En deux décennies d’activité au Mali, la société Randgold Resources a produit 12.6 millions d’onces. Elle a contribué à hauteur de 6,0 milliards de dollar US à l’économie malienne sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux au cours des 23 ans de sa présence.
L’information a été donnée par le directeur exécutif de la société Randgold Resources, Mark Bristow, en conférence de presse, la semaine dernière, à l’hôtel Sheraton. Selon lui, le complexe minier Loulou-Gounkoto augmente sa production après le démarrage des travaux d’expansion de la nouvelle super fosse de Gounkoto avec une augmentation attendue des teneurs aux 3ème et 4ème trimestres de l’année.
Au cours de cette conférence de presse, Mark Bristow a informé que le profil de production du complexe est attendu à la hausse vers le second semestre de l’année en raison de l’impact des grands travaux de décapage au cours des deux premiers trimestres.
Le directeur général des opérations de Randgold pour l’Afrique de l’Ouest, Chiaka Berthé, a expliqué que l’exploration sur les prolongements du gisement ont confirmé le potentiel du complexe de poursuivre le remplacement des réserves épuisées par des onces de même qualité. Il dira que Loulou-Gounkoto est l’une des plus grandes opérations de ce type au monde et constitue un pilier de l’économie malienne depuis la mise en production de Loulou en 2005. Les derniers résultats d’exploration montrent que sa durée de vie dépassera probablement la prévision actuelle de 10 ans, a précisé Chiaka Berthé.
Il a en outre souligné que l’équipe d’exploration des sites vierges continue de définir des cibles au Nord et au Sud des structures de Loulou-Gounkoto sur une faille de 70 km dans l’une des régions aurifères les plus prolifiques au monde.
Par ailleurs, M. Berthé a ajouté que Randgold a entamé au Mali des discussions sur une éventuelle joint-venture avec le gouvernement en vue d’explorer une zone d’intérêt régional pour développer un ensemble de données géologiques détaillées. Suivant les termes de la proposition, il a fait savoir que Randgold aura le premier choix des prospects identifiés et le reste sera mis à la disposition du gouvernement en vue d’attirer d’autres investisseurs. Le processus, à l’en croire, offrira l’opportunité à certains détenteurs privés de titres miniers dans la région de devenir des partenaires potentiels dans de nouvelles entreprises minières.
Le directeur exécutif de Randgold, Mark Bristow, a déclaré qu’un processus de médiation est en cours pour parvenir à un règlement à l’amiable avec le gouvernement des différends portant sur les impôts et la TVA des sociétés du groupe Randgold et ce par le recours à un facilitateur et des experts tiers nommés conjointement. Toute chose qui démontre, selon lui, que l’approche du partenariat constructif entre Randgold et le gouvernement est le meilleur moyen de résoudre les désaccords survenant parfois avec les gouvernements hôtes.
Notons qu’au cours du trimestre, une autre promotion a obtenu son diplôme au collège agricole de Loulou-Gounkoto et une nouvelle promotion d’étudiants est attendue pour la mi-novembre. Le collège a été créé dans le cadre du programme de soutien communautaire de la mine visant à former des agriculteurs commerciaux.
Au même moment, à la mine d’or de Randgold à Morila, le projet agrobusiness que la société met en place, afin d’assurer une source locale d’activité économique durable après sa fermeture, a franchi une étape importante lorsqu’il a été reconnu par le gouvernement comme un agropole. Le projet a été officiellement lancé le 8 octobre lors d’une cérémonie organisée sur le site, à laquelle ont assisté le Premier ministre et certains membres du gouvernement.
Faut-il rappeler qu’en deux décennies d’activité au Mali, la société Randgold Resources a produit 12.6 millions d’onces. Elle a contribué à hauteur de 6,0 milliards de dollar US à l’économie malienne sous forme d’impôts, de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux au cours des 23 ans de sa présence.
Diango COULIBALY