Présidentielle 2013 : Cheick Kéita investi par l’UDA

0

C’est au cours d’une cérémonie riche en couleurs,  le dimanche 30 juin dernier au CICB, que le parti UDA (Union pour la Démocratie et l’Alternance) a investi Cheick Kéita comme son candidat à l’élection présidentielle de 2013. C’était en présence des membres du Bureau exécutif et des représentants de partis amis.

 

Colonel Cheick Keita,
Colonel Cheick Keita,

L’honneur est revenu au 1er Vice président de l’UDA, le Dr Sy Maïga Abdoul Karim, d’ouvrir cette importante cérémonie par une allocution de bienvenue. Il a décrit son parti comme l’union des femmes et des hommes qui ont décidé du changement pour un Mali meilleur. Un Mali où la vérité remplacera le mensonge, doté d’une administration au service du citoyen et d’une armée aguerrie.

 

 

C’est avec ces conditions minimales que le Mali peut se relever. Il ajoutera «animé d’une inébranlable volonté d’imprimer le changement, le parti UDA demande à Cheick Kéita de se porter candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013». La représentante des femmes, Mme Cissoko Aïssata Foné, a déclaré que pour les femmes de l’UDA,  l’objectif est l’émergence, dans la paix et l’égalité.

 

 

Le représentant des jeunes a, quant à lui, indiqué que, ayant pris conscience de la déliquescence de l’Etat, la jeunesse désemparée est heureuse d’accueillir un homme nouveau sur la scène politique.

 

 

Cheick Kéita, en réponse, a déclaré qu’après une année chaotique, parsemée de tragédies de tous ordres, de drames individuels et collectifs et surtout marquée par l’effondrement de l’État et l’occupation de notre territoire par des mouvements armés, les Maliennes et Maliens, jeunes et vieux,  sont à nouveau interpellés par le destin et par l’histoire.

 

«Nous avons en effet l’impérieux devoir et l’ardente obligation de remettre le Mali débout, de redonner espoir à notre peuple après tant d’épreuves vécues et tant de souffrances subies, de retrouver notre place et notre rôle sur la scène internationale», a-t-il ajouté.

 

 

Pour conclure, Cheick Kéita s’est engagé à œuvrer pour l’émergence de nouvelles pratiques politiques fondées  sur la promotion d’hommes et de femmes ayant fait la preuve de leur probité individuelle et de leur attachement à l’intérêt public, d’une part, et sur la promotion du contrôle citoyen sur les affaires publiques d’autre part, aussi bien locales que nationales.

La candidature de Cheick Kéita figure en bonne et due place parmi les 28 dossiers retenus par la Cour Constitutionnelle le 2 juillet dernier.

Pierre Fo’o Medjo

Commentaires via Facebook :