Mali : Les raisons du refoulement d’une centaine de binationaux Maliens à l’aéroport de Bamako-Senou

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Les autorités aéroportuaires du Mali ont refoulé une centaine de ressortissants binationaux Maliens  en provenance de la France à cause de leur  incapacité  à se conformer aux nouvelles mesures réglementaires mises en place  depuis le 14 janvier 2024. 

En raison d’une mesure de réciprocité suite à la décision de la fermeture du service consulaire français à Bamako, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale a  durci les  conditions  d’accueil  des binationaux franco-maliens. Le Ministère des Affaires Etrangères évoque une mesure de réciprocité  suite  à la  décision de la fermeture  du  service consulaire Français à Bamako. « Dans le cadre de la réciprocité, le Mali aussi a fermé son service de délivrance de visa à Paris. Suite à cela, il est clair que tout voyageur à destination du Mali doit se munir de tous les documents de voyages nécessaires », a déclaré le Ministre des Maliens établis à l’étranger  qui tente de justifier  la décision  de Bamako.

La semaine dernière, a-t-on appris,  une centaine de bi-nationaux ont été refoulés  après  l’atterrissage de leur avion à l’aéroport international du Président Modibo Keïta de Bamako.  Pour cause,  les documents de voyages de ceux-ci n’étaient pas conformes aux nouvelles mesures réglementaires  frontalières au Mali  mises en place depuis le 14 janvier 2024. Ces ressortissants binationaux franco-maliens n’ayant pas de visa apposé sur leur passeport national français ont été refoulés. Seul  le passeport malien en cours de validité est accepté à l’aéroport  international Modibo Keïta. « La tolérance accordée sur les passeports maliens expirés n’est plus en vigueur», a rapporté le site du Ministère des affaires étrangères. Il faut noter que la mesure annoncée par le Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération internationale du Mali précise  que « tout autre document malien tels que la carte d’identité, la carte NINA, la fiche descriptive, l’acte de naissance malien, le sauf-conduit ou le laissez-passer… sont irrecevables et les passagers qui voyageraient avec ces documents se verraient refuser l’accès au territoire malien et seraient immédiatement remis sur le vol retour».

Le ministre des Maliens Etablis à l’extérieur, Mossa Ag Attaher, interrogé sur ces nouvelles mesures qui suscitent la polémique puis qu’elles privent des certains de maliens de leur  pays,  estime que «  les binationaux maliens refoulés  ont  été  dans  l’incapacité de  prouver ». Et le ministre de clarifier : « pour venir au Mali, il faut avoir son passeport malien. Il s’est avéré que tous ceux qui étaient dans la situation à l’aéroport de Bamako n’avaient pas de passeports maliens. Ils n’avaient que le passeport français ». Les autorités maliennes  estiment que ces voyageurs, qui étaient munis uniquement du passeport français, ont été automatiquement frappés par la décision de réciprocité. Du coup,  elles recommandent  à tous les binationaux maliens désirant  rentrés au Mali d’être muni d’un visa en bonne et due forme.

Le refoulement des binationaux maliens, munis de passeports français, a fait réagir l’ancien Premier ministre, Moussa Mara. Cet acteur politique craint  les répercussions économiques pour le pays.  « Je demande aux autorités de faire attention à ne pas envoyer un message de rejet à la diaspora qui est si utile pour le Mali.  Retenons le principe qu’un Malien doté de la preuve de sa nationalité ne soit jamais  empêché de pénétrer sur le territoire national et gérons cette question avec intelligence et humanité », a –t- il conseillé au  gouvernement de transition.

Les binationaux Franco-Maliens  sont entrain de payer les conséquences de la crise diplomatique entre la France et le Mali. Les autorités des deux pays entretiennent depuis plus d’un an des relations diplomatiques très tendues marquées par la dénonciation de plusieurs accords qui liaient  les deux Nations. Avant l’application de ces mesures,  les binationaux maliens  rentraient  au pays  munis uniquement  d’une  carte d’identité,  d’une carte NINA, une fiche descriptive,  un acte de naissance malien, un sauf-conduit ou le laissez-passer.

