait promettre aux maliens d’en finir à un moment bien précis?
Triste réalité 😳
IBK est puni par le bon DIEU car il a juré devant dieu et tous les maliens de n’avoir pas détourné l’argent de l’ETAT lors des campagnes présidentielles ce qui est faux 🙄 . aussi il a mis les musulmans sur une fausse piste.
IBK ne pourra pas casser un œuf dans ce pays tant qu’il détient le Général Amadou Haya SANOGO en prison sur la base de l’injustice, de la HAINE et de la Discrimination. La preuve, depuis qu’il a arrêté Haya, il n’a pu rien fait de concret et d’appréciable dans ce pays. Il n’a fait qu’encaisser des HUMILIATIONS à travers ses propres hommes. L’AFFAIRES DE BOIENG, SURFACTURATION, TRAHISON de l’ex ministre de la défense (Soumeilou Boubeye Maiga) et une OPPOSITION sans légitimité ni dignité qui ne fait que le ridiculiser. C’est très grave. A tel point que lui-même il accuse la majorité présidentielle de ne pas faire son travail. IL n’a rien vu d’abord. Il a intérêt à libéré HAYA, si non ses malheurs continueront jusqu’à la fatalité. Tu ne peux pas libérer des Djihadistes qui ont tué des gardiens de prison à Bamako et qui ont tué au nord et prétendre dire que NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI !!! Non IBK, on ne trompe pas l’homme du 21ème siècle, mais on reste franc avec lui. En tout cas, si AMADOU HAYA SANOGO et CAMARADES ne sont pas libérés, nous demanderons à DIEU de rendre sa justice qui ne laisse personne, ET CE SERA MIEUX pour le MALI !!!
C’est dû essentiellement aux comportements incohérents d’IBK lui même. Il suffit qu’il pose des actes clairs et transparents afin d’éviter cette démission collective.
Tant qu’il y a une crise de confiance entre IBK et son peuple rien, rien, rien ne marchera. Que IBK cesse de faire le contraire de ses paroles, cela grandit le fossé entre IBK et son peuple.
c’est nous mêmes qui créons la méfiance et des cauchemars sinon IBK se trouve sur droite ligne.
La cohésion du peuple devait se faire prioritairement autour de la crise du nord,et nous estimons que l’opposition à cause de son désaveu vis à vis du pouvoir s’est abstenu de toute forme participation concernant des sujets d’intérêt national.
Le gouvernement est seul dans sa lutte,et c’est une bataille dont nul ne saurait promettre une période précise de fin.
Qui de l’opposition pouvait promettre aux maliens d’en finir à un moment bien précis?
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