L’information a été donnée aux cours de la revue sectorielle des mines et de l’énergie, organisée le jeudi 14 mai au Cres de Badalabougou par les deux départements. C’était en présence des Ministres des Mines et de l’Energie, respectivement Boubou Cissé et Mamadou Frankaly Kéita et du Directeur de la Cellule de Planification et de Statistique (CPS) du ministère des Mines, Mohamed Ouédraogo.
Dans son discours introductif, le Directeur de la CPS dira qu’il s’agissait d’examiner durant 2 jours le rapport de mise en œuvre du Budget – Programmes, des Projets et Programmes et des indicateurs du CSCRP des deux départements pour 2014.
A l’ouverture des travaux, le Ministre des Mines a déclaré que, malgré la conjoncture économique difficile, marquée par la chute du cours de l’or depuis près de deux ans et le renchérissement des coûts de l’énergie, la contribution du secteur des mines et de l’énergie est restée à hauteur de souhait.
Avec une production de 49,865 tonnes d’or, l’apport agrégé des mines au Trésor public demeure supérieur à 200 milliards de FCFA en 2014, avec une part dans le PIB normal estimée à environ 6% et 68% des exportations totales, a en croire Boubou Cissé. Il soulignera aussi que les sociétés minières participent de plus en plus au développement communautaire, à travers la construction d’infrastructures et le financement de divers projets structurants.
Dans le domaine de l’énergie, de gros efforts ont été consentis pour la couverture des besoins en énergie électrique des populations et des industries. La qualité du service public de l’électricité a été améliorée, grâce au financement des capacités de production, l’extension des réseaux, la promotion de l’électrification en milieu rural et le développement des sources d’énergie renouvelables.
La revue sectorielle de cette année se tient sous de bons auspices, avec l’ouverture d’une nouvelle mine à Kofi, le 24 avril 2015, et l’autorisation de l’Assemblée nationale pour la ratification de l’Accord de prêt, d’un montant de 25 milliards de FCFA, auprès de la BOAD, pour la réhabilitation du barrage de Sélingué, de 462 MW de capacité, et de celui de Sotuba, d’une puissance de 5,7 MW, a affirmé Boubou Cissé.
Dans cette perspective, dira t-il, plusieurs actions devraient se concrétiser à partir de 2015, dont, pour le secteur des mines, l’ouverture de 4 mines industrielles d’ici 2018, dont une de taille mondiale, la révision du Code minier, la valorisation des indices de polymétaux (cuivre, chrome, plomb et nickel) dans les zones de Kadiana et de Teichibé, le retour des opérateurs pétroliers au niveau du bassin de Taoudenni et la pose de la première pierre de la nouvelle Ecole Africaine des Mines.
Pour le secteur industriel, il s’agira du démarrage des activités de l’Agence des Energies Renouvelables du Mali, de l’équipement de 30 villages du cercle de Kita en systèmes d’énergies renouvelables, de la réalisation du projet d’électrification rurale de 30 localités par le fonds Abou Dahbi et la réalisation du projet d’un Centre national de Conduite de Bamako, a conclu le ministre des Mines.
Adama Bamba
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