Rencontre d’Alger : Le Burkina fait le service minimum

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Blaise Compaore
Blaise Compaoré

« Votre dossier devient compliqué », tels sont les propos d’un responsable burkinabé s’agissant de la crise dans notre pays et le point de vue du Burkina quant aux négociations d’Alger. Le Burkina, faut-il le rappeler, malgré le fait qu’il soit encore médiateur de la CEDEAO dans cette crise, n’est représenté à Alger que par un ministre délégué (celui chargé de la coopération) et un expert.

 

Comme pour dire que malgré les déclarations d’intention, la visite de Blaise au Mali, les conclusions du récent sommet de la CEDEAO à Accra, le pays des hommes intègres a décidé de n’assurer que le service minimum par apport aux pourparlers d’Alger et même à la suite du dossier malien. Ce qui ne joue évidemment pas en faveur d’une solution heureuse dans le cadre de cette crise, quand on sait qu’un des protagonistes, à savoir le MNLA ne jure que par ce pays. Un pays qui a joué un rôle important dans le dossier malien de 2012 à nos jours. Et qui a permis la signature d’un accord préliminaire. Un document sur lequel porte la feuille de route des pourparlers d’Alger.

 

 

 

Serval devient barkhane

Le transfert du commandement à N’Djamena consacre la rupture entre le Mali et la France

La France vient de mettre officiellement fin à la mission Serval dans notre pays. Désormais, elle est remplacée par la mission « Barkhane » qui désigne des dunes en forme de croix par le fait du vent. Cette nouvelle mission sera chargée de la lutte contre le terrorisme dans tout le Sahel et aura sa base à N’Djamena. Et c’est le choix de cette ville qui pose problème quand on sait que le Mali est le pays de prédilection des terroristes par excellence. Alors, question : La France a-t-elle définitivement abandonné le Mali ? Il fau croire que c’est tout comme. Sinon, nul besoin de délocaliser la nouvelle mission au Tchad.

La Rédaction

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