Célébrée pour la première fois sous le leadership d’Harouna Modibo TOURE le tout nouveau ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, il a profité pour annoncer la bonne nouvelle aux hommes de medias…
C’était le Lundi 1er Mai à la maison de la presse, que le ministre était face à une forte présence des confrères venus d’horizon divers qui se sont mobilisés pour la circonstance afin de donner un éclat particulier à la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse.
En s’adressant aux journalistes, le ministre Touré a insisté sur la fidélité des hautes autorités aux valeurs pour lesquelles tant de sacrifices ont été consentis en 1991. Il a salué le sens de la responsabilité ayant guidé la presse malienne face à la crise politico-sécuritaire de 2012 en ces termes. « Je tiens à saluer ce rôle important que vous avez joué pour notre pays et pour les valeurs cardinales que nous chérissons et que nous partageons, lesquels valeurs qui nous ont permis d’évaluer la liberté de la presse pendant les moments difficiles de notre histoire ». En abordant le thème choisi pour marquer la journée du 3 Mai au niveau national : ‘’Devoir et responsabilité des medias en période de crise’’ l’occasion fut bonne, pour le ministre, d’inspecter les péripéties ayant jalonné une presse nationale certes dynamique, mais mal équipée.
Le gouvernement envisage d’engager un vaste chantier de relecture de toilettage de l’arsenal législatif en rapport avec la communication. On peut citer entre autres, la loi sur le régime de la presse et le délit de presse déjà dans les rouages qui va définitivement consacrer la dépénalisation des délits de presse. En instaurant cela : « Aucun journaliste ne se retrouvera plus en prison à cause de ses pensées, ou de ses opinions » a martelé le ministre Touré. Sans omettre de relever l’autre facette de la médaille, à savoir le renforcement des sanctions pécuniaires à l’encontre des auteurs d’atteinte à l’honorabilité et à la dignité des personnes, de publication de contrevérités et d’attaques gratuites. Une autre mesure est celle relative à une réglementation des conditions d’acquisition de la carte de presse. Autant de mesures sur lesquelles reposent les ambitions des hautes autorités de construire une presse plus responsable, plus crédible, mieux respectée et plus professionnelle. A ce propos, Georges Clemenceau ce grand journaliste disait : « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire ».
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, les gens doivent savoir qu’un journaliste est un être parmi les êtres. Il fait parti intégrant de la société et de la pensée sociale quotidienne donc avec des impressions, des avis, des intuitions et des rangs. Le journaliste ne saurait approuver l’injustice contre la justice. Il se doit toujours d’avoir une dose de conscience pour la stabilité et le développement de son pays. Plusieurs questions posées au ministre par nos confrères ont été répondues à la satisfaction de l’assistance. En conclusion on peut dire que le journalisme s’offrira un vissage dans un délai très réduit.
Seydou Diarra