Sous la présidence de son 1er vice-président, l’honorable Moussa Timbiné, l’Assemblée Nationale s’est réunie en séance plénière à huis clos dans la salle Modibo KEITA, jeudi1er février autour de la déclaration du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger. A l’issue de cette séance, les élus du peuple à travers une résolution ont félicité et encouragé le Gouvernement pour ses efforts dans la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger avant de déplorer la mauvaise interprétation de la dernière déclaration du Conseil de Sécurité par certains médias par rapport à l’Etat malien.
Les élus de la nation encore une fois, ne sont pas restés indifférents face à la situation qui préoccupe notre peuple. Cette situation découle de la mise en œuvre de l’accord pour la Paix et la Réconciliation nationale, issu du processus d’Alger. Dans ce processus, certaines informations, interprétant une partie de la récente déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies indexent le Gouvernement malien de ‘’défaillance’’ dans la mise en œuvre de l’accord. C’est pourquoi l’Assemblée Nationale, à la faveur d’une séance plénière à huis clos a entendu le Gouvernement sur la question. Cette séance d’écoute fut sanctionnée de la Résolution n° 2018-002/AN-RM, dans laquelle les députés ont exprimé félicité et exprimé leur soutien au gouvernement avant d’exhorter les autres parties à jouer pleinement leur rôle pour le retour de la stabilité dans notre pays.
De prime abord, l’AN a salué le Gouvernement pour son initiative de demander au Conseil de Sécurité de créer un régime de sanctions ciblées contre ceux qui dressent des obstacles à l’application de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, tout en déplorant la mauvaise interprétation de la dernière déclaration du Conseil de Sécurité par certains médias par rapport à l’Etat malien. Et précise que : « les informations distillées sur certaines chaines internationales sur la mise en œuvre de l’Accord sont contraires à la réalité sur le terrain ». Une réalité caractérisée par des attaques terroristes contre les populations civiles, les FAMas, la MINUSMA et Barkhane dans les régions du nord et du centre du Mali. Toute chose dénoncée et condamnée par l’AN. C’est pourquoi les élus de la nation ont d’une part, invité la communauté internationale et notamment le Conseil de Sécurité de l’ONU, à appuyer les efforts du Gouvernement de la République du Mali par un soutien total aux forces armées de défense et de sécurité nationales, au G5 Sahel et à la MINUSMA et d’autre part encouragé le Gouvernement de la République du Mali à poursuivre et intensifier ses efforts en vue de mettre fin à toutes formes de violences et de terrorismes contre les populations.
Toujours dans cette résolution les députés du Mali ont exhorté la MINUSMA et BARKHANE à une exécution efficiente de leur mandat, sans manquer d’inviter la Force G5 Sahel à accélérer son processus d’opérationnalisation sur l’ensemble des territoires des pays membres.
Synthèse de Moustapha Diawara