Présidentielle-2018 : Me Mountaga Tall voit le verre à moitié vide et charge IBK

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Après des mois de silence, l’ancien ministre d’IBK Me Mountaga Tall sort de sa réserve. En plus de créer un nouveau front, dénommé Uma, il joue aux pessimistes : “la tenue des élections devient de plus en plus aléatoire”.

Un ancien allié du chef du régime, le président du Cnid/Fyt, Me Mountaga Tall met sur orbite un nouveau mouvement dénommé : Unis pour le Mali (Uma). Plus qu’une action politique, c’est un nouveau front qui se démarque de la gouvernance actuelle du pays.

Lancé ce 24 mars, l’Uma est coordonné par l’avocat et acteur clé du mouvement démocratique Me Mountaga Tall, précédemment ministre de l’Economie numérique et de la Communication d’IBK. Pour enfoncer davantage son désarmais ex-allié IBK, Me Tall prend des positions tranchées et sonne le réveil.

A travers l’Uma, le l’ancien député de Ségou lance un cri du cœur pour sauver le pays : A Ton Appel Mali ! Tel est le slogan du mouvement. Dans une tirade largement diffusée, il estime que le Mali, “notre pays se trouve aujourd’hui dans une situation critique. Menacé dans son intégrité par des revendications qui mettent à mal l’unité nationale, victime d’attentats terroristes quasi-quotidiens avec leur cortège de victimes civiles et militaires, soumis à une insécurité qui gagne chaque jour plus de terrain, considéré par nos voisins comme la source de leurs maux et par la communauté internationale comme un Etat failli dont les dirigeants sont accusés de mauvaise gouvernance, de manque de vision, de népotisme, de clientélisme, de corruption, de patrimonialisation de l’Etat, notre Mali a un besoin impérieux de rassemblement, de réconciliation, de réarmement moral, de dépassement individuel et collectif, de vision, d’imagination et d’audace pour faire face aux nombreux défis qui nous interpellent quotidiennement”.

L’ancien ministre d’IBK ne porte pas de gants pour fustigiez ce qu’il appelle “le désarroi de la jeunesse qui n’a aucune perspective, le chômage, l’extrême pauvreté avec un panier de la ménagère constamment vide, les grèves interminables dénotant un manque d’anticipation et des difficultés à respecter les engagements pris”.

Très remonté et à la fois sceptique sur la tenue du scrutin de juillet prochain, Me Tall exprime ses réelles craintes. “La tenue des élections devient de plus en plus aléatoire avec le risque de conflits politiques, voire d’une crise institutionnelle majeure si l’élection présidentielle ne se tient pas à terme échu”.

 

De l’amour à la haine politique

Plus loin dans sa réflexion, le président du Cnid/Fyt explique qu’au Mali, “jamais le fossé entre les dirigeant(e)s et les citoyen(e)s n’a été aussi grand et nos compatriotes n’ont plus confiance en la classe politique”.

Selon lui, cette classe politique “s’est illustrée par son incapacité à concevoir et à mettre en œuvre un projet de société dans lequel ils peuvent se reconnaître et s’identifier au moment où nombre parmi eux se trouvent dans d’énormes difficultés, voient leurs valeurs cardinales se dilater et leur sécurité menacée comme jamais auparavant”.

Le fondateur du l’Uma dénonce également “la patrimonialisation de l’Etat et du bien public par des prédateurs économiques protecteurs d’intérêts personnels privés, la distribution effrénée de prébendes et de sinécures par clientélisme ou népotisme, la renonciation à la formulation de projets et de programmes de développement nationaux aux lieu et place de l’aide qui ne peut développer un pays et des institutions financières internationales qui, même utiles, voire très utiles ne peuvent se substituer aux institutions nationales démocratiquement élues”.

De l’analyse de cet acteur du mouvement démocratique, “le mal est tellement grave et profond qu’il convient de se mettre d’accord sur la thérapie appropriée, sur les moyens de le soigner. En vérité, il y a là un péril grave pour la nation entière”.

Et à Me Mountaga Tall de proposer : “Il faut sauver le Mali. Il nous faut, ensemble, à défaut de pouvoir ou de vouloir changer de Mali changer le Mali.  Ce changement doit être un combat de tous les jours”, avance-t-il pour expliquer la création de l’Uma.

Pour atteindre ses objectifs en termes de changement, le président de l’Uma tend la main. “Il faut désormais une approche plus globale, plus inclusive. Il faut beaucoup d’imagination et d’audace. Nous devons nécessairement dépasser nos clivages et antagonismes partisans et mettre le Mali au-dessus de tout. L’attachement à un parti politique, l’appartenance à l’opposition ou à la majorité, à une organisation de la société civile, à une idéologie, le parcours politique, les ambitions personnelles doivent trouver un seul et même creuset : l’impérieux devoir de sauver le Mali”, dit-il.

La finalité, selon Me Mountaga Tall, est de parvenir à une alternance réelle ou la dignité, l’honneur, l’intégrité, la probité, bref le “Dambe” doivent retrouver toute leur place dans notre société.

