Les verdicts prononcés contre les auteurs de vol de motos s’avèrent plutôt légers selon de nombreux observateurs et au regard des tentatives de meurtres qui accompagnent le plus souvent ces actes crapuleux, tentatives, aujourd’hui suivies de la vindicte populaire (article 320)
La première session de la cour d’assises au titre de l’année 2011 vient de fermer ses portes. Elle a eu à juger 61 affaires contre un renvoi. Plusieurs de ces dossiers étaient relatifs aux infractions d’atteinte aux biens d’autrui comme les cas de vol de moto, un phénomène qui est en passe de devenir un fléau national. Mais force est de constater que les auteurs de ces infractions ont bénéficié lors de la première session de la cour d’assises, d’une certaine largesse de la part de la justice car les peines assorties des condamnations pour les cas de vol de motos ont été très légères, soit 05 au plus.
En clair ces criminels endurcis n’ont pas été sanctionnés à la mesure des actes délictueux qui ont eu à perpétrer contre les personnes et les biens. Les coupables ont écopé des peines mineures (5 ans).
Des verdicts en contradiction avec les réalités de la société et prouvant la légèreté dans le traitement des dossiers aussi sensibles.
Cette situation remet en cause la crédibilité de système judiciaire au Mali au moins que la justice soit réellement en déphasage avec la société. Le retour de l’article 320 vient nous rappeler l’exaspération et la colère des populations contre les auteurs de ces vols. Il revenait à la justice de tempérer les ardeurs en infligeant des peines exemplaires.
C’est malheureusement une justice quelque trop complaisante à l’égard de ces criminels que la plupart des observateurs ont perçue. Et surtout que la plupart des condamnés sont des récidivistes notoires. Voilà un autre pan de l’absence de l’autorité JUDICAIRE.
Oumar. T