L’ONG œuvre en faveur de la sauvegarde de certains patrimoines culturels, notamment les masques du village de Sonikegny. Elle intervient également dans l’appui scolaire des enfants défavorisés.
« Vous savez, ma défunte maman disait toujours, que dans le mal il n’y a pas seulement que le mal. Puisque cela nous fait aussi grandir. Autrement dit, chaque situation vécue, que cela soit bonne ou mauvaise, doit servir la personne l’ayant vécue ». Ces propos sont de monsieur Wagué Diakité Baba, promoteur de l’ONG ‘’Ko-falein’’. Un homme qui a connu une enfance assez dure sur le plan scolaire, d’où son intérêt pour l’éducation des enfants défavorisés.
« J’ai perdu mon père dès le bas âge et Dieu seul sait combien notre maman s’est battue pour que mes frères et moi puissions poursuivre nos études. Entre son jardin et la cuisine, la brave dame ne pouvait pas payer notre cotisation annuelle et nous étions toujours chassés de l’école. C’est pour avoir personnellement souffert de cette situation, que j’ai décidé de créer l’association Ko-falein », nous confie monsieur Diakité. Son organisation est soutenue par des personnes de bonne volonté qui vivent aux États Unis.
Rappelons que grâce à l’initiative de l’ONG ‘’Ko-falein’’, plus de 60 enfants bénéficient aujourd’hui d’une prise en charge totale. En plus de l’accompagnement de ces enfants défavorisés, l’ONG met chaque année à la disposition de l’école de Sonikegny des cartons de livres. Le mouvement pionnier et les gardiens des masques reçoivent eux aussi des enveloppes pour couvrir leurs besoins.
KANTAO Drissa
