Après leur prestation de serment au sortir de l’institut national de formation judiciaire et la signature de leur décret de nomination en février dernier, les nouveaux magistrats attendent toujours leur mutation. Une problématique qui relève de la compétence du ministère de la Justice, Garde des Sceaux.
La lenteur judiciaire qui s’explique par la complexité de la matière judiciaire commence à bien faire dans le processus de recrutement des auditeurs de justice. C’est ce que dénoncent aujourd’hui certains magistrats recrutés dans la fonction publique et attendent être déployés. Il faut rappeler qu’il ya de cela plus 3 ans que des auditeurs ont été recrutés et formés à l’Institut de formation judiciaire par l’Etat. Après leur stage probatoire, lesdits auditeurs ont prêtés serment et renvoyés dans leurs nouvelles fonctions par un décret de nomination qui date de février 2010.Et depuis cette date, ces nouveaux magistrats demeurent à Bamako en attendant la signature de leur décret d’affectation. Pendant que les premiers attendent leur affectation, le département de la justice a recruté une autre vague d’auditeurs de justice qui ont également terminé leur formation au niveau de l’institut. Comme pour dire que ces derniers vont attendre encore longtemps avant la sortie de leur note de mutation. Cette lenteur qui n’a pas sa raison d’être puisque l’Etat ne recrute pas sans réunir les moyens, doit être vite corrigée par le ministère de la Justice, Garde des Sceaux. Aussi, avec la nouvelle carte judiciaire inscrit dans le programme de Développement économique et politique du Président de la République, qui prévoit un recrutement massif, le département de la justice doit résoudre les problèmes de déploiement des nouveaux magistrats.
Ben Dao
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