Face à la situation, les autorités Françaises  ont  rappelé à nouveau  aux ressortissants français  désirant se rendre au Mali de se soumettre obligatoirement à l’obtention  de visa. «Le visa est délivré par les consulats généraux du Mali à Paris ou à Lyon, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place. Les voyageurs doivent disposer d’un passeport en cours de validité, d’un carnet de vaccination attestant du vaccin contre la fièvre jaune. Les demandes de visa se font uniquement sur rendez-vous », peut on lire dans ce  communiqué, qui prévient qu’il n’est pas possible d’obtenir un visa à l’arrivée à l’aéroport de Bamako. « Les voyageurs arrivant sans visa sont systématiquement l’objet d’une procédure de non-admission. Les compagnies aériennes qui les ont transportés sont tenues de les reconduire par le prochain vol à leur pays d’origine », souligne le Ministère des Affaires Etrangères  Françaises.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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16 COMMENTAIRES

  1. Les français giflent le gouvernement malien et le gouvernement malien répond en giflant les maliens qui vivent en France.

    Les refoulés ont un passeport français et une carte d d’identité malienne en bonne et du forme. Ils sont donc malien.

    Les gens chantent goita mais qu est ce qui a changé pour eux depuis l arrivée de goita ??

    Le problème de l africain c est l africain.

  2. LES AUTORITÉS ONT TRÈS BIEN RAISON. LES LOIS SONT FAITES POUR ÊTRE RESPECTÉES. QUE SIGNIFIE BINATIONAUX? UNE PERSONNE QUI A LA DOUBLE NATIONALITÉ. PAR CONSÉQUENT, TU DOIS AVOIR LES PIÈCES D’IDENTIFICATION DES DEUX PAYS. MAIS, SI TU DÉCIDES DE N’AVOIR QUE LES DOCUMENTS D’UN SEUL, ALORS DANS LA SITUATION ACTUELLE TU T’EXPOSES; ET CELA VA SANS DIRE, AUX MESURES RESTRICTIVES EN VIGUEUR. PERSONNELLEMENT, J’AI LES PIÈCES D’IDENTIFICATION DES DEUX PAYS DONT J’AI LA NATIONALITÉ. NOUS TENDANCE AU MALI À NE PAS RESPECTER LA LOI.

  3. ” Je distingue le bon coup d’Etat du mauvais.”
    Merci monsieur l’avocat de cette information. C’est une défense imparable des putschistes.
    Dans la constitution du Mali où le coup d’Etat est un crime imprescriptible, peut être qu’on a oublié de marquer que les coup d’Etat d’un certain Assimi sont des bons coup D’Etat salvateurs.
    Il y a donc un bon crime et un mauvais crime. L’équipe de Assimi a commis deux coup d’Etat. Les deux sont pour toi des bons coup d’Etat.
    Je ne te prendrais pas comme avocat. Un Vaurien.
    ” Au Mali, depuis des siècles, le pouvoir s’acquiert par la force et le coup d’Etat. ” ” Ça n’a pas choqué grand monde.”
    Encore une fois, c’est un avocat, un homme de droit qui s’exprime ainsi.. ça ne te choque pas toi. Tu es une honte pour ce pays. Une calamité. Si ceux qui ont eu la chance de faire des études réfléchissent comme toi, c’est triste pour le Mali. Tu es ce qu’on appelle un ” Fasso Kouma-souli dé “

    • Merci de tes propos. Sincèrement, je les prends comme un compliment. J’ajoute aussi que je ne suis ni avocat, ni magistrat.

      Tu sors du bois, car tu as en ce moment très faim, à cause de ces militaires au pouvoir, n’est-ce pas ? C’était bien, le temps où tu avais la bouche dans l’huile de la “demokarasi fanga”, n’est-ce pas ?

      Je te considère comme un vaurien et un écervelé. Quelqu’un à qui les idées politiques “à la française” ont enlevé tout esprit critique et tout sens patriotique.

      Ceux qui, au Mali, ont eu la chance de faire des études savent bien que le coup d’Etat n’est pas dans l’absolu un crime imprescriptible et qu’il y a bons et mauvais coups d’Etat.