Alpha Mahamane Cissé

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18 COMMENTAIRES

  1. Tous les maliens savent qui est qui dans ce pays. FAKROU le gouvernement n’appartient pas à BOUA SOUROUKOU, il s’agit du Mali donc servir dans un gouvernement ne fait pas de quelqu’un comptable. IL faut comprendre que l’on est comptable de son département. tu fais une analyse erronée Me TALL est comptable du bilan de son département dont il est fier et le peuple lui est reconnaissant . Comme toi tu es aveuglé par ton intestin assujetti à BOUA SOUROUKOU tu ne vois pas la réalité

  2. FAKROU TU ES CRETIN, comptable de quel bilan? oui de son propre bilan au ministère de l’enseignement supérieur où la violence avit pris fin, la cessation des grèves oui l’inscription en ligne Mai aujourd’hui ce secteur ne fait que des morts. Au niveau de la communication il a assaini ce secteur avec la mobilisation de plus de 280 milliards et ton BOUA SOUROUKOU a amené son enfant PAPOU pour bouffer ces milliards. Ouvre tes yeux tu es le plus cretin que je n’ai jamais connu.

  3. Mountaga TALL n’a pas honte dans ce pays. S’il est encore politiquement un peu vivant c’est bien grace a IBK qui a fait de lui ministre pendant un bon bout de temps. Maintenant qu’il n’est plus aux affaires pour des raisons que nous connaissons tous, il veut le jeter la premiere pierre. Je pense que Me TALL est mal placer pour critiquer le bilan de IBK. D’ailleurs le bilan de IBK va avec le context dans lequel il a pris le pouvoir. Seulement que il devrait faire en sorte que le vent pire s’arrete un peu au niveau de la corruption a tous les niveaux et que un debut de changement dans le comportement quotidien du Malien soit visible; meme si quelque part nous citoyens memes sommes opposes au changement auquel nous aspirons. Helas! Cependant, c’est le role du pouvoir central de respecter et de faire respecter l’esprit du changement en applicant simplement les textes en vigueur. Me TALL n’aspire pas l’alternance. Il veut juste nous distraire

    • Avec 89 Ministres en 4 annees et 5 Premiers Ministres, IBK a cree de la prostitution politique au Mali et Mountaga en a profitie. Je vore Boubey President

  4. Dieu seul sait ce qu’allait faire Mountaga s’il avait eu le pouvoir…., sinon on peut déduire que il ne serait pas aussi efférent de ses semblables du mouvement timocratique… qui ont finit par montrer leur vrai visage de politiciens assoiffés du bonheur personnel. Certes le Mali a été mis sur la trajectoire de la régression par GMT et ses bandes des années 1968- 1990, mais les acteurs du mouvement démocratique qui ont pris le pouvoir après GMT ont littéralement détruit les fondements mêmes du pays. GMT en dépit de son manque de capacité a mettre en marche un développement économique, avait sans nul doute au moins un sens élevé de l’État…de l’autorité de l’état dont il avait hérité du régime de SE Modibo Keita.

    Il y a plusieurs anecdotes qui montrent clairement que GMT comprenait très parfaitement qu’il a une responsabilité absolue vis a vis de l’intégrité des fondements de l’État. Un ami m’a dit que il y avaient a l’époque plusieurs riches puissants commerçants qui tentaient bec et ongle a obtenir des titres fonciers aux terres (15, 20, 25, 30 hectares) qu’ils avaient amassées des villageois aux alentours de Bamako… mais que GMT était toujours catégorique: “NON…. vous pourrez plutôt exploiter vos champs comme vous voulez mais pas de titres fonciers pour ces gros hectares pour une seule personne!…”
    En un mot, l’homme avait donc ces quelques caractéristiques de vrai leader: responsable, scrupuleux et patriote etc.. Le patrimoine de l’état était personnellement surveillé de près par GMT, selon mes analyses.

    Or, les politiciens du mouvement démocratique avaient exactement fait le contraire des leur arrivée au pouvoir… ils avaient ouvert les portes aux commerçants en tant que leurs partenaires immédiats de blanchiment et d’autres mode des gains illégaux…rétrocommission issu d’octroi des marchés surfacturés ou même fictifs ( non-livré- payé), ils avaient vite pris de l’enrichissement personnel et rapide, d’où l’avènement des premiers fonctionnaires milliardaires…venus de nulle part! Ils était désormais obligés de libéraliser la vente des terres afin de booster leur champs d’enrichissement illicite et magique…. ce fut leur première attaque sur les fondements inviolables de l’État…AOK avait hypocritement bloqué la ruée sur les terres jusqu’à la veuille de son départ, où il a ouvert les portes aux membres de son régime a s’emparer des terres par l’orchestration de Bouare Fily Sissoko qui était chef des domaines entre 2000-2002. Ainsi le sens de l’état se mourrait lentement mais surement sous la première phase des attaques du mouvement démocratique… sur les fondements de l’État.

