Les éléments du commissaire principal Tapa Diallo, en charge du commissariat de police du 6èmearoondissement, ont procédé à l’interpellation d’un Abdoulaye Traoré, présumé terroriste. Il était en possession de matériels militaires. C’était le 6 novembre 2018 à Doumanzana, en commune I du district de Bamako.
Le 6 novembre 2018 aux environs de 21 heures, les policiers du 6ème arrondissement ont été informé par une personne désirant garder l’anonymat de ce qu’un individu serait en possession de matériels militaires dans un bar situé au quartier Doumanzana. Immédiatement, une équipe de la brigade de recherches s’est rendus sur les lieux où elle a procédé à l’interpellation du nommé Abdoulaye Traoré, né le 16 septembre 1963 à Mopti, fils de feu Mahalmadane et de Harane Cissé, enseignant domicilié à Niafunké. Il était en possession d’un sac contenant sept cent (700) munitions de pistolets mitrailleurs trois (3) chargeurs, et une grenade défensive. N’ayant pu recueillir aucune explication concrète lors de son interpellation. Car, se trouvant sous l’effet de l’alcool, il a été conduit au commissariat de police du 6ème arrondissement. Les policiers ont saisis provisoirement les dits matériels pour les besoins d’enquête.
Interrogé par leurs soins, il déclare être un combattant du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) depuis sa création et qu’il est le coordinateur dudit mouvement dans la zone de Niafunké. Il ajoute que lors d’un assaut de Serval et de l’armée malienne à Foita (frontière Mali-Burkina Faso) en 2013, il avait été capturé et conduit à Bamako comme prisonniers de guerre. Après avoir passé une année au Camp I de la Gendarmerie, il a été libéré dans le cadre d’un échange de prisonniers entre le gouvernement malien et le MNLA, et conduite à Niafunké par la croix Rouge Internationale (CICR).
Sur la provenance des matériels, il déclare les avoir trouvés avec un certain Fassirima, sans d’autres précisions. Il a été transféré au pôle spécialisé dans la lutte contre le terrorisme.
Kantran Famodi