      Il faut sortir du fétichisme des textes et du formalisme stérile.
      La Constitution (art. 187) dit que “Tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le Peuple malien”. C’est ici la précision “contre le Peuple malien” qui est d’une importance capitale. Il ne peut y avoir “crime imprescriptible” lorsque, comme avec le coup d’Etat d’Assimi Goïta et ses camarades, il est salvateur de la nation et approuvé à ce jour par la très grande majorité des Maliens qu’on peut raisonnablement considérer comme reflétant la volonté du “peuple” (toutes les études indépendantes ont montré la popularité et le soutien du peuple). Le peuple est souverain au Mali et ailleurs dans le monde. C’est le peuple qui fait et défait les Constitutions.

      Il faut faire l’archéologie de cette disposition de la Constitution sur le putsch ou le coup d’Etat comme crime imprescriptible. Encore une fois, elle a été introduite dans la Constitution par les fameux “Démocrates” en 1992. Les Démocrates irresponsables qui ont aussi détruit ce qui fait la force d’un pays : son armée nationale et son système d’éducation publique.

      En dehors de cette disposition, il y a dans la Constitution du Mali, parfois depuis 1960, d’autres dispositions au sujet desquelles tout juriste et politiste moyennement formé sait qu’elles ont une charge normative et une applicabilité très faible, voire nulle. Par exemple, l’article 180 de la Constitution qui fait également grand bruit : “La République du Mali peut conclure, avec tout Etat africain, des accords d’association ou d’intégration comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine”.
      “Abandon partiel ou total” de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. On sait que le Mali ne pourra jamais “abandonner” sa souveraineté. Le Mali peut seulement “transférer” l’exercice d’une partie de sa souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine (comme on l’a fait avec le Sénégal dans le cadre de la fédération) et “rapatrier” la souveraineté si l’aventure panafricaine foire.

      Pour finir, mauvais moralisateur, c’est choquant de voir quelqu’un comme toi croire profondément qu’on ne peut pas raisonner en droit et faire du droit constitutionnel en dehors du schéma de pensée occidental actuel. Si on ne pense pas entièrement conformément au schéma juridique et constitutionnel français et occidental actuel, on est selon toi une une calamité pour le Mali. C’est ici toi qui prouves que tu es une nullité pour le pays.

      En Occident même, si “la démocratie est grecque”, “le droit est romain”. Et les Romains n’étaient pas des grands démocrates, mais des guerriers, des tyrans et des bâtisseurs à qui l’on doit l’une des civilisations les plus brillantes et les plus organisées ayant existé sur la terre. Ce n’est pas par la démocratie grecque que les Romains se sont élevés. Ce n’est pas par la démocratie occidentale que l’Afrique a eu ses grands empires et royaumes. Ce n’est pas non plus par la démocratie et les élections que la France et l’Angleterre nous ont esclavagisés, colonisés et ont bâti leurs empires d’Afrique et d’Asie. Ce n’est pas non plus par la démocratie que j’écris aujourd’hui mon commentaire en langue française, pour moi langue étrangère, et non en bamanakan ou en chinois. Le français m’a été imposé par l’Etat et l’école publique du Mali de manière tyrannique et violente. Il faut, dans la vie, faire preuve d’esprit critique et fouiller en allant au fond des choses.

      Aujourd’hui encore, en première année de droit, dans les université occidentales, on répète aux apprentis juristes la célèbre formule de droit romain suivante : ubi societas ibi jus. Pour dire qu’il n’y a aucun groupement humain qui ne soit organisé selon des règles juridiques.
      Les Maliens, les Africains, les Chinois et d’autres peuples font du droit et se sont épanouis bien avant leurs rencontres avec les idées politiques et juridiques des Européens et des Occidentaux.
      Il y a du bon dans les idées politiques et juridiques occidentales. Mais il y a aussi du mauvais pour les autres peuples, des idées qui ne marcheront pas ailleurs qu’en Occident où elles sont nées. Il faut pour le Mali, l’Afrique et les autres civilisations du monde bien faire le shopping dans ces idées étrangères et ne retenir que ce qui est adapté au contexte national. On n’est pas une calamité parce qu’on a compris qu’un concept politique d’inspiration occidentale ne prend pas au Mali. On est un pragmatique.

      Dans ces idées politiques et juridiques, la démocratie à l’occidentale et l’imprescriptibilité du putsch comme crime ont dans une partie de l’Afrique une valeur relative et variable en fonction de la période et du peuple. D’ailleurs, si la démocratie est imposée au Mali et en Afrique avec autant de force par les Occidentaux, c’est justement parce qu’ils savent que ça ne marchera pas. Les Occidentaux n’ont aucun intérêt de voir le Mali et l’Afrique devenir aussi puissants qu’eux économiquement, scientifiquement et militairement. C’est exactement pareil concernant leur obsession démocratique envers la Chine et la Russie. Chaque peuple a un rythme politique qui lui est propre et qu’il faut respecter.

