Pour Une fois, “CHAPEAU” à RFI

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logo-rfiJe ne veux pas revenir sur un différent que de très nombreux maliens ont avec la radio mondiale : le soutien indéfectible de certains journalistes (surtout les belles dames), aux rebelles touareg. Je laisse ce différent de côté aujourd’hui. On en reparlera un jour.

 

Aujourd’hui, je veux dire “chapeau” à RFI pour avoir effectué une couverture équilibrée, et admirable du premier tour de la présidentielle. Dans la corbeille de félicitations, je souligne le fait tous les 27 candidats ont eu droit à la parole sur RFI. Je dis bien tous les 27 candidats ont eu droit à la parole. Quasiment aucun média malien ne l’a fait, à part l’ORTM, et quelques radios privées.

 

RFI “a été à la hauteur”, comme on le dit chez nous. La radio mondiale nous a fait vivre “l’avant événement”. Son correspondant à Bamako Serge Daniel, est allé dans les coins, les recoins du pays. il a donné la parole à tout le monde. De Paris, la maison mère, les journalistes du siège de RFI, ont fait un excellent travail. Nous avons pu grâce à RFI, avoir des nouvelles de nos compatriotes qui sont dans les camps de réfugiés. Dans les camps de réfugiés au Burkina faso, en Mauritanie; Ils ont exprimé ce qu’il avaient sur le cœur.

 

Grâce à RFI, nous avons sans bouger de Bamako, vu ce qui se passait sur le terrain. C’était tout simplement beau. C’était tout simplement admirable. C’était tout simplement du vrai professionnalisme. RFI a eu de la matière, et de la manière.

 

Pour couvrir l’événement, la radio mondiale a quadrillé le Mali. Gislaine Dupont, grand reporter était postée à Kidal. Moussa Kaka, le correspondant de RFI à Niamey était à Gao. L’inusable, l’inoxydable Serge Daniel (il est en poste au Mali depuis 18 ans), était posté dans la cité des 333 saints, Tombouctou. Et à Bamako, un vétéran, l’un des meilleurs journalistes intervieweurs du monde, Christophe Bouabouviers, était le maestro à Bamako. Toutes les 30 mn, le Mali était à la une. Les noms des villes, Bamako, Kayes, Ségou, Mopti, etc… sont aujourd’hui célèbres parce que prononcés sur la radio RFI. Il y avait à boire et à manger pour parler “peuple”. Les reportages sous différents angles, des reportages politiques, économiques, des sujets de sociétés.

 

Wann Gomez et sa légendaire émission “appels sur l’actualité” a été également mis à contribution. Il y a eu des décryptages.

 

Alors que des journaux maliens ont pris position, RFI est resté “droit dans ses bottes”. Admirable était la couverture. Du véritable professionnalisme.

 

C’est pourquoi, entre les deux tours de la présidentielle, lorsque j’ai vu un journal local privé durement critiqué la radio mondiale, j’ai dit “halte à la manipulation”, “Halte à la diffamation”, et surtout “Halte à l’intox”.

 

La radio mondiale a été à la hauteur. Ce n’est pas l’Office de radio télévision du Mali (ORTM), qui nous a fait vivre les élections à Kidal. c’est Gislaine Dupont, qui a été impartiale, et très professionnelle. Ce n’est pas Radio Bouctou, qui nous a fait vivre les élections à Tombouctou, mais Serge Daniel de RFI qui était sur place. Ce n’est pas radio Klédu qui nous a fait vivre les élections à Bamako, Mais le baobab qui s’appelle Christophe Bouabouviers.

Par cette manière de travailler, RFI se réconcilie avec les maliens, avec l’Afrique. La couverture des élections par RFI devrait été enseignée dans les écoles de journalisme.

Entre le premier et le second tour de l’élection, la radio mondiale a également été à la hauteur. De Paris, des invités ont commenté l’événement. Ils n’étaient pas tous inspirés, mais chacun a donné son point de vue, chacun a donné sa lecture des élections. Admirable.

La crise au sein de l’adéma, a été également traitée avec neutralité. La parole a été donnée à toutes les parties.

Nous attendons de voir le dispositif qui sera mis en place par RFI au second tour.

 

Un journaliste de RFI va t-il suivre l’événement de manière permanente aux côtés du candidat Soumaïla Cissé, et un autre journaliste aux côtés de Ibhrahim Boubacar Kéita? RFI enverra t’elle des envoyés spéciaux dans le nord, dans les camps de réfugiés? Christophe Bouabouviers (il a beaucoup d’admiratrices au Mali) va-t-il revenir pour le second tour? Les journalistes seront-t-ils aussi professionnels? Réponse, dimanche prochain!

En attendant d’avoir une réponse à ces questions, encore une fois Chapeau à RFI- Paris, Chapeau à Gislaine Dupont, Chapeau au Titan Christophe Bouabouviers, Chapeau à notre Serge Daniel national.

 

Omar B. Kéita, Kalaban- Coura Koko

NB: ce mercredi matin, sur les ondes de RFI, Laurent Correau est intervenu depuis Bamako. Espérons que c’est lui qui est donc là pour renforcer l’équipe RFI pour le second tour ?

 

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11 COMMENTAIRES

  1. Ah les nègres des éternels enfants qui demandent toujours l’approbation de leurs parents alors qu’ils sont eux-même des adultes et même les ainés de l’humanité..

    rfi: radio France pourri est un média d’état français, qui defend la ligne de l’élysée dans les conflits dans le monde et notamment afrique francofolle, la partie que la France dirige comme le mali, la côté d’ivoire etc…

    Merde à Omar B. Kéita, Kalaban- Coura Koko!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    C’est votre boulot à vous et à l’état malien d’informer les maliens et non une obscure radio étrangère…

    PRENEZ-VOUS EN MAIN!!!!!!!!!!!!!

  2. Merci à RFI pour son professionnalisme et la qualité d’écoute. Son impartialité dans ce premier n’était pas négociable.
    Et si ici au Mali on en faisait autant, même si c’est dans des langues vernaculaires!
    BRAVO RFI ET BONNE CONTINUATION pour un deuxième tour palpitant des élections.

  3. Merci Omar pour cette belle intervention. J’en profite aussi pour féliciter et surtout remercier RFI des services rendus. Je suis un malien en poste à Nairobi et c’est à travers RFI que je reçois vraiment des informations fiables et de dernière minute sur les élections au Mali. A tout le personnel de RFI, je dis BRAVO, courage et bonne chance.

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