Médiation : Les épouses des Bérets rouges prônent l’entente et la réconciliation

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Le dimanche 16 septembre, une délégation de journalistes conduite par Ibrahim Famakan Coulibaly, président de l’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) et non moins ancien président de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO), a rencontré les épouses femmes des Bérets rouges au 33è Régiment des commandos parachutistes. Ce qu’il faut retenir de cette rencontre : l’entente, la réconciliation et la paix.

Ibrahim Famakan Coulibaly

Pour la circonstance, la délégation des journalistes était accompagnée du chef de village de N’Titiguiba, Moussa Doumbia ; d’un notable, Adama Koné et d’un Imam, Ladji Coulibaly. Cette rencontre avec les épouses des Bérets rouges s’inscrit dans le cadre d’un processus de médiation entamé par des acteurs de médias dont la prochaine rencontre concernera les femmes du Camp de Kati.

Tout au long des échanges, ces « douces moitiés » des Bérets rouges ont prôné l’entente, la réconciliation et la paix entre les deux camps.  Par ailleurs, elles avaient programmé une marche « à nu » en principe aujourd’hui (mardi), mais y ont renoncé suite à cette rencontre avec les journalistes, plus précisément à la demande du chef de leur délégation, Ibrahim Famakan Coulibaly. Ces épouses de Bérets rouges se déclarent également prêtes pour l’ouverture d’un dialogue avec leurs consœurs épouses des Bérets verts afin de mettre fin à cette situation. Selon elles, ce n’est pas une question de Bérets rouges ou de Bérets verts car ils sont tous leurs maris.

Au-delà, cette situation interpelle tous les Maliens : elle ne concerne donc pas uniquement les deux camps. Au contraire, tout le monde doit s’impliquer pour une solution définitive de cette mésentente entre les deux Bérets. En tout cas, chacun doit contribuer, à sa manière, pour qu’enfin tout aille mieux entre les deux camps. Et les épouses des Bérets sont les premières concernées quand on sait qu’elles jouent un rôle important dans la résolution des conflits et la restauration de la paix au Mali.

Salimata Fofana

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4 COMMENTAIRES

  1. Je pense que le béret soit rouge, noire, vert, cendré, peu importe;
    L’essentiel c’est de faire son métier noble et percevoir son salaire de façon digne. Le béret rouge n’est pas une unité spéciale en dehors de l’armée de terre comme le béret vert.
    Accepté vôtres mutations pour plus fusionner afin avoir un seul tronc qui est l’armée malienne et non être trop rattaché à la couleur qui ne servira à rien. Les ex élèves gendarmes ont été convertis en surveillant de prison malgré leur volonté sous la décision d’un ministre ivrogne habitué aux pots de vins, tout simplement qu’il ont revendiqué leur droit. Donc comparez les 2 infractions?

  2. Les epouses des berets rouge doivent supporter leur epoux, car les femmelos de Kati sont venus cachéees sous les pagnes de leur femmes.

  3. Il convient également de revenir sur le communiqué diffusé par les bérets rouges lors de leur coup de force, sur lequel des équivoques restent à lever. Communiqué que beaucoup de Maliens n’ont pas pu entendre : » Nous n’avons aucune intention de mettre ce pays plus mal qu’il ne l’est déjà. Notre intention est de lever cette épée de Damoclès qui pèse au-dessus de la tête de nos politiciens, j’entends par là le Président de la République par intérim, le Premier ministre et tout son gouvernement. Le citoyen malien n’a pas besoin de souffrir puisqu’il ne souffre déjà. Notre objectif, c’est que cette jungle laisse ce pays évoluer. Que les militaires de tout bord, si vous êtes patriotes, si vous n’avez pas oublié ce pourquoi vous êtes engagés pour cette belle nation, rentrez dans vos camps, entraînez-vous, préparez-vous, parce que si nous devons mener une bataille, cette bataille doit se mener au nord, parce que le nord, je vous rappelle, est une partie du territoire national. Si nous devons nous battre contre quelqu’un, nous devons nous battre contre l’assaillant qui nous a coupé une partie substantielle de notre pays. J’espère que tous les patriotes de ce pays, chacun à son niveau, politiciens, hommes de loi, étudiants, j’en passe, militaires, que chacun à son niveau, jouera son rôle pour que cette belle nation redore son blason le plus rapidement possible. Merci de votre attention. Vive le Mali ! Vive le régiment Para ! « »

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