Plusieurs Maliens ont été surpris par le rapport de synthèse de l’atelier du Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une transition réussie au Mali. Le 9 février 2022, s’est déroulé à l’hôtel ex-Sheraton l’atelier dudit Cadre, portant sur la transition.
Après la présentation des différentes thématiques, les débats ont été ouverts. Les discussions ont essentiellement porté sur la durée de la nouvelle transition ; la relecture de la Charte de la transition en cours ; la non-reconnaissance des autorités actuelles de la transition au-delà du mois de mars 2022.
L’atelier a enregistré, outre les partis et regroupements des partis membres du cadre, des formations politiques et des associations. La cérémonie d’ouverture a été marquée par le mot de bienvenue du président du Cadre, Dr Modibo Soumaré, qui a rappelé l’objectif de l’atelier qui se tient dans un contexte marqué par l’approche de la fin de la transition. Il a invité les participants à faire des propositions pertinentes de sortie de crise.
L’atelier a eu droit à cinq présentations à savoir :la décrispation du climat politique et social ; la présentation du mémorandum du Parena ; la relecture des textes du cadre les rendant adaptés au nouveau contexte. Il a été question des réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections présidentielle et législatives ; le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national (redéploiement de l’administration et des services sociaux de base…)
Ils ont parlé aussi du rejet de la loi électorale en examen au CNT, de la dissolution du CNT, de la nouvelle transition ; du chronogramme électoral. A l’issue des débats, les participants ont convenu de ce qui suit: 9 mois pour la durée de la nouvelle transition; améliorer la communication du cadre ; le rejet de la relecture de la charte en cours au niveau du CNT ; l’adoption d’un chronogramme électoral pour l’élection présidentielle et les élections législatives pour la fin de la nouvelle transition.
Ces partis qui veulent maintenant qu’AssimiGoïta quitte son fauteuil de chef de l’Etat le plus rapidement possible ont souhaité l’adoption d’une nouvelle loi électorale consensuelle. Autres décisions : la non reconnaissance des autorités actuelles à partir du 25 mars 2022 ; la mise en place d’une nouvelle transition avec un gouvernement de mission conduit par un Premier ministre neutre.
Le combat du Cadre a commencé il y a longtemps. Mais à partir du 2 janvier 2022, des partis politiques ont clairement fait savoir qu’ils ne sont pas d’accord avec la prolongation de la transition. Surtout pas pour le délai proposé à la Cedeao. En effet, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie a catégoriquement rejeté toute idée de donner 5 ans de plus aux autorités actuelles.
Le Cadre dit avoir appris avec stupeur la proposition d’un chronogramme par les autorités de la transition aux partenaires de la Cedeao, prolongeant la transition pour une durée cumulée de 6 ans et 6 mois. Parmi ces partis, il y a l’EPM, l’ARP, Jigiya Kura, Yelema, le Morema, l’Asma-CFP.
Pour le cadre, ce chronogramme transmis par le colonel Assimi Goïta, président de la transition et chef de l’Etat à la Cedeao, outre qu’il viole la Charte de la transition, n’a pas fait l’objet de discussions au Mali. Il ne saurait être en aucun cas une aspiration profonde du peuple malien. Par conséquent, le cadre rejette ce chronogramme unilatéral et déraisonnable.
Avant, il avait rappelé aux autorités de la transition qu’elles ont pour mission de créer les conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et les exhorte à cet effet au respect de la Charte de la transition et de leurs engagements pris devant le peuple malien et les partenaires du Mali.
Le cadre a aussi refusé de participer aux assises nationales dites de la refondation et son rejet de ses conclusions se justifient par la détermination des autorités de la transition de légitimer leur décision de prolongation du délai de la transition.
Le Cadre appelle l’ensemble des forces patriotiques ayant pris part à ces assises de bonne foi, pensant pouvoir donner la chance à des discussions franches et sincères, à se mobiliser afin que leur présence physique ne soit la caution pour la réalisation d’objectifs inavoués.
Pour faire barrage à la transition, les partis concernés invitent tous les démocrates et patriotes à se tenir débout pour mettre en échec la restauration et à toutes les velléités de remise en cause des acquis démocratiques de mars 1991.
Le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux afin que les principes démocratiques obtenus de longue lutte et au prix de nombreux sacrifices ne soient liquidés par une quelconque tentative de confiscation du pouvoir par la force et la ruse.
Oumar KONATE
Je suis originaire d’un pays africain qui ne parle pas français, alors veuillez excuser mes fautes de langue.
Le continent entier a suivi avec attention et fierté l’attitude des gouverneurs maliens et leur courage face au néocolonialisme français.
Nous soutenons inconditionnellement la fermeté du gouvernement du patriote malien Assimi Goita et du Premier ministre Choguel Maiga.
Le Mali doit se libérer maintenant et tous doivent y contribuer. Avoir sa propre monnaie est une forme de souveraineté et d’indépendance.
Les partis qui demandent des élections au Mali n’ont aucune idée des conditions dans lesquelles se trouve le pays. Ces partis sont anti-maliens, ils sont une honte, ce sont des traîtres, des incompétents et de grands opportunistes.
Ils sont le bras long de la France au Mali et sur le continent africain.
Vive le gouvernement révolutionnaire du Mali, vive le colonel Assimi Goita.
A bas l’EPM, l’ARP, Jigiya Kura, Yelema, Morema, Asma-CFP.
Pour un Mali sans traîtres!
La lutte continue, la victoire est certaine.
Mali, nous sommes avec vous, vers la liberté.
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Ces cadres étaient où quand le grand Mali tombait,ils méritent d’être fusillé devant le peuple à la place de l’indépendance,honte à ces malheureux qui n’ont pas de boulot pour gagner leur vie,si c’est pas de sucer le sang du pauvre lamanda,mais inchallah ils nous trouverons devant eux,comme Assimi Goita et son gouvernement ne veulent pas faire le ménage,sinon Ado a fait ce qu’il devait faire en Côte d’Ivoire même si je l’aime pas.
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