Renforcement des capacités des magistrats :Vers une meilleure administration de la justice au Mali

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    Les  17-18 février 2011, s’est déroulé un atelier à la direction nationale de l’administration de la justice (DNAJ). Le thème de cette rencontre portait sur la formation des magistrats sur les procédures d’assistance judiciaire au profit de l’enfant ayant des ennuis avec la justice, les mesures alternatives à l’emprisonnement. La cérémonie présidée par le ministre de la justice, garde des sceaux Maharafa TRAORE, s’est tenue en présence de Christian Idrissa DIASSANA, directeur national de l’administration de la justice ; Pinidié Yann GNANOU, coordinateur de (BICE) Mali et les magistrats.
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    rnSelon Maharafa TRAORE, Ministre de la Justice , Garde des Sceaux, cet atelier de formation, ambitionne non seulement de renforcer le dispositif légal de prise en charge de l’enfant ayant à faire avec la justice, mais de doter aussi les magistrats de repères clairs dans l’application des droits de l’enfant. C’est l’occasion également pour les juges des enfants et les Procureurs de la République d’échanger en vue d’harmoniser les pratiques judiciaires dans le domaine de la justice pour mineurs et de renforcer le dispositif d’assistance judiciaire.
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    rnQuant à Pinidié Yann GNANOU, coordinateur de BICE Mali, Cet atelier est le troisième du genre en moins d’une année, car en début février, il a été organisé un atelier de renforcement des capacités sur la qualification de l’infraction dont est auteur le mineur et sa prise en charge pendant la garde-à-vue, et en Avril, le BICE  avait déjà mis en place une formation pour les travailleurs sociaux et les surveillants de prison de Bamako et des régions concernées.
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    rnEn effet, le travail effectué en synergie avec ces magistrats a permis d’identifier de façon conjointe un  besoin de renforcement des capacités sur les dispositions permanentes d’harmoniser  l’ensemble de la procédure judiciaire, mais aussi de développer et rendre effectives les mesures alternatives à l’emprisonnement. En somme, il s’agit de créer les conditions d’une meilleure  protection des mineurs.                  

       Aïssata  DIARRA

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