Dans ce jeu de dupes, la Communauté Internationale n’est pas à sa première menace de sanctionner les parties signataire de l’Accord d’Alger de 2015. Il s’agissait à la fois des groupes armés et du pouvoir de Bamako. A cause des tergiversations des groupes armés, il a fallu que la Communauté Internationale menace de ne plus verser les fonds de sa contribution pour le fonctionnement du comité de suivi de l’Accord pour que les dirigeants de ces groupes armés prennent l’engagement de jouer franc jeu du moins pendant un moment. Cette stratégie, il faut le noter n’a eu que l’effet d’un feu de paille, les mêmes habitudes ont repris c’est-à-dire un pas en avant et deux pas en arrière . Malgré leur promesse de respecter strictement les textes de l’Accord pas grand changement dans leurs comportements. Donc en somme, ces injonctions et autres menaces de sanctions sont restées vaines.
Par conséquent, le conseil de sécurité semble opter pour l’utilisation d’une nouvelle arme, qui sera pointée cette fois sur les autorités maliennes. La rencontre du 24 janvier entre le Ministre des affaires étrangères du Mali Tieman Hubert Coulibaly et les membres du conseil de sécurité a abouti à une déclaration qui adresse un ultimatum à IBK pour respecter ses engagements et opérer des avancées quant à l’application de l’accord d’Alger qu’il a lui-même jugé bon à l’époque malgré les réserves des forces vives de la nation.
Pendant les dernières phases des négociations, une douzaine de pages d’amendements sur le texte de l’Accord de la part des partis de la majorité, de ceux de l’opposition et de la société civile n’ont pas été intégrés même en partie dans le corps définitif du projet d’Accord alors que ces amendements étaient tous très pertinents. Il faut noter aussi qu’il n’y a eu ni concertation nationale, ni débat formel de l’Assemblée Nationale sur le dit projet d’Accord, alors que l’accord refond en profondeur l’architecture institutionnelle du pays et ouvre la voie à un processus de décentralisation tellement poussé que l’Etat Central se trouverait, de facto, dépossédé de la plupart de ses prérogatives régaliennes. Le dit accord dessine également le contour d’un Mali réhabilité sans traiter les causes réelles de ces multiples rébellions. Le président IBK et le Gouvernement sont désormais accusés par la CMA et la plateforme de trainer les pieds dans la mise en œuvre de l’Accord. C’est maintenant peut-être que le Gouvernement se rend compte que l’Accord d’Alger qui a dessiné le contour d’une autonomie déguisée donne à chacune des régions qu’on peut designer par région-Etat des pouvoirs étendus. Le président de Région-Etat cumulera les fonctions de premier responsable de l’exécutif, de l’Assemblée Régionale et de l’Administration dans sa zone.
En somme il y aura autant de régions-Etats que de petits présidents bis selon le journal Jeune Afrique. Certainement que c’est en ce moment aussi que le Gouvernement s’est rendu compte du coup fourré que la France et la communauté internationale lui ont joué.
A propos de cet ultimatum, François Delattre, le représentant Français à l’ONU a rappelé que « les parties maliennes ont pris des engagements récents importants que nous avons salué. Il faut à présent traduire ces engagements en actes et à défaut le conseil de sécurité devra prendre ses responsabilités y compris en utilisant l’outil des sanctions tel qu’il est prévu par la résolution 2374 »
Toute chose qui ne laissera au gouvernement d’autre choix que de s’offrir les voies et moyens pour réussir une mise en œuvre diligente des dispositions de l’Accord d’Alger. En tout cas, le conseil de sécurité de l’ONU exige du gouvernement malien que soit mis en application, au plus tard le 31 mars 2018, le dernier calendrier arrêté d’un commun accord entre les différents signataires de l’Accord. La France assure être en mesure de proposer des noms au comité des sanctions qui est habilité à prendre les dispositions qui s’imposent. Qui peuvent-être cités sur cette liste de la France : IBK, Tieman Hubert, le Premier ministre Boubeye.
