Située à quelques kilomètres du centre-ville de la capitale, Bamako, la ville de Moribabougou est habituée aux coupures intempestives d’eau et d’électricité en période de canicule.
Comme une fatalité, les usagers de cette cité, abonnée aux coupures intempestives, croyaient prendre leur mal en patience le temps d’une rotation habituelle de quelques heures. La Société privée distributrice de l’eau ” Soninkara”, non content de plonger ses abonnés dans la détresse, n’a absolument pas communiqué sur ses propres déboires ni sur la durée potentielle de la rupture d’une adduction d’eau dont le m3 est l’un des plus chers au monde.
La mairie et les autorités administratives ne pipent mot, elles non plus. C’est à se demander si le Mali Kura concerne cette bourgade de plusieurs milliers d’habitants, devenue un arrondissement de la capitale à la suite du dernier découpage administratif.
En attendant une solution pérenne à la résolution du déficit en eau de cette conurbation bamakoise, le décompte funeste se poursuit.
Correspondance particulière de DSO