Lutte contre Ebola : Le marché malien envahi par des gels désinfectants

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L'un des produits incriminés
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La vente de gels désinfectants est un marché lucratif à Bamako depuis la flambée de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola (FHVE).

 

Avec la révélation de la maladie à virus Ebola au Mali, le marché malien est envahi par les gels désinfectants qui luttent efficacement contre les bactéries, les virus et les champignons. Ils sont devenus une véritable source de revenu.

Les gels désinfectant les mains contre les bactéries, les virus et les champignons se vendent comme du petit pain depuis l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Compte tenu du besoin du moment, les produits ne sont plus utilisés par les seuls médecins ou quelques rares nantis. Il y en a pour tout le monde, grand (450 ml), petit (60 ml) et moyen (100 ml) flacon.

Le prix est à la portée de toutes les bourses. Il varie de 1000 F CFA pour le petit flacon à 2500 F CFA pour le grand. Le moyen est vendu à 1500 F CFA. Les prix, selon Dr. Arouna Doumbia, médecin praticien dans les cliniques et conseiller dans les pharmacies, a connu une flambée depuis l’apparition de l’épidémie d’Ebola. “Le flacon de 60 ml, qui se vendait à 800 F CFA, qui était le plus utilisé avant l’épidémie. Il est passé de 800 F CFA à 1000 F CFA avec l’arrivée de l’épidémie d’Ebola”, reconnaît Dr. Doumbia.

A l’en croire, les gels désinfectants étaient utilisés au Mali dans le milieu hospitalier bien avant l’apparition de l’Ebola, mais les flacons de 100 et 450 ml ont envahi le marché avec l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Il y en a de plusieurs modèles, Sovoderm, Nevaderm, Farmaderm, Bactogel.

Les gels désinfectants sont d’une importance capitale dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola, même s’ils sont considérés comme un truc de snob pour certains. Il peut remplacer le savon et permet de maintenir une bonne hygiène de mains partout, car le produit est facile à transporter et à utiliser.

Youssouf Coulibaly

 

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