La reprise de la rébellion touarègue n’est pas sans conséquence pour Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et les otages occidentaux qu’ils détiennent. Et à propos de la libération de ces otages les négociateurs semblent de plus en plus discrets. Pire pour les otages français, cette libération ne pourrait constituer aujourd’hui la prioritaire de l’Elysée d’autant plus que les élections françaises approchent à pas de géant.
Les otages occidentaux retenus au Nord sont 6 Français, 2 Espagnoles, 2 Italiennes, 1 Hollandais, 1 Suédois et 1 Sud-africain. Au total, 12 Occidentaux et un Sud-africain sont retenus en otage dans le désert malien. Pour leur libération, les pays concernés sont en avance les uns par rapport aux autres. Certains membres des familles des otages français restent confiants, malgré la dégradation de la situation sécuritaire au Nord. Et
« Il faut faire une différence entre les difficultés nées de la situation des Touaregs et d’AQMI et les relations avec le pouvoir central : ce n’est pas la même chose. D’ailleurs, les deux ne collaborent pas et ne travaillent pas ensemble », a déclaré, le 26 janvier au Sénat, le ministre français de
Dans un communiqué, les familles des 4 otages français (retenus par AQMI aux confins du Niger et du Mali depuis septembre 2010) ont rappelé qu’elles attendent avec impatience, mais aussi avec confiance, la libération de leurs proches. René Robert (grand père de l’un des otages : Pierre Legrand) s’est réjoui de l’annonce d’un retrait anticipé des troupes françaises d’Afghanistan en fin 2013. Pour lui, la dégradation de la situation sécuritaire au Nord-Mali pourrait avoir un impact indirect sur le sort des otages. Aussi privilégie-t-il la voie pacifique tout en redoutant la solution militaire.
En tout cas, les négociateurs, originaires du Nord, paraissent très discrets sur le niveau actuel des négociations. Or une libération des otages français avant les élections présidentielles de 2012 remontera sans doute la côte du Président Nicolas Sarkozy. Dans son adresse à
« Les éléments d’AQMI ont des difficultés de recrutement. Ils ont des difficultés de mobilité. En tout cas, dans la zone frontalière avec
Baba Ahmed