Le nouveau ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, Mamani Nassiré, est en terrain connu pour avoir participé à plusieurs réformes politiques, institutionnelles et électorales de notre pays.
Né en 1959 à Kontza-Bozo (Cercle de Mopti), Mamani Nassiré a fait ses études supérieures à l’ex-Ecole nationale d’administration (ENA) de 1980 à 1982. Une année plus tard, il fera la formation militaire adaptée au Service national des jeunes (SNJ).
Membre du corps préfectoral, Mamani Nassiré est spécialiste en décentralisation, déconcentration et élections. Il était coordonnateur principal de toutes les réformes du ministère chargé de l’Administration territoriale en matière de décentralisation, de réorganisation territoriale et administrative et celle électorale depuis 1998. De ce fait, le nouveau ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, a été coordonnateur des différents travaux de relecture de la loi électorale, de 2011 à 2022.
Mamani Nassiré a également été président de la Commission administration et formation du comité de pilotage des élections en 2018, 2019 et 2020 et du référendum constitutionnel de 2023, président de la Commission nationale chargée de l’élaboration du guide de la légistique au Mali et membre de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution et du Comité de relecture des avant-projets de loi portant application de la Constitution du 22 juillet 2023.
Jusqu’à sa nomination, hier comme ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, Mamani Nassiré était conseiller technique chargé des questions juridiques au ministère chargé de l’Administration territoriale. Officier de l’ordre national du Mali, Mamani Nassiré parle français, anglais, russe, bozo, peulh, bambara et sonrhaï.
Rédaction Bailleur
Vous n’ avez pour le Mali, comme programme, que l’organisation d’élections. Nous, nous pensons, que l’ unique programme de notre patrie, hier, aujourd’hui et demain, demeure sa sécurité, la défense de sa souveraineté totale et la paix.
Nous refusons des élections pour le retour du Mali entre les mains des puissances occidentales criminelles.
C’est assez rigolo. Voici un bonhomme chargé de piloter des élections qui n’auront jamais lieu. Le prince à la tête de la « Transition » n’est pas prêt de lâcher un pouvoir usurpé. Le changement de gouvernement est d’ailleurs le signe lumineux qu’il envoie aux populations abêties pour leur signifier la fin de l’espoir. Et voici un pays qui, bridé, en proie à une indescriptible pauvreté – pas pour tout le monde : la colline de Koulouba prospère… -, qui s’enfonce un peu plus dans un malheur sans nom.