En tenant sa promesse de participer de façon active au recasement des commerçants détaillants déguerpis de la voie publique, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily, donne un sens à l’existence de cette institution consulaire au sujet de laquelle on commençait à se poser beaucoup de question sur son utilité réelle, malgré les moyens colossaux qu’elle est en train de brasser. En effet, il a déjà remis les clés aux bénéficiaires des magasins construits dans le nouveau centre commercial de Dar Salam selon un style futuriste, avec toutes les commodités requises. Plus de 400 chefs de famille trouvent ainsi un endroit idéal pour vaquer à leurs occupations et nourri leur famille. Et d’autres chantiers sont en cours car le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali entend construire un centre commercial du même genre dans chacune des communes de Bamako et même dans les régions, selon son programme de mandature qui accorde une place de choix aux infrastructures commerciales. Raison pour laquelle, il mérite l’un de nos coups de chapeau de la semaine.
Boubacar Tandia :
EN BAISSE:
Ras Bath
Youssouf Mouhamed Bathily alias Ras Bath est actuellement au cœur d’une polémique qui a fait voler le Collectif pour la défense de la République (Cdr), suite à sa décision de soutenir le candidat de l’Urd, Soumaïla Cissé, à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain.
En effet, il y a désormais deux Cdr, avec la création du Cdr-M porté sur les fonts baptismaux par des dissidents du Cdr originel qui reprochent au chroniqueur chialeur sur les ondes devant l’éternel, d’avoir procédé à des manipulations pour entrainer le Cdr dans un soutien à Soumaïla Cissé planifié depuis longtemps, alors qu’il n’y avait eu de débat sur la question. Sans donner trop de crédit à cet argument car nous savons que des manœuvres étaient aussi en cours pour casser le Cdr, disons que Ras Bath a été très imprudent en choisissant une alliance avec Soumaïla, contraire à ses discours populistes de rupture avec la vieille classe politique qu’il ne cessait de clasher.
Mohamed Ag Erlaf
Le ministre de l’Administration territoriales, Mohamed Ag Erlaf, se fait inviter dans cette rubrique, après ses services ont produit des listes non à jour à la Cour constitutionnelle, amenant cette institution judiciaire à invalider des candidatures sur cette base, à tort. Il a fallu que les candidats intéressés passer par la voie de recours pour se voir rendre justice. Moralement, un coup a été porté à ces candidats accusés à tort de légèreté dans le montage de leurs dossiers par une opinion qui n’a compris que tardivement ce qui s’est passé, mais en plus leurs militants et sympathisants en ont souffert et certains pouvaient, sur la base de ces mauvais renseignements du Ministère, piquer une crise et en périr car ne pouvant supporter de voir leur candidat ainsi écarté de la course. Et curieusement, pas un seul mot d’excuse de la part de ce ministère qui a ainsi malmené l’image de l’Administration publique.
A SUIVRE
Mamadou Igor Diarra
Après avoir franchi le cap des dépôts de candidature qui prouve qu’il est bien candidat à la présidentielle, Mamadou Igor Diarra resté quasiment invisible à Bamako à cause de tournées à l’intérieur du pays et à l’étranger pour communiquer avec la diaspora, rentre ce vendredi d’Abidjan pour enchaîner, le lendemain samedi, avec une conférence de presse à la Maison de la presse à partir de 10 heures. Qu’est-ce qu’il propose d’original aux Maliens, lui qui crie haut et fort qu’il est temps de faire la politique autrement, on commencera à en savoir davantage après ce face à face avec les journalistes qui ne manqueront, certainement pas, de l’amener à vider sa besace, en cette veille de campagne électorale où il sera très suivi dans ses propositions pour un Mali meilleur.
Dr Bocary Tréta
Le directeur de campagne de la Coalition ” Ensemble pour le Mali ” et président du parti présidentiel, le Rpm, est attendu au stade du 26 mars, dans le cadre d’un grand meeting de soutien à IBK, ce samedi.
Un défi important que le directeur de campagne pour la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta doit relever avec brio, pour donner un avant-goût de réussite de cette campagne électorale qui démarre le 7 juillet 2018. Il nous revient que les dispositions sont en train d’être prises pour la mobilisation au niveau de toutes les composantes de regroupement fort d’une cinquantaine de partis politiques. Selon des indiscrétions, il faut que le public déborde le stade pour lancer déjà à tous les candidats un message de déferlement populaire en faveur du président IBK. Raison pour laquelle, c’est à suivre avec beaucoup d’intérêt.