Mali: Attaque terroriste à Tombouctou

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Ce mardi 11 juillet 2017, dans la ville de Tombouctou, des individus armés non encore identifiés ont tiré à bout portant en début de nuit sur deux gendarmes dont le Commandant de Brigade (CB) dans le quartier Abaradjou. Trois jeunes ont aussi été dépossédés de leur moto.

Les blessés ont été transportés à l’hôpital de la Cité des 333 Saints pour des soins.

Source: fama.ml

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  1. Que font alors les patrouilles à Tombouctou si n’importe qui peut tirer sur les populations? Voilà encore les failles tant décriées dans le dispositif sécuritaire de Tombouctou. Aucune coordination entre les forces en présence dans la localité. Dès la nuit tombée, les bars sont pris d’assaut par les soldats de tout corps et de toute unité. Ils laissent ainsi la ville sans surveillance à la merci des djihadistes qui infectent Tombouctou et ses environs. Il ne se passe pas un seul jour sans que les terroristes ne posent un acte dans les parages. La ville regorge de terroristes, ils sont confondus avec la population. Certains les reconnaissent mais ont peur de les dénoncer. En matière de guerre insidieuse, les autorités devraient mettre la tête de djihadistes à prix. Ainsi, tout celui qui balance un terroriste encaisse une somme préalablement fixée. En écartant les cas de délations ou d’accusations gratuites s’apparentant à des règlements de comptes personnels, les terroriste n’auront plus la tranquillité habituelle de camouflage parmi la population. C’est par ces pratiques qu’opèrent les forces étrangères en Afghanistan et en Irak. Ce sont les populations qui dénoncent les terroristes aux forces militaires présentes dans le pays. Le risque est énorme certes, mais le montant de la prime peut être incitatif. Avec la pauvreté, les gens sont moins regardant sur les risques. Comme quoi, le renseignement humain complète celui des drones et des avions de surveillance et d’écoutes. Il est indispensable, les drones ne peuvent pas être en contact physique avec l’ennemi ou voir ce qui se passe dans les maisons ou les enclaves, les humains si. C’est donc sur le renseignement humain que doivent miser les forces de sécurité en complément de ceux livrés par les drones. Rien ne vaut le renseignement humain s’il est bien fondé et dénué de toute arrière pensée de vengeance ou de règlement de compte personnel.

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