On en parle dans les coulisses… : Insécurité dans le septentrion malien : Un homme retrouvé décapité à 80 km de Tombouctou

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La semaine dernière, cinq civils touaregs avaient été portés disparus. Et bien, depuis le mardi dernier, quatre d’entre eux ont été retrouvés et ils affirment que leurs ravisseurs étaient les éléments d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).

Quant au cinquième homme, son corps décapité a été découvert sous un hangar, dans la localité de Zouérat, à 80 km de Tombouctou. Cette découverte macabre a créé un vif émoi chez les habitants de cette localité qui ont très vite reconnu l’homme décapité. Il s’ait d’un des cinq touaregs portés disparus, la semaine devant dans ladite localité. Comme à l’accoutumés dans cette partie septentrionale du Mali, ce rapt n’a pas été revendiqué par les ravisseurs. Mais n’empêche que toutes les sources étaient déjà formelles à accuser Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).

Pour causes, l’accoutrement des ravisseurs, leur mode d’opération, leurs équipements (ils avaient des talkies-walkies). Dons pour les populations, il ne se fait pas l’ombre d’un doute que c’est Aqmi qui a commis cet acte ignoble. Aujourd’hui, l’information se confirme. Les quatre autres touaregs dont un homme âgé de 71 ans, arrêtés au même moment que l’homme décapité, ont affirmé que leurs ravisseurs sont bel et bien des combattants d’Aqmi et qu’ils sont activement à la recherche des civils dans toutes les régions du nord du Mali. Des civils qui sont soupçonnés d’être des informateurs pour les troupes françaises et onusiennes, sur les positions et les mouvements des terroristes et autres narcotrafiquants.

L’homme décapité était donc accusé d’être un indicateur. Il est unanimement reconnu que depuis les évènements malheureux des 17 et 21 mai 2014 où l’armée malienne a subi une “défaite” face aux groupes armés du nord et qu’elle ait été “classée” de Kidal et ses environs, cette région est pratiquement devenue une zone de non droit. Qu’à cela ne tienne ! Quid des régions de Tombouctou et Gao où, malgré la présence de l’armée malienne, rien n’empêche les terroristes et autres narcotrafiquants d’Aqmi à agir comme cela leur convient dans ces régions dites “sous contrôle malien”.

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