Projet Zone Agricole Partagée (ZAP) : Et voici la première cohorte de 200 jeunes bénéficiaires

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La cérémonie de lancement de la cohorte de 200 jeunes bénéficiaires du projet Zone Agricole Partagée (ZAP) s’est tenue, le 14 avril dernier au Centre International de Conférences de Bamako (CICB). Ce projet de l’Union des Ambassadeurs (UDA) a bénéficié du soutien financier de l’Union européenne.

Ce projet de l’UDA vise à former, insérer et accompagner durablement des jeunes maliens et des migrants de retour dans le secteur agroalimentaire à travers un programme de formation professionnel, structuré par une approche par le marché. Il permet également à l’investissement productif de la diaspora de contribuer financièrement et professionnellement au projet entrepreneurial des futurs apprenants.

Grâce à l’appui de l’Union européenne, cette initiative permettra la formation de 200 jeunes sur les techniques agricoles innovantes : maraîchage, aviculture, pisciculture, élevage et gestion d’exploitation ; mise à disposition d’infrastructures agricoles collectives durables et modernes ; accompagnement personnalisé par des experts du secteur privé de la chaîne agricole pour favoriser la réussite des projets portés par les bénéficiaires.

Les jeunes qui participent à cette première cohorte seront hébergés pendant 2 ans dans un internat situé dans une Zone Agricole Aménagée à Mofa (Baguineda). Ils  bénéficieront d’une bourse et d’une certification à la fin de leur formation, ainsi que d’un accès aux financements et aux kits de lancement. « Créer des emplois décents nécessite de former des cadres agricoles, c’est pourquoi nous avons pour ambition, avec le précieux soutien technique et financier de la Délégation de l’UE au Mali, d’insérer 200 jeunes par la voix de l’entreprenariat agricole. Les tranches d’âge concernées sont de 15 à 35 ans dont 50 % de femmes, 10 % de jeunes en situation de handicap et 10 % de migrants de retour», a souligné le président de l’UDA, Dadié Soumaré

Pour la vice-présidente de l’UDA, non moins Directrice de projet, Mme Yasmine Cissé, «la voie vers la souveraineté économique, alimentaire et sécuritaire au Mali demande un engagement collectif. Nous devons investir dans l’éducation, la technologie et les infrastructures rurales. Ensemble, nous pouvons créer un système alimentaire durable qui non seulement nourrit notre peuple, mais qui renforce également notre économie. C’est notre devoir et notre avenir ».

Pour l’Ambassadrice de l’UDA, Mme Oumou Sangaré, il faut ouvrir toutes les portes aux jeunes qui reviennent investir au Mali. Selon l’Ambassadeur de l’Union européenne au Mali, Thomas Eckert, « avec ce projet, la terre devient une vraie opportunité ».  L’entreprenariat agricole est difficile, a souligné Amadou Diadié Sankaré qui appelle les jeunes à être persévérants et confiants. « Apprenez de vos échecs et vous irez loin », a-t-il conseillé. La multiplication des initiatives de ce genre, a reconnu l’entrepreneur Ibrahim Diawara, contribue à lutter contre le chômage et créer des richesses.

A en croire le ministre de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma, ce projet répond à deux défis majeurs auxquels le Mali est confronté, à savoir l’insertion économique des jeunes et la dynamisation durable du secteur agro-alimentaire.

CD

 

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