Portrait : Mano du Ghetto : Un jeune rappeur qui force l’admiration

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    Révéler au grand public malien en 2009 par l’émission Maxi jeune ou il est l’auteur du générique de cette émission juvénile, Mano du ghetto  de son vrai nom Mahamane Traoré a commencé comme tous les jeunes de sa génération avec un groupe de rap. Le sien était les 2be3, crée en 1998 avec 6 jeunes au départ. Quatre ans plus tard, le groupe serait réduit à 3 avec le départ de 3 jeunes.

     Finalement, depuis 2006, il fut  le seul à immortaliser les 2be3 car les deux restants ont aussi finalement déserté pour des raisons personnelles. Auteur de la chanson far Konignabaw dédiée à la société Transrail, Mano compte se hisser plus haut en se faisant artiste de Transrail. En effet, son amour pour cette société est tout d’abord naturel et aussi le soutien de Transrail depuis sa jeune carrière. Jeune âgé de 27 ans, déterminé et engagé dans ces chansons, Mano compte dans les jours à venir faire deux albums différents. Un premier avec le Rap manding dont le titre far serait Konignabaw et un second en danse soul avec la vie comme titre far. ‘Dans ses chansons, il parle de la vie, des problèmes socio sans passer par des injures. Déterminé à atteindre ses objectifs, le jeune qui a émerveillé les kayesiens et tous les festivaliers lors de la 5ème édition du Firka, veut ressembler à Faddah Fredy du groupe de rap Dara J du Sénégal, à cause de son style. Aujourd’hui n’ayant pas sa langue dans sa poche, il clame haut et fort son non appartenance au nouveau style de rap le Clash qui fait du chemin. Pour lui, le rap c’est un engagement et une prise de position. A la question posée à Mano lorsque nous l’avons rencontré à Kayes sur le pourquoi du retard d’un album, sa réponse est claire ‘’ c’est parce que jusque là je n’ai pas eu de financement, même mes recherches sur Transrail, des fois je suis obligé d’arrêter car les moyens me manquent.’’ Pourtant, ce jeune compte un jour donner une image à Transrail. Déjà à son actif, il a 18 titres tous prêts qui attendent un financement.

    Djibril Sacko

     

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