Née vers 1947 dans une famille modeste de douze enfants, Aminata Traoré a fréquenté l’école de Magino. Elle a étudié en France à l’Université de Caen. Elle est titulaire d’un doctorat de 3è cycle en psychologie sociale et d’un diplôme de psycho – pathologie. Chercheuse en sciences sociales, elle a enseigné à l’Institut d’ethnosociologie de l’université d’Abidjan. Sous le régime du président Alpha Oumar Konaré, elle a été ministre du Tourisme et de la culture. Militante alter mondialiste, elle s’est engagée dans le combat contre le libéralisme.
Pour cette femme de tête qui se distingue à travers ses gros foulards, le Fonds monétaire international et
Mme Diallo Kaita Kayentao : première présidente de
Cette éminente magistrate préside depuis 2006 aux destinées de l’une des plus prestigieuses institutions de
Mme Sidibé Aminata Diallo :
Professeur et chercheur à
Actuellement, elle préside
Mme Diakité Fatoumata N’Diaye : Secrétaire générale
Elle a été commissaire chargée de
En 2002, le président Alpha la sort du gouvernement pour la nommer médiateur en remplacement de Me Demba Diallo, décédé quelques mois avant. Après 7 ans à la médiature de
Me M’Bam Diatigui Diarra : Première femme à avoir présidé l’Amdh !
Aun moment chaud de l’histoire de notre pays, elle était sur le front voire en première ligne. Me M’Bam Diatigui Diarra, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, était présidente de l’association malienne des droits de l’homme (Amdh). L’ancienne présidente de
Le mercredi 03 juin 2009, le Président de
Me Fanta Sylla, première bâtonnière
Née le 11 décembre 1954 à Ségou, Me Fanta Sylla est la première femme ”bâtonnière” de l’Ordre des avocats du Mali, voire de l’espace francophone. Procédurière émérite, combative, l’opinion publique découvre le talent de cette avocate lors des procès ”crimes de sang” et ”crimes économiques”.
Cette diplômée de l’Université sociale de Toulouse et celle de Paris X, Me Sylla est également l’auteur des déclarations plus ou moins embrassantes.
C’est elle qui a affirmé que ”les magistrats maliens sont indépendants de tout sauf l’argent sale”. Alors bâtonnier de l’Ordre des avocats, ses discours lors de la rentrée judiciaire étaient attendus avec impatience par les étudiants en droit compte tenu de ses sorties au vitriol contre le fonctionnement du système judiciaire. En 2004, elle fut nommée ministre de
Fatoumata Siré Diakité : la briseuse de tabou
Professeur d’anglais émérite, Mme Fatoumata Siré Diakité, née à Bamako le 3 juillet 1952, est sans nul doute une briseuse de tabou. Au moment où beaucoup n’osent parler du délicat problème de l’excision, c’est elle qui le fait publiquement à son corps défendant.
Présidente fondatrice de l’Association pour le progrès et la défense des droits de la femme (Apdf), Mme Fatoumata Siré Diakité est une militante féministe qui ne recule devant rien, même les Fatwa. Surtout s’il s’agit de défendre les causes de la femme. Pendant de nombreuses années, elle a été la porte-voix, pour ne pas dire l’espoir des femmes victimes de toutes formes de violences. L’actuelle ambassadrice du Mali en Allemagne a été annoncée par la rumeur publique comme candidate à la magistrature suprême de son pays. Mais pour le moment, elle n’a pas franchi le Rubicon.
Mme Aïssata Cissé : la voix d’or de Bozola !
L’inimitable ! L’infatigable ! Mme Aïssata Cissé est incontestablement l’une de ces Maliennes qui se sont illustrées dans le domaine de la communication. De Radio Soudan à l’Office de radiodiffusion et de télévision du Mali (Ortm), celle qui est surnommée affectueusement par ses confrères ”la doyenne” est l’une des voix d’or de Bozola. Elle a guidé le pas de nombreux jeunes journalistes et autres animateurs de la station. Même à la retraite, elle ne cesse d’apporter son concours à ses anciens collaborateurs. Plus qu’une référence, Mme Aïssata Cissé est une fierté, voire une mémoire vivante.
Mme Seck Oumou Sall : l’incontournable maire de Goundam !
Mme Seck Oumou Sall est la première et unique femme à être élue maire dans le nord de notre pays, une zone largement conservatrice. En 2004, elle a surpris tout le monde en devenant la maire de la commune urbaine de Goundam.
Une taille moyenne, un beau visage, un teint légèrement clair…, Mme Seck ne présente pas apparemment l’allure d’une femme politique de poigne. Et pourtant, elle n’en demeure pas moins une. Au fil des années, elle s’est forgée une solide réputation sur ce terrain qui est habituellement la chasse – gradée des hommes. Mieux, elle s’est imposée à Goundam comme une actrice incontournable, pour ne pas dire la bête noire des grandes formations politiques notamment l’Adema et l’Urd.
En 2009, malgré les moyens colossaux déployés par certains hauts responsables de
Les amis et même certains adversaires de cette jeune dame de 42 ans lui dressent un portrait élogieux. C’est, à les en croire, une femme modeste, sage, intègre, cultivée, respectueuse, attentive, constante.
En décembre 2008,