Le nommé Harouna Ouattara, tailleur domicilié à Sanoubougou, Cercle de Sikasso, âgé de 28 ans, s’adonnait à cœur joie à des actes de pédophilie sur la personne de la petite Assétou Drabo, âgée de 7 ans jusqu’à ce qu’il soit pris. En effet le 1er Avril 2007, Binta KEITA constate des comportements anormaux chez sa fille de 7 ans, notamment dans sa démarche. Pour comprendre, elle soumet sa fille à un interrogatoire musclé. Elle découvre alors que c’est Harouna OUATTARA, le voisin tailleur qui entretenait des relations contre nature avec sa fille. Harouna coincé passe lui- même aux aveux et présente ses s’excuses au père de la petite. Effarouché par le comportement indécent de Harouna, celui-ci saisit aussitôt la police. Il est alors arrêté et conduit au commissariat de Sikasso. A toutes les étapes de la procédure, il reconnaitra les faits. Ainsi, il est mis en prison le 5 avril 2007.
Le lundi 25 octobre, il comparaissait à la cour d’appel pour répondre de son crime. Les débats étaient dirigés par Monsieur Amadou Ba. Le banc du ministère public était occupé par Monsieur Cissé, Président du tribunal de Ségou. A la question du Président s’il reconnaissait les faits, il répondra par oui. Il dira que tout partira du jour ou la victime est venue solliciter ses services pour rafistoler le pan déchiré de sa robe. Ce jour là, voyant la petite Assétou débarrassée de sa jupe va réveiller ses instincts pervers. Surtout qu’elle devrait rester avec lui pour cause de pluie. Il en profita pour la faire asseoir sur ses genoux, pour ensuite proposer à la fille de se rendre dans sa chambre. Là, il procède aux attouchements sexuels frottant son sexe sur les seins jusqu’à éjaculation. Etant entendu qu’il est revenu à ses dernières extrémités, quand la pénétration sexuelle maintes fois tentée était devenue impossible. Par la suite et à plusieurs occasions, ce fut les mêmes attouchements ponctués d’actes de pénétration sexuel. Il dira pour conclure qu’il s’était limité à de simples attouchements après des pénétrations impossibles. Sa thèse n’arrivera pas à faire dormir la cour. En effet , selon le ministère public, l’expertise médicale faite atteste des lésions relevées sur la victime Assétou DRABO qui se traduisent par des fissures périnéales, une défloration hyménale, un vagin plus large par rapport à l’âge de la victime ayant l’aspect d’un vagin qui a déjà subi plusieurs pénétrations de glande. Le ministère public affirmant que les éléments constitutifs de la pédophilie étant largement établis à l’encontre de Harouna OUATTARA celui-ci doit être sanctionné sévèrement. Son avocat, tout en plaidant coupable, va demander des circonstances atténuantes pour son client. Chose qui ne sera pas entendue par la cour, car après les débats, Harouna Ouattara sera déclaré coupable de pédophilie sur une fillette de 7 ans. Il sera condamné à 7 ans de prison fermes.
Guindouss
Cour d’assises
Dagaba prend 3 ans fermes pour avoir tué son épouse
La journée du 10 avril 2009 restera, à jamais, marquée dans la mémoire de Zoumana Coulibaly. En effet, sa mère venait de se faire tuer par son père, après qu’elle ait essayé de le défendre contre ce dernier. Les faits se sont déroulés à Bougoulafara, commune rurale de Sido, cercle de Bougouni. Ce jour là, une bagarre agrémentée d’injures éclata dans la famille DAGABA COULIBALY entre Zoumana COULYBALY et sa marâtre Djénèbou SAMAKE. Informé de la situation, le chef de famille en la personne de Dagaba COULIBALY, prendra partie pour sa seconde épouse bien aimée en traitant son fils de chien. Se sentant visée, la mère de zoumana, en la personne de Sokona rétorqua en affirmant que l’auteur de l’injure est aussi un chien, puisqu’ étant le père de Zoumana. Aveuglé par cette injure de sa première femme, Dagaba s’empare d’un couteau et l’enfonce dans le cou de sokona. Aussitôt, elle s’écroule et rend l’âme des suites de ses blessures avant même d’être évacuée à l’hôpital. Informée, la gendarmerie procède au constat et arrête Dagaba. Il reconnaitra les faits qui lui sont reprochés tant à l’enquête préliminaire que devant le magistrat instructeur. Ainsi, il est mis au frais à la maison d’arrêt de Bougouni, jusqu’à la journée du mardi 26 octobre 2010, où, il comparaissait devant les magistrats de la cour d’appel pour répondre de son crime. A la question du juge de savoir s’il reconnaissait les faits, il répondra par oui. Selon lui, depuis son mariage avec sa seconde épouse, commencèrent les crises de jalousies de la première qui ne manquait jamais l’occasion de le narguer. Ainsi, ce jour là , aveuglé par la réaction de Sokana, il usa de son couteau sans s’en rendre compte. Il dira que ce n’était pas dans l’intention de la tuer. Pour terminer, il demanda la clémence de la cour. Son conseil, a plaidé coupable, en insistant sur le caractère involontaire de l’homicide. Pour lui son client n’avait nullement l’intention de tuer son épouse. Il va demander alors des circonstances atténuantes pour son client. Chose qu’il obtiendra car après les débats, Dagaba sera condamné, à seulement, 3ans de prison fermes pour homicide volontaire.
Guindouss