      Moi, c’est avec fierté que je soutiens les putschistes actuels à la tête du Mali qui ont fait un bon coup d’Etat, salvateur de la nation malienne. S’ils réussissent à mettre durablement de l’ordre dans le pays et à léguer aux générations futures de Maliens un Mali dans lequel l’unité et l’égalité sont préservées, je leur serai reconnaissant et redevable toute ma vie. C’est la seule raison pour laquelle je les soutiens et soutiendrai.

      Toi, tu es, Garba, un faso joli minna !

  4. Le Mali est parmi les derniers pays au monde pour le développement mais grace à Assimi tout va changer.
    Désormais, le Mali est le seul pays au monde qui expulse ses propre ressortissants.
    Un grand pas en avant dans l’idiotie.
    Merci Assimi.
    Il faut expulser tous les Maliens qui sont aussi français. Sauf Sadio Camara qui est un bon Malien qui a la nationalité française. Au moment de renouveler son passeport français, il faut Sadio vienne en France.
    Il trouvera devant lui l’administration et les centaines de milliers de Franco-Malien qui vont l’applaudir inch Allah.

  5. C’est la preuve que nous avons au sommet de l’ Etat des individus irréfléchis qui prennent des décisions comme des enfants immatures dans un ” Grin “.
    La diaspora Malienne en Europe, aux USA, au Canada va enfin découvrir la nature ubuesque des soldats qui gouvernent le Mali.
    Bravo à la transition. Continuez comme ça.
    Ce serait quoi la prochaine sanction contre la France et les français ?
    Interdire de circulation au Mali toutes les voitures de marque française ?
    Interdire également le français à l’école ? Donner les cours en bambara et rédiger les documents officiels ( passeport, carte d’identité, diplôme etc ) en bambara. Changer le nom des ministères et l’hopital point G et les lycées etc.
    Mais comment on dit ” transition de putschistes débiles ” en Bambara ?
    Le ministre Diop disait que Air france perdait 500 millions par jour suite à son interdiction au Mali. Depuis ce jour, on se demande Par quelle miracle une entreprise qui perd 500 millions par jour continue de fonctionner ?
    Par contre, Diop peut demander aux responsables de l’aeroport de Senou le manque à gagner depuis que Air France ne verse plus les taxes d’aéroport au Mali.

  6. – “La semaine dernière, a-t-on appris, une centaine de bi-nationaux ont été refoulés après l’atterrissage de leur avion à l’aéroport international du Président Modibo Keïta de Bamako. Pour cause, les documents de voyages de ceux-ci n’étaient pas conformes aux nouvelles mesures réglementaires frontalières au Mali mises en place depuis le 14 janvier 2024. Ces ressortissants binationaux franco-maliens n’ayant pas de visa apposé sur leur passeport national français ont été refoulés.”
    – “Il faut noter que la mesure annoncée par le Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération internationale du Mali précise que « tout autre document malien tels que la carte d’identité, la carte NINA, la fiche descriptive, l’acte de naissance malien, le sauf-conduit ou le laissez-passer… sont irrecevables et les passagers qui voyageraient avec ces documents se verraient refuser l’accès au territoire malien et seraient immédiatement remis sur le vol retour».”

    L'”aéroport international du Président Modibo Keïta de Bamako” fait partie du “territoire malien”.

    Et sur le territoire malien, il est en droit possible de prouver son identité et sa nationalité et de circuler librement à l’intérieur du pays pas seulement sur la base du passeport malien, mais également sur la base par exemple de la carte d’identité en cours de validité délivrée par une autorité publique du Mali.

    Je rappelle aussi un fait aux autorités publiques actuelles du Mali qui commencent vraiment à délirer : un “binational”, dans le droit et dans la culture du Mali, est Malien à 100%. Il mérite la considération et le respect de tous ses droits au même titre que tous les autres Maliens.

    J’ajoute une autre chose : ces “nouvelles mesures réglementaires frontalières au Mali mises en place depuis le 14 janvier 2024” par un ministère du gouvernement de transition du Mali sont des mesures anticonstitutionnelles, illégales et racistes.

