De guerre lasse, les députés dont l’élection sous IBK a été contestée ont entamé des démarches auprès de la transition pour ne pas tout perdre. Qui auraient imaginé une telle chose possible ? C’est avant tout le soulèvement populaire ayant conduit à la transition qui a mis fin au rêve des anciens députés. D’ailleurs, ces derniers ont estimé que le soulèvement populaire aurait dû les rétablir dans leurs fonctions de législateurs.
Ce sont ces députés qui se sont battus pour que le Conseil national de transition(CNT) ne leur échappe pas. Certains ont eu la chance de revenir aux affaires, leurs noms ayant été retenus par les militaires qui ont fait le coup d’Etat. Assimi qui a dissout l’Assemblée nationale après la démission d’IBK, a fait appel à certains députés déchus pour former le CNT.
On se souvient de certaines figures bien connues en parlant de l’ancienne législature. Il y a notamment Mamadou Diarasouba du RPM, Assarid Ag Ibarcawane de l’ADEMA ou encore le député élu à Bourem AIssata Cissé dite Chato. Ces personnalités font tous parti du CNT.
Mais certains de leurs camarades sont restés sur leur faim en matière politique. Ces derniers font feu de tout bois maintenant pour avoir des avantages. Ils ont frappé aux portes de la primature. Le Premier ministre Choguel K Maïga a reçu une délégation du collectif de ces députés de la 6è législature, conduite par l’honorable Tidiane Guindo, élu à Bankass.
Au cours des échanges, le président du collectif a formulé des demandes au Premier Ministre. Il a demandé au chef du gouvernement, le paiement du reliquat de leurs frais d’installations ; le paiement des indemnités de leurs 5 ans qu’ils devraient faire ; la reconnaissance de la 6è législature comme mandat entier avec toutes les conséquences de droits notamment la retraite parlementaire. C’est ce dernier point qui est le dernier baroud d’honneur des anciens députés.
D. Kéita
Walaye il faut continuer à rêver, même les députes mal élus réclament indemnités.
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