Pour s’assurer une souveraineté agricole, une longue quête, un Programme Gouvernemental d’Aménagement (PGA) a été élaboré et porte sur 100 000 ha pour la période 2014-2018. Et selon le Chef de l’Etat, 12 700 hectares ont été réceptionnés en 2014, soit un taux de 51 % des prévisions.
«La réflexion stratégique, préalable d’une politique agricole à la hauteur de nos ambitions d’émergence, a été intense», croit IBK. Ainsi, le document de la Politique de Développement Agricole a été transcrit dans 12 langues nationales et en anglais.
Comme acquis, il a mis l’accent sur l’élaboration de la politique nationale de maitrise de l’eau agricole qui est en cours, la création de l’Agence d’aménagement des Terres et de fourniture d’Eau à usage agricole, l’élaboration du Plan national d’Investissement dans le secteur agricole, l’opérationnalisation du Fonds national d’appui à l’agriculture, la préparation du recensement général de l’agriculture et de l’élevage.
L’exécutif envisage également la mise en œuvre d’une nouvelle vision politique se traduisant par la création des «Agropole» ; l’élaboration et la mise en œuvre du plan de campagne agricole 2015-2016 ; l’organisation d’un forum national sur la problématique de mise en valeur, d’entretien et d’exploitation durable des infrastructures hydro-agricoles ; l’amélioration de l’alimentation et de la performance zootechnique du cheptel ; l’élaboration des plans régionaux d’investissement dans le secteur Agricole…
Mais, il est clair que ces reformes ne vaudront que par leurs capacités à combler les attentes nationales. Par exemple il ne serait pas judicieux d’aménager aux dépens des agriculteurs traditionnels de plus en plus spoliés de leur source de revenus, leurs champs, au profit de nouveaux riches qui ont souvent trouvé en la terre le moyen le plus sûr de blanchir des capitaux mal acquis.
Il faut donc espérer que les nombreux programmes et projets énumérés par Ibrahim Boubacar Kéita dans son message du Nouvel an vont être exécutés dans l’intérêt du pays !
M.B