    Le ministre des Maliens établis à l’extérieur, Mossa Ag Attaher, qui cautionne ces mesures du gouvernement et qui ne défend pas au Mali le “principe d’égalité” de tous les Maliens est lui aussi raciste et discriminatoire.

    J’espère que les personnes qui ont adopté cette mesure raciste et discriminatoire visant à interdire l’accès sur le territoire de leur patrie à des Maliens seront rapidement toutes relevées de leurs fonctions.

    Personnellement, je ne suivrai et ne défendrai jamais un régime ou un gouvernement, même si c’est celui d’Assimi Goïta, qui viole le principe fondamental de nature constitutionnelle, pour lequel tout le monde à l’intérieur et à l’extérieur s’est battu, d'”égalité de tous les Maliens”.

    • FANGA
      TU AS ENTIÈREMENT RAISON .
      LES MALIENS FRANÇAIS PEUVENT ET ON LE DROIT DE RENTRER EN FRANCE OU SUR LE TERRITOIRE EU EN PRÉSENTANT LEURS PASSEPORTS OU CNI FRANÇAIS. JE COMPRENDS QU’ON APPLIQUE LA RÉCIPROCITÉ AUX FRANÇAIS DE SOUCHES MAIS INTERDIRE A UN MALIEN DE RENTRER VOIR SA FAMILLE AU PAYS EST GRAVE. LA DIASPORA MALIENNE A INVESTI BCQ AU MALI. JE CONNAIS BCQ DE MALIENS QUI ONT INVESTIT ÉNORMÉMENT DANS LA RÉGION DE KAYES. LES MALIENS SONT LA PLUS GRANDE DIASPORA AFRICAINE EN FRANCE

    • ” Personnellement, je ne suivrai et ne défendrai jamais un régime ou un gouvernement, même si c’est celui d’Assimi Goïta, qui viole le principe fondamental de nature constitutionnelle, ”
      Mais Fangas, le principe fondamental de la constitution interdit les coup d’Etat et tu défend les putschistes depuis des années.
      Fanga perd la tête. Quelle mouche t’a piqué ? Assimi et ses compères ne sont plus les génies qui tu vénère ?
      Toi qui défendait les putschistes contre tout veut maintenant retourner ton Boubou.
      Peut être que les militaires ont arrêter de lui verser de l’argent pour leur propagande.

      • @ Au secours de Fanga, il veut retourner son Boubou

        tu as parfaitement résumé la situation du FANGA MAINTENANT IL RASE LES MURS DE BAMAKO MOUAHAHAHAHA

      • Malhonnête que tu es, tu ne dis pas que ce n’est pas seulement le coup d’Etat qui est interdit par la Constitution, mais aussi la rébellion soutenue au Mali notamment par la France, l’Algérie et même l’ONU à travers l’accord dit d’Alger.

        Je distingue le bon coup d’Etat du mauvais. Ça ne me pose aucun problème que les militaires fassent un coup d’Etat pour sauver le Mali du terrorisme, du séparatisme et de l’occupation étrangère, comme l’a d’ailleurs fait en France de Gaulle.
        Au Mali, depuis des siècles, le pouvoir s’acquiert par la force et le coup d’Etat. Ça n’a pas choqué grand monde. L’important réside dans ce que fera l’auteur du coup d’Etat, la trace qu’il laissera dans l’histoire de son pays. Donc, pas de dogmatisme ici.
        Par ailleurs, cette histoire d’interdiction de coup d’Etat inscrite dans la Constitution est très récente. Elle a été introduite dans la Constitution en 1992 par les fameux “Démocrates”.

        En revanche, le principe d’égalité de tous les Maliens est un principe supra-constitutionnel, indérogeable et très ancien dans l’histoire constitutionnelle du Mali.

        Ni la France, ni l’Algérie, ni l’ONU, ni le régime actuel au Mali ne peut pas déroger par des subterfuges au respect du principe d’égalité de tous les Maliens.

    • KAN TOUT À FAIT

      PREMIÈRE FOIS QUE JE VOIS UN PAYS REFOULER SES PROPRES NATIONAUX EN PLUS CE SONT DES GENS QUI RAMÈNENT DES DEVISES AU PAYS

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