Sanctions contre le Mali: Plusieurs proches de Guillaume Soro libérés en représailles du rôle joué par Alassane Ouattara

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 Les relations entre l’axe Bamako-Abidjan  ont pris une nouvelle tournure depuis que l’UEMOA et la CEDEAO ont pris des sévères sanctions économiques et commerciales contre le Mali. Bamako soupçonne la Côte d’ivoire, locomotive de l’économie de l’UEMOA, d’être l’instigatrice du gel des avoirs du Mali par la BCEAO.  

Après la réplique des autorités de la transition malienne quelques heures après le double sommet de la CEDEAO et de l’UEMOA à Accra, qui a décidé d’imposer un embargo au Mali,  Bamako ne décolère pas contre  la Côte d’Ivoire.  Un homme, le Président Alassane Ouattara,  est cité dans tous les débats  dans les médias traditionnels ou sociaux et dans les salons feutrés d’être l’instigateur  des sanctions  contre le Mali.  Au point que les autorités maliennes ont  décidé de rendre la monnaie. En  représailles de cette décision, la justice malienne a ordonné la libération de plusieurs proches de l’opposant Ivoirien Guillaume Kibafori Soro,  contraint en exil par le Président Alassane Ouattara.

Parmi lesquels,  l’ex-député –maire de Babou Sess Soukou Mohamed dit BEN SOUK.  La  justice malienne avait annoncé  son arrestation  évoquant l’exécution  d’un mandat d’arrêt international émis le 16 novembre 2020 par Abidjan.  En Côte d’Ivoire,  ce proche de Guillaume Soro,  est en conflit  avec le  pouvoir d’Alassane Ouattara et de la justice qui l’accusent ; « d’actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale, commis sur le territoire national ».

Aujourd’hui,  la libération de  Ben Souk  pourrait être interprétée  comme la conséquence directe des sanctions dures adoptées par la Cedeao contre le Mali, dimanche 9 janvier. Des sources  crédibles attestent qu’il a mis en liberté sans attendre l’avis des autorités judiciaires. « C’est la réponse des autorités de la transition malienne  aux autorités ivoiriennes », affirme cette source.  Le rôle joué par Alassane Ouattara auprès des  dirigeants des pays de l’UEMOA dans le gel des avoirs du Mali  à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest est très mal accueilli  par l’opinion malienne. Beaucoup accusent ADO, à la tête de la plus grande économie de l’espace UEMOA,  d’avoir du mépris  pour le peuple Malien pour avoir dans l’espace d’une décennie ordonné  un embargo  contre son voisin Mali. Aujourd’hui, le Président ivoirien, pourtant   soutenu  en 2010 contre le camp de Laurent Gbagbo par les maliens,  est réputé au yeux de beaucoup de nos compatriotes  de faire partir de l’aile dure  du cercle fermé des chefs d’État de la sous-région, partisan d’une ligne ferme à l’égard d’Assimi Goïta et tous les autorités civiles qui dirigent la transition. De l’intérieur du Mali  jusqu’en Côte d’Ivoire,  les dirigeants de la Cedeao sont pointés du doigt  pour la sévérité de leurs sanctions contre le peuple Malien.

Des célèbres reggae- man  Ivoirien tels que Alpha Blondy, Fadal Day en passant par la star malienne, Oumou Sangaré, ont pris la parole dans des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux pour condamner  les sanctions adoptées  par les deux organisations contre le Mali.  « Le peuple Malien ne mérite pas  les sanctions que vous l’infligez avec les problèmes qu’il est entrain de vivre. Ressaisissez-vous  chers dirigeants de la CEDEAO », a déclaré Alpha Blondy,  qui est très colérique contre l’embargo imposé au Mali en accusant les Chefs d’Etat de la CEDEAO «  d’être  incapable de soutenir le Mali à lutter contre le terrorisme et d’être à la solde de la France à cause du rapprochement  de Bamako au groupe Wagner Russe ».   Au-delà des frontières du continent,  ces nouvelles mesures prises par la CEDEAO divisent le conseil de Sécurité, qui réuni à New York, n’est pas parvenu à adopter une position contre ses sanctions à cause de l’opposition de la Russie et la Chine.

Siaka DIAMOUTENE/

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2 COMMENTAIRES

  1. Cela devient une habitude au Mali que de libérer des bandits et des voyous, comme cela par le fait du prince. Après les 200 Djihadistes librés et repartis dans la nature, maintenant encore un deni de justice.

    Par ailleurs toutes les grandes instances internationales appellent à revoir le délai fixé par le gouvernement putschistes ( l’ONU, la Médiation internationale). Même l’Algérie est sur le même portage.

    Le Mali ne doit pas être une balle de tennis que se renvoient des joueurs excités.

  2. Représailles, soutiens au Mali et Assimi…..! Arrêtez les discours maintenant que toute l’Afrique soutien le Mali, demandez a Assimi Goita d’agir, de prendre des mesures et décisions concrètes pour le Mali.
    Agir vite vite pour libérer le Mali et avec une partie de l’Afrique francophone.

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