Mali : réformes institutionnelles, politiques et sécuritaires, le Conseil Economique Social et Culturel ouvre le débat

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La 1ere session ordinaire de la 6e mandature du Conseil Economique Social et Culturel (CESC) s’est ouverte le lundi 07 février dans les locaux de l’institution. Placée sous le thème des « Réformes institutionnelles, politiques et sécuritaires : contribution du CESC », la cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide de son président, Yacouba Katilé.

Durant 15 jours que vont durer les travaux, les membres du Conseil Economique Social et Culturel (CESC) plancheront sur tous les aspects de réformes politiques, institutionnelles et sécuritaires. Pour faire ce travail, les membres du CESC seront appuyés par les services techniques des différents départements sectoriels à travers plusieurs sous-thèmes.

Le président du CESC, Yacouba Katile (au micro)

Il s’agit notamment de « Réformes électorales adoptées : le projet de loi ; Autres réformes en lien en cours avec le processus électoral ; Projet de refondation et valorisation des compétences maliens établis à l’extérieur », entre autres.

Cette session se penchera également sur la sempiternelle question de la commande publique avec le sous-thème « commande publique : moyen d’absorption de la production nationale ». L’exercice permettra, selon Yacouba Katilé, président du CESC, d’analyser les différents outils des domaines mentionnés plus haut afin d’esquisser des pistes de solutions possibles.

Renforcer le rôle de l’institution

Aussi le président Katilé est revenu sur la question récurrente de la demande de suppression de CECS de l’architecture institutionnelle du Mali. Cette situation s’explique par le fait que beaucoup de Maliens ignorent les missions assignées à l’institution par le constituant de 1992. « Cette évidence nous interpelle et la 6e mandature (….) s’évertuera à combler ce déficit », a-t-il promis, tout en rappelant que le Conseil économique, Social et Culturel est une Assemblée consultative ayant pour vocation d’inspirer l’élaboration des politiques publiques.

Il a indiqué que la modestie du budget et la vétusté des textes constituent un handicap majeur qui entrave le bon fonctionnement de l’institution. C’est pourquoi, il dit avoir mis dès sa prise de fonction le curseur sur les réformes avec la mise en place d’une commission ad hoc. Il a par la même occasion rappelé l’existence des conseils économiques et sociaux dans presque tous les pays du monde.

Pour terminer, le président Yacouba Katilé a plaidé pour le renforcement du CESC qui est par excellence la courroie de transmission entre les gouvernants et les gouvernés. Il dit pour cela ne ménager aucun effort pour hisser le Conseil économique social et culturel au rang qui est le sien dans l’architecture intentionnelle en lui rendant toutes ses lettres de noblesse. Avec cette sortie, le président Katilié souhaite mettre fin au débat sur l’utilité du CESC.

Il faut rappeler que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la Refondation, chargé des relations avec les intuitions, Ibrahim Ikassa Maïga, et bien d’autres personnalités du pays.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

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