Revue de la presse du 22/07/2020

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Nouvel Horizon du 22/07/2020

Dans sa parution de ce mercredi, notre confrère nous parle de la désobéissance civile au Mali réclamée par le M5-RFP.

Onze jours après son déclenchement, le M5-RFP a annoncé une trêve de la désobéissance civile pour une  période de dix jours (10). Les raisons de cette décision sont liées aux préparatifs de la fête de Tabaski prévue pour le vendredi 31 juillet 2020.

Contrairement à cet avis, certains observateurs trouvent les plaintes des citoyens qui ont concouru à cette trêve en raison des dégâts causés par les  manifestants aux préjudices des paisibles citoyens.

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Pour la sortie de crise, l’ancien ministre de la Justice, Me Malick Coulibaly propose une  recette en cinq points.

Dans une  tribune publiée sur sa page facebook, l’ancien ministre, Garde des Sceaux, a proposé des «pistes de solutions » pour une  sortie de crise. Sans complaisance, l’avocat au Barreau malien n’a occulté aucun aspect de cette crise devenue complexe.

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Dans le même quotidien, notre confrère annonce l’arrivée des chefs d’Etat de la CEDEAO au Mali. Une visite qui augure un probable dénouement. Il s’agit de quatre chefs d’Etat dont Alassane Dramane Ouattara  président de la Côte d’Ivoire, Macky Sall, président du Sénégal, Mahamadou Issoufi, président du Niger, Nana Akufo Ado, président de la République du Ghana

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Mali Horizon

Notre confrère parle  d’une mission commando que l’on dit de la dernière chance.

Ces quatre chefs d’Etats pourront-ils réussir là où les deux délégations précédentes ont échoué ? Rien ne permet de l’affirmer, d’autant que les responsables du M5 tiennent toujours à leur exigence principale, celle du départ du président IBK et de son régime.

Ces dirigeants de la CEDEAO seront à Bamako demain  jeudi 23 juillet 2020 pour non pas taper du poing sur la table, mais tenter de sauver la case en feu de leur ami et frère Ibrahim Boubacar Kéita. Ils n’oseront sûrement pas lui demander de céder à la revendication principale du M5, celle de quitter le luxueux palais de Koulouba. Ils tenteront d’apaiser la colère des contestataires à travers par exemple un Premier ministre consensuel, technocrate, ou issu de leur rang.

Pour le même  quotidien, une sortie de la crise sociopolitique doit-elle passer par une dissolution de l’Assemblée Nationale? Est-elle la solution ?

Selon plusieurs analystes, la dissolution de l’Assemblée Nationale, ajoutée aux mesures déjà annoncées, devraient calmer les ardeurs des contestataires du M5-RFP et permettre au pays de retrouver sa stabilité.

LE PAYS

Dans sa chronique,  le PAYS,  le quotidien remercie le bon Dieu « Allah Tjé » Pour le chroniqueur, «le Mali est un pays béni ! » Vérité absolue. Les preuves sont multiples. Mais, je vous épargnerai la narration de tous les faits irréfutables du passé. Ce qui est nécessaire à avoir, c’est la scène dangereuse à laquelle nous assistons depuis plus d’un mois. Et voilà, à l’orée de la fête de tabaski, une décision sage vient régler le thermomètre : « La trêve ».

En outre, la trêve permettra au M5 et au camp présidentiel de sortir des actions prises à la hâte tout simplement à cause du degré de la tension qui règne actuellement. Elles mettront de l’ordre dans leur démarche afin de juguler la crise qui semble les dépasser car aucune partie d’entre elles n’avait imaginer qu’une simple manifestation pour revendiquer la bonne gouvernance allait aboutir à l’asphyxie totale du pays et enregistrer la présence des émissaires de la CEDEAO sur le sol malien et l’implication de la communauté internationale.

Sur la crise malienne, Kémi Seba pense que : « IBK est, de nos jours, contraint de plier»

Connu pour son combat  panafricaniste. Le chroniqueur politique s’est, dans une vidéo, penché sur la crise malienne.

Il décrypte la genèse de la crise sociopolitique et développe comment Ibrahim Boubacar Keita, président de la République, a, selon lui, enfoncé le pays. Pour lui, la genèse de la crise s’explique, selon lui, par l’arrivée au nord du Mali des différents groupes qui composent le MNLA. Lesquels groupes ont bénéficié  de l’aide et des équipements de certains pays occidentaux qui ont contribué à  la chute du guide libyen (Mouammar Kadhafi).

Sur la crise du pays, le chroniqueur reste toute simple : « C’est l’irresponsabilité chronique et la lâcheté chronique du gouvernement d’IBK qui ont entrainé cette situation dans laquelle le pays se trouve aujourd’hui ».Puis d’aller plus loin : « Si l’ex-président Amadou Toumani Touré a été incapable de gérer la crise, IBK a enfoncé les choses. C’est dans la genèse de son parcours, IBK est un enfant, un produit de l’oligarchie occidentale qui croit en tout ce que la France fait dans le pays  ».

Kémi Seba ovationne le récent regroupement des leaders politiques et autres leaders  contre le régime d’IBK. Ces contestations que mène le M5-RFP sont, de son avis,  identique à une résistance du peuple.

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