Pour permettre à notre pays de revenir à l’ordre constitutionnel normal, les Autorité de la Transition ont proposé une prolongation de 5 ans. Les Chefs d’États de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire (UEMOA) ont jugé ce chronogramme contraire aux règles démocratiques. C’est pourquoi, ils ont décidé le 9 janvier dernier, à la suite d’un sommet extraordinaire, couplé à un somme ordinaire de l’UEMOA, tenus au Ghana (Accra) de prendre des sanctions additionnelles contre le Mali. Notamment de sanctions d’ordre économique et financier. Du coup, ces décisions des deux organisations sous-régionales ont entrainé la rupture entre elles et le Mali. Notre pays a répondu du tic au tac en fermant aussi ses frontières aux pays de ces espaces communautaires.
Face à la consommation de la rupture entre le Mali et la CEDEAO et l’UEMOA, des organisations de la société civile, tel que, Modèle Mali s’inquiètent des conséquences que cela pourrait entrainer. C’est pourquoi, comme d’habitude, les responsables de cette faitière de la société civile ont rencontré les hommes des médias, pour le faire savoir. C’était ce jeudi 13 janvier 2022 à l’hôtel Maeva de Bamako.
Ainsi, devant plus d’une vingtaine de journalistes, les responsables du Modèle Mali, dont Dr Ibrahima Sancho de l’Observatoire pour les élections, Tidiani Togola de Tuwendi, Abdoulaye de Doniblog, Mamadou Diarra du Consortium ELE etc, ont tenté d’apporter plus de clarification par rapport à la situation qui prévaut. De même, ils ont réitéré leur demande de retour à l’ordre constitutionnel normal, par l’organisation des élections crédibles et transparentes, dans un délai raisonnable.
Pour ce faire, Modèle Mali, à travers ces responsables ont formulé une panoplie de recommandations à l’attention des autorités de la transition. Il s’agit, entre autres, : de parvenir à un large consensus politique autour de la durée de la transition et des missions principales à mener ; de procéder à la publication immédiate d’un chronogramme clair, précis et réaliste autour des élections nécessaires de fin de transition, notamment l’élection présidentielle et les élections législatives ; d’œuvrer pour le retour à la normalité constitutionnelle dans un délai raisonnable de 6 à 9 mois. S’y ajoutent : la révision exceptionnelle des listes électorales, dans les meilleurs délais, afin de disposer d’un fichier électoral fiable ; l’organisation des élections présidentielle et législatives avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), la Délégation Générale aux Élections (DGE) et une nouvelle Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dans le sens du choix de la majorité de la classe politique malienne ; la tenue dans les 49 cercles et les 6 communes du district de Bamako des élections législatives, avec le mode de scrutin proportionnel qui permet une meilleure représentativité des Maliennes et des Maliens au sein de l’Assemblée nationale ; la consécration dans la loi électorale de la publication en ligne des résultats des scrutins, par centres et bureaux de vote, au fur et à mesure de la proclamation des résultats. Cela permet, entre autres, d’éviter les conflits et le tripatouillage des résultats pendant la remontée et la centralisation des résultats, contribuant ainsi à la transparence et à la crédibilité des élections et la conduite des réformes politiques institutionnelles et électorales par un gouvernement légitime issu des prochaines élections.
Diakalia M Dembélé
En son temps ce n’est pas SANGHO qui soutenait qu’il était bel et bien possible de mettre en place l’organe unique des élections.
Pour quelle raison revient il à l’ancien processus d’organisation et de la conduite des élections.
Sans les élections la structure de SANGHO n’existera pas.C’est de là qu’il tire ses ressources.Donc même si les élections doivent se faire tous les jours salut.
Ayons pitié de ce pays et soyons raisonnable.
Aller vous en de notre pays, la France, l’Union européen, ne sont que par dieu.Le Mali n’est pas vôtre, foutez nous paix.
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