    ATT trouve les portes grandement ouvertes…les commerçants et les fonctionnaires d’état engraisse et vachement enrichis pouvaient maintenant établir des titres fonciers a leurs terres acquises a presque cadeau… (20, 30, 40, 100 hectares) morceler, vendre…. sur le dos des villageois sans défenses et surtout au détriment des caisses de l’État ..300f/m2! Entre temps, l’armée, un autre fondement de l’état, dont GMT avait au moins laissée debout, boitait très douloureusement quand ATT la trouvait….. victime de près de 10 ans de négligence et de démantèlement voire même de désarmement…. son budget de près 80 milliards annuel était la plus grande vache laitière des voleurs surfacteurs de l’État…il n y avait plus rien comme armes ou formation…. ATT monterait de faux défilés en louant les camions peinturés en couleurs militaires etc.. c’est ainsi qu’il porta le coup de massue a ce qui restait des fondements de L’État.. culminant a la Grande Faillite, l’Humiliation du Siècle du MALI en 2012.

    CONCLUSION
    Trois grand fondement de l’état ont était détruits par les pouvoirs du mouvement démocratique;
    1-Patrimoine de l’état : TERRES
    2- Sécurité Nationale : L’ARMÉE
    3- Éducation : Moralité, Patriotisme, Civisme et Éthique

    Un état qui perd ce trois élément est a terre!

    Aujourd’hui, IBK tente de remettre seulement l’armée sur ses pieds…. et pour le reste c’est toujours pire! Il y a aujourd’hui plusieurs bombes a retardement qui guettent dangereusement l’avenir des enfant du Mali… et presque tous nos politiciens actuels semblent y être inconscients a part quelque uns.
    On peut citer entre autres les suivants:
    – un probleme de croissance démographique mal- orientée
    – un probleme des inégalités dangereusement croissantes
    – un probleme de generation non éduquée proportionnellement dominante
    – un probleme d’infrastructures routières de plus en plus accidentogènes
    – un probleme d’environnement de plus en plus néfaste
    – un probleme de cohésion nationale de plus en plus dégradante (conflits, intercommunautaires, ethniques etc..
    – un probleme de retour forcé de la diaspora malienne vers le pays et son éventuel décroissement.

  5. Merci Me Tall pour votre combat depuis toujours, il était opposant avant d’être Ministre et il a fait des prisons pour sa, maintenant vous pensez que parce qu’il était Ministre sa va changer quelque chose, soyons réaliste et objectif avant de faire des critiques passionnées

  6. Me Mountaga Tall doit disparaître de la scène politique vraiment. parce que il n’a rien a proposé. c’est un opportuniste. comme nous somme a la veille des élections présidentielle il as changé le discoure. sinon il était avec IBK pendent 4 ans. comme ils ont été viré du gouvernement lui et Bathily donc ils règlent leur comptes politique avec le président. honte à vous. tout ce que le président à fait pendent son mandat il as fait avec vous. et aujourd’hui vous nous parlez de mauvaise gouvernance ou était vous ce ne pas dans le gouvernement d’ibk? vous nous prenez comme des bettes. Attention le peuple vous observent. vous dite que le peuple n’a plus confiance a la classe politique. mais ce vrai le peuple a raison des hommes politique comme vous Mountaga Tall. Bathily. Moussa sinko Coulibaly. Moussa Mara.etc.etc. le peuple n’a plus besoin de vous. le peuple n’a plus confiance de vous. qeulle honte!!!!!

    • KayKaNaloma va doucement, puisque ce grâce à lui que aujourd’hui tu peux écrire de n’importe quoi sans souci, réfléchis avant …

      • CISSE Nalomanden tu pense que Mountaga est sincère tu te trompe. Mountaga est comptable du bilan de président IBK. il ne peut pas nous trompé. même en politique y’a le HORONGNA. mais Mountaga n’est pas HORON. comme tu est bette toi CISSE,

  7. Quand tu leur enlèves la cuillère de miel dans leur bouche ils changent de paroles. Me Tall n’est-il pas comptable du bilan du président IBK? S’il était encore ministre il ne tiendrait jamais de tels propos. Ces politiciens se foutent vraiment des maliens à la limites. Hier encore Me TAll jurait que IBK est la solution et aujourd’hui ce même Tall parce que évincé de son poste de ministre dit que la gouvernance à laquelle il a participé est mauvaise. Que ces gens aient au moins une considération pour les maliens.

    • FB je me demande si tu es malien, sinon le plus grand opposant du mali, ce lui qui a fait les prisons trois fois juste parce que il était opposant, le plus riche des candidat ou mème des hommes politique malien en 1992, mon cher soyons honnête SVP!

  8. Me Moutaga, je partage plus ou moins votre vision: l’alternance mais à condition que vous (Soumaila Cissé, Modibo Sidibé, Tieble Dramé, IBK, vous-même,) disparaissez de la scène politique ou même de la planète. Vous êtes à la base de tous les problèmes de ce pays. Il faut des hommes nouveaux. Sinon laissez IBK terminer l’oeuvre qu’il a entrepris avec Mr Boubeye Maiga , incontestablement l’homme qu’il faut pour notre cher Pays, le mali.

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