Prétendues exactions commises par les forces armées et de sécurité maliennes : Me Kassoum Tapo invite les organisations de défense des Droits de l’Homme à revoir leur copie

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Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le mercredi 17 mai dernier au Secrétariat Général du Gouvernement après le conseil des ministres, le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo a invité les organisations dites de défense des Droits de l’Homme (AMDH et FIDH…) à réformer leur conception des droits de l’Homme. Et qu’en la matière, le Mali n’a de leçons à recevoir de qui que ce soit.

« Le Mali n’a aucune leçon à recevoir de qui que ce soit en matière des Droits de l’Homme » c’est ce qu’a déclaré le ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat Me Kassoum Tapo, en réponse au rapport produit par les organisations dites de défense des droits de l’Homme ( AMDH, FIDH, MINUSMA…). Selon le ministre Kassoum Tapo, dans un rapport soumis à son département dans le cadre de son monitoring, la MINUSMA révèle 75 cas de violation des droits humains commis  par les forces armées et de sécurité maliennes, les forces Barkhane, les groupes terroristes, les mouvements armés de la plateforme et de la CMA… entre Janvier et Mars 2017.

En réponse à ces accusations graves portées contre notre armée, le ministre Kassoum Tapo a rappelé à l’ordre les organisations dites de défense des droits de l’Homme. Avant de les  inviter à revoir leur copie.  Car dit-il, la création d’un département ministériel dédié aux Droits de l’Homme au Mali illustre suffisamment l’attachement et la volonté du chef de l’Etat et des plus hautes autorités du pays à veiller sur les valeurs humaines et républicaines qui font l’Etat de droit.

«J’ai eu à dire aux responsables des organisations de défense des droits de l’Homme que j’ai reçus au sein de mon de département, de réformer leur façon, leur approche des droits humains. Il ne s’agit pas simplement de jeter n’importe quelle information qui ne soit pas documentée, qui ne soit pas justifiée pour salir l’Etat et accabler les autorités malgré tous les efforts qui sont faits. Il faut qu’ils revoient leur vision », a martelé le ministre Kassoum Tapo. Qui ajoute plus loin que les organisations de défense des Droits de l’Homme doivent savoir que le combat pour les droits de l’Homme est un combat commun à tous les démocrates.

« C’est facile d’accabler les forces de l’ordre qui n’ont pas une mission facile, tout le monde le sait, surtout en période de crise. Ce sont des hommes et des femmes qui risquent leurs vies. Mais il ne faut pas oublier que ces forces aussi ont des droits au même titre que les populations civiles. Les Droits de l’Homme sont universels. C’est pourquoi, j’ai dit aux défenseurs des Droits de l’Homme qu’ils doivent travailler avec responsabilité. Le gouvernement du Mali d’aujourd’hui n’a pas de leçon à recevoir sur les Droits de l’Homme. J’ai cette conviction et nous n’avons aucun complexe à cet égard. Nous répondrons partout où cela est allégué, mais il revient aux autres aussi de prendre leur responsabilité », a asséné le ministre Me Kassoum Tapo.

Lassina NIANGALY

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1 commentaire

  1. J’ai été censuré car j’avais la même approche et j’ai défendu les forces de défense et de sécurité. Et j’ai invité les auteurs de l’article à consulter les statistiques des faits divers pour avoir un meilleur aperçu des origines de la population impliquée dans les crimes. Juste à titre d’information

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