« L’illégalité » de la Transition confirmée par la « Clarification »

0

Beaucoup d’encre et de salive auront coulé sur le délai de la Transition, au point que certains contestataires ont été contraints à l’exil pour éviter les conséquences judiciaires des dénonciations d’un abus de pouvoir sur la question. Il fallait certainement le clash du Samedi au plus haut niveau de l’Etat pour que la vérité éclate au grand jour au profit des objecteurs. L’œuvre de « Clarification » du Pm Choguel Maïga n’a point aussi utile que sur ce sujet et il peut-être le tort que d’avoir rejoint si tardivement la position de ceux-là mêmes qu’il incrimine comme ennemis de la Transition. Il leur donne notamment amplement raison par sa description insidieuse des circonstances dans lesquelles la Transition est allée au-delà du 26 Mars 2024. Ni décret de prorogation, ni débat sur la question en conseil des Ministres, a déballé le chef du Gouvernement en disant s’être contenté du même communiqué laconique sur le « léger report » que le porte-parole Abdoulaye Maïga a partagé avec les autres quidams sur les médias d’Etat. Or, si le délai initial de la Transition tire sa légalité d’un décret dûment co-signé par le PT et le PMT, il va sans dire que les autorités ainsi que leurs actes tombent logiquement dans l’illégalité décriée en son temps, dès lors qu’une mesure corrective n’est pas intervenue pour encadrer sa poursuite

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!