Pour éviter à certains membres de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) de prélever illégalement des sommes sur les bourses, les autorités scolaires ont bancarisé les opérations de paiement. Mais, le hic est que désormais, les files indiennes se forment dès 23 heures devant les guichets Ecobank. Pour ainsi dire, le calvaire des étudiants continue.
De nos jours, les maux des étudiants en disent long sur leurs souffrances. «Le désordre est total ! Ecobank n’arrive pas à respecter ses calendriers de distribution des cartes de paiement de nos bourses. C’est l’organisation même de cette banque qui est mise en cause», dénonce Madou Mariko, étudiant à la Faculté des sciences juridiques et politiques (Ex-Fsjp). Et à Oumou Traoré, étudiante à la Flash, d’enchaîner : «Depuis une année, j’attends ma carte bancaire. C’est la confusion entre anciens et nouveaux étudiants». Pour sa part, Hama Ag, étudiant 4ème année unilingue, enfonce le clou : «De juin dernier à nos jours, j’ai déposé mon dossier, trois fois, mais sans suite. Si demain les étudiants partent en grève, les gens diront qu’on a commencé encore, alors qu’on vit dans les conditions exécrables».
Au regard du calvaire interminable qu’ils endurent aujourd’hui, les étudiants réclament le retour à l’ancien système de paiement de leurs bourses. Car, selon certains d’entre eux, cette situation ne profitent qu’à ceux qui ont pris l’initiative de domicilier leurs maigres bourses à Ecobank. Ils se disent prêts à utiliser tous les moyens légaux pour que les autorités scolaires mettent fin à leurs souffrances. Ils vont même plus loin en se demandant si ces autorités scolaires et certains responsables d’Ecobank ne mangent dans la même «assiette»? Sinon, comment comprendre leur mutisme. Nous y reviendrons.
LASSANA
Va te faire foutre wy!!! Qu’est ce que tu en sais??????
Auncun étudiant n’a la capacité intellectuelle de remettre en cause le fonctionnement de la Banque. Cette banque a été sollicitée pour mettre fin aux sommes détournées par leur propre bureau de coordination ou bureau de fac. Si vous vous donnez la peine de lire le moratoire liant Ecobank et le gouvernement du Mali, vous saurez que la victime est surtout la banque
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