Le mouvement pionnier est un cadre d’encadrement des jeunes pour leur donner une bonne formation civique, morale, physique et pratique. Son but est de faire des jeunes du Mali un modèle de citoyen accompli soucieux du développement de sa patrie. Créé en avril 1960, le mouvement est devenu l’Association des pionniers du Mali (APM) en juillet 1994. Mais, sa mission est toujours centrée sur l’éducation et la formation.
Apolitique et à but non lucratif, c’est une organisation ouverte à tous les jeunes âgés de 7 ans au moins et aux adultes, sans distinction de sexe d’origine sociale, de race, d’ethnique, de conviction religieuse ou philosophique.
Avec l’ensemble de ses partenaires, l’APM mobilise et organise les enfants et les jeunes dans le but de compléter l’éducation familiale et scolaire par l’organisation de loisirs sains ; assurer leur formation morale, civique, patriotique et physique des jeunes ; les préparer à leur participation à la vie active par la valorisation d’activités techniques et pratiques de production ; cultiver en eux le sentiment patriotique, le dévouement, l’abnégation et l’esprit de sacrifice.
Jouissant du statut d’utilité publique depuis 1996, l’APM s’attache aujourd’hui à soutenir les autorités nationales à relever le défi de la construction citoyenne. Il faut rappeler que c’est au Mouvement pionnier du Mali que l’on doit la traduction de l’Hymne national en bambara.
Comme l’ont défendu plusieurs penseurs, il n’y pas une nation forte sans une jeunesse citoyenne et responsable. D’où la nécessité de réactivé le Mouvement pionnier dans les écoles. Tout comme les activités pionnières dans les institutions socio-éducatives comme les Maisons des jeunes, les Foyer des jeunes, les Camps de jeunes, les colonies de vacances…
Cette relance ou cette redynamisation passe aussi par le recyclage et la formation des cadres pionniers qui sont des relais importants dans la reconstruction du “nouveau Malien”. En plus de la formation à la citoyenneté, l’éducation pionnière peut s’ouvrir à la démocratie, la décentralisation et la bonne gouvernance. Cela contribuera à préparer la jeunesse malienne à faire face aux défis nationaux, sous régionaux et même à la mondialisation.
Il faut noter qu’à l’issue du 7e Conseil fédéral de l’Association des pionniers du Mali, organisé du 2 au 4 mars 2017 à Soufouroulaye (Mopti), cette organisation s’est dotée de nouveaux textes plus ambitieux (statuts et le règlement), d’une nouvelle Charte et d’un Plan d’actions 2017-2021.
Les travaux ont été aussi sanctionnés par la mise en place d’un bureau fédéral consensuel de 17 membres présidé par Tidiane Coulibaly dit Necker, précédemment Commissaire général par intérim de l’APM. Et désormais, l’ensemble des Commissaires des ligues régionales des membres de droit du bureau.
Avec son équipe, Necker doit rapidement relever des défis comme, entre autres, le renforcement des capacités des pionniers dans le domaine de l’entrepreneuriat facteur de créations d’emplois, la culture de la paix, la citoyenneté, le civisme et la lutte contre l’extrémisme violent.
L’exposition-photos dont le vernissage a eu lieu le vendredi 12 mai 2017 a été une judicieuse opportunité de plaidoyer en faveur du Mouvement pionnier.
M. pionnier du MaB.