« Plus de 5, 8 millions d’individus touchés par le projet de sensibilisation des jeunes sur les missions de la CVJR »! Tel est le bilan jugé satisfaisant, du projet initié par la fondation Tuwindi en partenariat avec le Pnud, qui s’est soldé par sa clôture le week-end dernier au Parc national de Bamako.
Dans le cadre de la Réconciliation et la Paix au Mali, les autorités politiques ont créé en 2014, une structure dénommée Commission, Vérité, Justice, Réconciliation (CVJR) pour réconcilier les Maliens. Expliquer c’est quoi la CVJR, qui peut saisir la CVJR, que fait la CVJR, est l’objectif que s’est donné la fondation Tuwindi et ses partenaires auprès de la jeunesse malienne.
Pour ce faire, pendant 6 mois, selon son directeur exécutif, Tidiani Togola, Tuwindi et ses partenaires se sont investis sur le terrain auprès des jeunes, à travers des médias et aussi plusieurs plateformes. Au bilan, dit-il, le projet de sensibilisation a pu toucher plus de 5,800 millions d’individus dont la plupart sont des jeunes. Il a aussi profité de l’occasion pour inviter la jeunesse à s’impliquer davantage dans l’exercice de son devoir : « Quand on est jeune, on a des droit mais on a aussi des devoirs. Quand on ne se lève pas et agir au nom de nos devoirs qui doivent être conformes à nos droits, alors on passe à coté », a conseillé le patron de Tuwindi, Tidiani Togola.
Plusieurs jeunes ont pris part à la cérémonie de clôture qui a été animée par un concert géant de la poésie et du slam. Nouhoum Maïga, un jeune activiste, s’est grandement réjouit du projet qui, pour lui a été un grand atout. « J’ai pu cerner les missions de la CVJR. Et surtout j’ai des vraies informations sur des cas de violation de droits humains que le Mali a connus pendant ces différentes crises. Vraiment, cette expérience a été très bénéfique pour moi », a lancé le jeune Maïga. Les mêmes propos ont été tenus par Fatoumata Zahara Ousmane Traoré du conseil consultatif national de l’enfant et des jeunes (CCNEJ). Elle a confié qu’un cadre a été mis en place entre les différents organes (CVJR, Tuwidni et CCNEJ), pour plus d’implication et de pris en charge des jeunes et des enfants victimes de violations de droits humains pendant les différentes crises au Mali.
Koureichy Cissé