Pour ce faire le Gouvernement doit s’assumer comme l’a fait le Ministre Ag Erlaf de l’Administration Territoriale en organisant au plus vite les élections communales et appliquer stricto-sensu tous les autres points de l’Accord d’Alger. Il est trop tard pour reculer. Il y va du respect des engagements pris par le gouvernement même sous la contrainte de la France et de la communauté internationale, car nous venons d’apprendre de la bouche du Journaliste Français HERVE.H qu’IBK a signé à contre cœur ledit Accord. IBK peut-il le faire savoir aux Maliens ? Non ! Ce n’est pas lui qui a fait la publicité sur l’Accord en premier lieu ?
Le gouvernement et le peuple Malien récoltent l’entêtement de leur président et de son Premier ministre de l’époque (Modibo KEITA) en refusant de prendre en compte les observations des forces vives de la nation. Le vin est donc tiré, il faut le boire, même s’il est très aigre. C’est donc le Mali qui perd et qui se voit dépouillé de ces prérogatives dans le Nord. Le peuple Malien qui a tout cautionné devient le dindon de la farce. Au-delà de l’attitude du représentant de la France aux Nations Unies, certains pensent que Jean Pierre de Lattre le secrétaire général adjoint des nations unies chargé des questions humanitaires dort debout ou son cerveau a été grillé par les climatiseurs du siège du conseil de sécurité
Badou S Koba
SVP, répétez après moi en criant fort jusqu’à péter !
Disons tous à très haute voix:
Abas la France !
Mort à la France !
Mort au néocolonialisme !
Mort au fascisme !
Mort à la supprématie blanche !
Et n’oubliez pas que:
2018 est l’année de boycott économique de la France.
SVP partagez largement sur les réseaux sociaux:
“Comme les racistes français disent que la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, alors la jeunesse consciente d’Afrique leur répond que l’Afrique ne peut pas continuer à recevoir toute la merde produite par la France !!!”
En effet c’est la civilisation des hypocrites!
IBK est victime de sa grande mediocrite, son incapacite intellectuelle d’analyse, son manque de vision et de son amateurisme politique. Qui nous a fait perdre Kidal? C’est IBK et qui nous a fait perdre le Centre du Mali, c’est IBK. ALors ne cherchez pas a noyer le poisson dans l’eau car nous avons une tete pour reflechir, seul le wuruwaye digne fils de wurruwaye le roi BIDON de segou va accpeter cette anerie..
Je dirai plutôt que le président IBK a été victime de la mentalité malienne qui est fondée sur l’égocentrisme. Les rebelles font leurs jeux pour soutirer de l’argent à l’Etat malien et aux partenaires financiers. C’est le comportement de tous ces paresseux. Et cela connu depuis toujours.
Mais qu’a fait la classe politique malienne pour aider le président IBK à appliquer cet accord de paix. Rien du tout. Majorité et opposition sont restées dans des calculs politiciens et se sont opposées même à la réalisation de certaines dispositions de l’accord. C’est la division au sud qui donne la force à ces salopards de rebelles.
Chercher à entrer dans les bonnes grâces des terroristes et des trafiquants de drogues peut-il être qualifié de bonne foi ? Au lieu de se demander s’il n’est pas victime de sa naïveté, son manque de vision, son état de délabrement mental,….
Il ny jamais eu d’accord et il ny aura jamais d’accord. Quand le Nord voir la corruption at la malgouvernance du SUd, je les donnent souvent raison de vouloir l’indepandance pour ne pas subir cette comedie. Eux au moins sont vaillant alors qu’au sud ici on ne fait que chanter les louanges des suceurs de sang. Le probleme du Mali c’est le griotisme et le manque de dignité des dirigeants. La population incivique ne recolte que ce qu’elle seme.
On est tjrs prets a prendre les autres coe responsable de nos malheurs mais on ne fait rien pour en sortir.
“IBK a-t-il été victime de sa bonne foi ?” Toi aussi Badou? Comment peux parler de bonne fois dans cette histoire d’Accord? Ne me dis pas qu’IBK ne savait pas dans quoi il s’engageait?
IBK est un vendu, c’est tout…
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